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dimanche 2 janvier 2011

Le dégoût du monde et de l'immonde 'politiquement correct'

Une émission philosophique d'Arte

La construction d'un monde commun se fait autour de l'éviction d'une part immonde : déchets, spectacle sanglant des abattoirs, cimetières, etc. C'est si vrai qu'on est prié de se nettoyer dans son coin pour qu'il soit possible de vivre ensemble, qu'on est placé sous la férule de l'écologie et qu'on est sommé d'aligner sa pensée et ses comportements sur le politiquement correct.

La gestion collective et individuelle de l'immonde fait ainsi l'objet d'un consensus plus ou moins authentique, qui repose également sur toutes sortes de rouages invisibles. Tout ce travail de soustraction permet de construire une réalité supportable, voire meilleure, mais imposée... Alors, suffit-il de cacher sa part maudite pour ne pas la subir ? Les prescriptions du dégoût ne rejaillissent-elles pas sous la forme des mécanismes sociaux de stigmatisation et d'exclusion de l'autre ?

Le 31 octobre 2010, le magazine Philosophie d'Arte a proposé une discussion sur le sujet entre Raphaël Enthoven et son invitée Julia Peker, agrégée de philosophie et critique d'art. Docteur en philosophie, elle est journaliste à ParisART et co-auteur de "ParisARTbook, les leaders de l'art contemporain" avec André Rouillé et Pierre Evariste Douaire (Paris-Art, 2006). Sa thèse consacrée au dégoût vient d'être publiée en janvier: Cet obscur objet du dégoût (Ed. le bord de l'eau, 2010).

VOIR et ENTENDRE la discussion, comme base de réflexion sur les lacunes de cette démonstration qui contourne la problème actuel de la dictature du 'politiquement correct':


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