POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 3 mars 2011

La liberté d'expression défendue par Zemmour,
menacé de privation du droit de parole

Devant l'UMP, et pourquoi pas devant le PS, le Front de gauche et Europe Ecologie ?

L'éditorialiste a défendu sa vision de la liberté d'expression face aux accusations de racisme à tout va.

Récemment condamné par le 3e pouvoir pour provocation à la haine ou à la discrimination raciale, Le journaliste était reçu mercredi par l'UMP pour débattre et a été chaleureusement accueilli par des élus UMP à l'Assemblée, dont Jean-François Copé et l'organisateur Hervé Novelli, qui ont été brièvement rejoints par le ministre de la Défense, Gérard Longuet.

Son intervention avait par avance irrité des associations anti-racistes, telle la socialiste SOS Racisme, ou encore l’avocat Arno Klarsfeld, alors qu'il n'avait pas encore parlé des lois qui "encadrent la liberté de pensée". "Notre ami Eric Zemmour a souhaité intervenir à titre exceptionnel sur le thème de la liberté de penser et la production d'une norme de pensée qu'on qualifie souvent de pensée unique (...) sur les lois qui ont été produites au fil des ans et qui encadrent cette liberté de penser", a expliqué le secrétaire général adjoint du parti majoritaire, Hervé Novelli, avant de préciser : "Il proposera de revisiter un certain nombre de lois dites mémorielles, il fera cette contribution personnelle à ce débat".

L'intervention du journaliste-chroniqueur

Eric Zemmour a d'abord exposé en quoi il est victime d'un système judiciaire inféodé aux associations antiracistes .

Il a ensuite interpelé son auditoire sur la légitimité des associations, tels le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) et la LICRA dont les intitulés vertueux parviennent à leurrer l'opinion mais ne suffisent pas à légitimer les actions. "Je me suis retrouvé bien malgré moi dans une arène médiatique, judiciaire pour une corrida endiablée où je fus un taureau plus très jeune", a ainsi exposé le journaliste.

"La liberté d'expression, c'est la liberté d'avoir tort", a-t-il clamé plus loin, revenant sur ses propos controversés sur "les noirs et les arabes."

Quelques associations qui font pression sur la justice

- le MRAP n'est pas apolitique:
il a pris part à la création d'ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne), et en est membre.
Il inspire RESF (Réseau éducation sans frontières) et Migreurop, entre autres organisations des 'droits de l'homme'.
De plus,le président du MRAP,
Mouloud Aounit, est conseiller régional d'Île-de-France, élu tête de liste Alternative citoyenne sur une liste d'union avec le PCF dans la Seine-Saint-Denis.
C'est donc une organisation militante partisane qui ne peut dicter sa loi.

- la LICRA trouve son origine ( LICA, alors) dans l'assassinat perpétré par Samuel Schwartzbard le 25 mai 1926à Paris, non pas seulement parce qu'il est juif ukrainien, mais surtout parce qu'il est anarchiste et a abattu de sang froid celui qu'il juge responsable de pogroms organisés en Ukraine.
En 2002, elle a intenté, aux côtés de l'UEJF et d'Avocats sans frontières, un procès contre Daniel Mermet, journaliste à France Inter, pour avoir diffusé des propos d'auditeurs concernant le conflit israélo-palestinien, l'accusant d'« incitation à la haine raciale ». Reporters sans frontières a alors dénoncé des « pressions croissantes exercées sur les journalistes critiquant la politique d'Ariel Sharon », tandis que la Cour d'appel a débouté Avocats Sans Frontières en 2006, distinguant entre la responsabilité du journaliste (bien qu'il ait établi une sélection partisane) et celle des auditeurs.

- la ligue des droits de l'homme (LDH), association qui trouva son origine en 1898 dans la défense du capitaine Dreyfus, se développa au temps du Cartel des gauches, avec l'adhésion de syndicalistes membres de la CGT (Robert Lacoste, Léon Jouhaux ou Georges Buisson), mutualistes ou coopérateurs (Charles Gide, oncle de l'écrivain pacifiste), enseignants et hommes politiques de gauche.
Dans son livre "Hitler ou Staline, Le prix de la paix", Christian Jelen écrit :
« L'objet de ce livre est de décrire comment le pacifisme a aveuglé une majorité de socialistes sur le communisme et une minorité sur le nazisme. La Ligue des droits de l'Homme constituant un lieu d'observation privilégié. Pendant ces années troublées de l'entre-deux-guerres, celle-ci est un puissant centre de diffusion des idées socialistes et représente le temple de la morale et de la démocratie. Pacifistes démocrates et pacifistes radicaux s'y affrontent avec férocité croissante. Les premiers comptent sur Staline pour résister à Hitler. Les seconds voient dans Staline un danger de guerre et dans Hitler un socialiste de paix

La connivence des associations antiracistes est objective et grave
Le 22 mai 1949, le MRAP a été créé par
- la LICRA
- des membres FTP-MOI (mouvement des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée des communistes étrangers vivant en France ne faisant pas partie du PCF mais dépendants directement de Jacques Duclos !)
- et du Mouvement national contre le racisme (MNCR) lequel témoigna sur l'extermination massive des juifs déportés en Europe de l’Est, provoquant la scission entre la future LICRA et leS communistes du MRAP.
Leurs liens sont-ils cependant assez clairs et la suspicion politique qui les marque, assez nette ?

Couper les vivres aux associations antiracistes

Eric Zemmour a mis dix minutes pour alerter les élus sur l'absence de bases légitimes de la justice à décider de la culpabilité d’une parole publique.

Le chroniqueur a fait des propositions politiques à l'UMP.
"Il vous faut donc désormais débrancher tous les fils qui donnent vie au monstre. Supprimer l’action pénale pour les associations antiracistes. Pendant que vous y êtes, si vous pouviez supprimer leurs subventions, ça ferait bien au budget de l’Etat et à la liberté", a ainsi développé Eric Zemmour.
L'éditorialiste a enfin proposé aux élus UMP de "supprimer l’incitation à la haine raciale et à la discrimination", ainsi que "les lois mémorielles", qui, selon lui, imposent des entraves à la liberté d'expression.
Elles entretiennent le mensonge historique idéologique, lié au stalinisme et illustré dans l'humanisme, le pacifisme ou l'anti-colonialisme primaires, imposé par la pensée unique travestie en 'politiquement correct', un prétexte à museler certaines vérités et à poursuivre ceux et celles qui les divulguent.

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