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jeudi 17 novembre 2011

Droit de cuissage de DSK sur toutes les filles du Carlton

"Dans ces soirées, toutes les filles passaient par DSK", selon une prostituée



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Elles ont eu DSK pour client

Florence, 30 ans, la " libertine " est devenue escort-girl par nécessité. Elle raconte aussi son parcours chaotique aux policiers lillois qui l’interrogent, le 20 octobre: son destin semble avoir souvent croisé celui de DSK. Comme Mounia, qui s’est prostituée de longues années, elle a aussi croisé plusieurs des protagonistes impliqués dans l’affaire de proxénétisme dite du Carlton de Lille.

De Lille à Washington, en passant par un appartement parisien ou un studio d’enregistrement de Bruxelles, Florence évoque au total onze rencontres " libertines ", échelonnées sur six ans, avec l’ex-patron du FMI, " un élément très actif du groupe ".
Des rencontres tarifées et systématiquement réglées, en liquide [sic], par Fabrice Paszkowski, à l’origine de ces échanges.
Sa rencontre avec cet entrepreneur lillois, écroué dans cette affaire de proxénétisme, est ancienne. " Il y a environ six ans, dans un club échangiste à Menin, en Belgique ", se souvient la jeune femme, qui, à l’époque, fréquente régulièrement ce genre d’établissements. Florence, que son activité d’assistante-réalisatrice [intermittente ?] ne parvient semble-t-il pas à nourrir à sa faim, veut alors " découvrir le milieu de l’escorting haut de gamme ". Elle sympathise avec Paszkowski, un homme qui " connaît du beau monde " et possède un impressionnant carnet d’adresses. Très vite, l’entrepreneur lui propose " un après-midi libertin à Paris dans un appartement ". A la clef, " un bon restaurant " et " entre 500 € et 1000 € avec les frais de transport ". Des prestations plus nourissantes: le SMIC doit absolument être réévalué ! Pour Florence, c’est une première. Elle n’avait jamais été payée jusqu’alors.

Rendez-vous dans un deux-pièces
Au restaurant, elle rencontre une autre escort-girl et un guitariste, ses futurs partenaires. Fabrice annonce qu’" une personne connue " les attend dans un petit deux-pièces. Ce personnage, c’est DSK. " A l’époque, il n’était pas encore au FMI (NDLR : il en est nommé directeur général en novembre 2007) ", dit Florence. A entendre la jeune femme, Fabrice Paszkowski et DSK n’en sont pas à leur coup d’essai [sic]. " J’ai compris qu’ils faisaient d’autres après-midi où je n’étais pas conviée. J’en ai conclu qu’ils voulaient des filles différentes régulièrement ", explique-t-elle. Ses partenaires pouvaient-ils ignorer la nature tarifée de ses prestations ? " Une seule fois je me suis aperçue, à Bruxelles, qu’il (NDLR : Fabrice Paszkowski) parlait aux autres de ma rémunération ", se souvient Florence. Elle évoque trois jours à Washington A sa demande, sa meilleure amie, libertine comme elle, vient parfois lui prêter main-forte [sic]. Les deux femmes se seraient ainsi partagé 2400 € pour les trois jours passés à Washington en mai 2010 auprès de DSK et ses amis et 1600 € pour les après-midi à Paris, à Lille et à Bruxelles. Chacun de ces échanges est l’occasion de nouvelles rencontres : des couples, des hommes, de nombreuses filles, " certaines se présentaient comme la maîtresse de Dominique (NDLR : DSK) ", dit-elle.

L’ex-patron du FMI semble doué d’une vigueur peu commune.
" Dans ces soirées, toutes les filles passaient par DSK ", dit Florence, qui précise qu’il se montre " surtout intéressé par les nouvelles venues ". " Avec les plus anciennes, c’était moins intense. "
L'intensité des ébats est fonction de la fraîcheur du produit.

Outre ses prestations d’escort-girl, la jeune femme propose alors des massages coquins à son domicile
Pour élargir sa clientèle, elle rencontre René Kojfer, responsable des relations publiques du Carlton de Lille. Les tarifs qu’il lui propose, " entre 100 et 150 € ", sont trop bas. " Le pire, c’est qu’il voulait me tester gratuitement et régulièrement ", ajoute celle qui résume en ces termes ses rencontres avec DSK : " Des petites sauteries qui sont des moments agréables qui payent bien. "
(source Le Parisien)

Et que faisait donc Anne Sinclair de ses soirées ?
Se tournait-elle les pouces?
"Ancienne" comme est la légitime, l'intensité des ébats bénévoles doit être retombée à un degré alarmant.
Mais cela ne nous regarde pas !...

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