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lundi 10 octobre 2011

Primaires: Montebourg met Aubry et Hollande à l'épreuve

Le trublion du PS enverra une lettre recommandée aux finalistes

Arnaud Montebourg fait plier ses vainqueurs


Nono soumet Aubry et Hollande
à l'épreuve du limbo !...



Arnaud Montebourg a créé la surprise dimanche soir
Il a ravi la troisième place à l'amère Royal, avec environ 17% des voix contre 7%, derrière Martine Aubry, patronne du parti de 2008 à 2011, (30,7%) et François Hollande en tête avec 39,2% des voix, son prédecesseur, pendant 11 ans.
La primaire a donc produit des résultats courus d'avance, sans avoir été pour autant prévus par les entreprises de sondages: les militants socialistes ont voté pour leurs patrons !
Ce score montebourgeois n'a été rendu possible que par la faible participation des quartiers qui revendiquent leur francité, mais ne se sont pas même déplacés pour voter Marie-sEGO Royal qui s'en trouva fort marrie. Les bobos des bureaux de vote urbains ont donc troublé la photo finale du premier tour.

Il reste que, sans être propriétaire de ses voix,
Nono est en capacité de jouer l' "arbitre" du second tour des primaires socialistes.
Il laisse mariner ses vainqueurs et réserve son choix entre François Hollande et Martine Aubry en fonction des engagements qu'ils prendront, mais n'est pas sûr de donner une consigne de vote.
Invité lundi sur France 2, il a précisé
qu' il se prononcerait éventuellement en fonction du débat télévisé mercredi entre les deux finalistes
et des réponses à la lettre ouverte qu'il entend leur adresser.

Les "impétrants" (sic) sont pour lui "les deux faces d'une même pièce".
Le "beauf" de la famille socialiste
Le candidat radical du PS manifeste son mépris pour les " héritiers d'une même famille politique " dont il se désolidarise. Ce n'est un mystère pour personne qu'il est à couteux tirés avec la fille de... (Mme Brochen-Aubry est en effet née Delors) et a peu d'affinités avec François Hollande, fils de bourgeois de province. Mais en s'identifiant comme membre éloigné de la famille socialiste, Nono Montebourg court le risque d'apparaître comme une pièce rapportée. Mais son problème identitaire ne s'arrête pas là, car cet ex- est plus proche de Jean-Luc Mélenchon que de Manuel Valls parent d'une branche collatérale, ce ses

Troisième, mais supérieur !
Prié de dire s'il se déterminerait pour l'un ou l'autre, le député de Saône-et-Loire a répondu : "Je ne sais pas encore, parce que je ne sais pas s'ils sont capables, l'un comme l'autre, de se dépasser eux-mêmes et d'aller vers les Français qu'ils n'ont pas convaincus".

Le trublion pourrait ne pas choisir

L'avocat (général) entend être le juge des propositions des finalistes.
Montebourg a annoncé qu'il allait écrire aux deux premiers pour leur demander de se prononcer sur le programme qu'il a défendu sur le thème de la VIe République et que ceux-ci devront également lui répondre par écrit.
" Nous publierons les échanges de correspondance, parce que je préfère des engagements clairs et écrits, au vu desquels les centaines de milliers (...) de citoyens qui se décideront pourront consulter mes demandes", a-t-il expliqué.

De plus, Arnaud Montebourg notera les finalistes du débat télévisé de mercredi soir.
" Je prendrai une position au vu du débat qui se tiendra mercredi soir et des réponses que les deux candidats auront fait à ce candidat porte-parole de ceux qui se sentent piétinés par l'économie ", a-t-il dit.

Les premiers de la primaire se soumettent au troisième

La maire de Lille et le député de Corrèze passent sous les fourches caudines de Nono

Ils ont assuré qu'ils liraient avec attention la lettre d'Arnaud Montebourg.
" J'entends les préoccupations des électeurs d'Arnaud Montebourg ", a promis François Hollande sur France 3.
"Ils ont voulu dire quelque chose sur la régulation insuffisante de la mondialisation, sur la finance, sur un certain nombre de dérives dans la République, j'entends cela", a-t-il confirmé.
Invitée du journal de 20 heures de TF1, Martine Aubry s'est aussi reconnue dans les programmes du Saint Just socialiste et même de Sa Cynique Majesté Royal.
"Sur les banques, depuis 2008, nous disons tous les trois qu'il faut séparer les banques de dépôts et les banques d'affaires pour garder l'épargne des Français, empêcher la spéculation", a-t-elle dit. "Il faut taxer la spéculation financière, il faut que l'Europe ait une véritable action pour réguler les banques."
"Sur tous ces sujets, nous avons des points largement communs et donc je les reprendrai dans ce second tour et je crois que les Français l'attendent aussi", a admis la maire de Lille.

Pourquoi donc tout le volume des primaires pour que "tous les trois" "se reconnaissent", au final, dans les propositions "largement communes" de chacun des autres candidats ?

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