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mardi 25 janvier 2011

Le CFCM s'inquiète moins de Ben Laden que d'islamophobie

Des musulmans n'établissent aucun lien de cause à effet

Tapi dans l'ombre, Ben Laden menace la France

Le sort des otages français en Afghanistan ne mobilise pas tous les Français
Le chef du réseau Al-Qaeda, Oussama Ben Laden, a lié la libération des otages français au retrait de la France d'Afghanistan
et s'est livré à un odieux chantage, affirmant que les positions du président Nicolas Sarkozy "coûteront cher" à la France, selon un enregistrement sonore diffusé vendredi par Al Jazeera. Il s'agit du deuxième message de Ben Laden menaçant la France en moins de trois mois. " Nous vous répétons le même message : la libération de vos prisonniers des mains de nos frères est liée au retrait de vos soldats de notre pays", a dit la voix attribuée à Ben Laden par la chaîne de télévision du Qatar, Al Jazeera.

Il ne s'en est pas tenu là. S'adressant au peuple français, Ben Laden justifie son inhumanité : "Le refus de votre président de se retirer d'Afghanistan est le résultat de son suivisme de l'Amérique et ce refus est un feu vert pour tuer vos prisonniers (...) mais nous ne ferons pas cela au moment qui lui convient à lui." Cette position de Nicolas Sarkozy "lui coûtera et vous coûtera cher sur différents fronts, à l'intérieur et à l'extérieur de la France", a poursuivi Ben Laden, dont l'enregistrement ne pouvait être authentifié dans l'immédiat. " Je ne vous annonce rien en vous disant qu'avec le montant de votre dette et votre budget en déficit, vous vous passerez de l'ouverture de nouveaux fronts", a ajouté l'irresponsable.

Ben Laden tente de justifier ses exactions

Deux journalistes français de France 3
, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, qui sont allés faire du 'hors piste' en reportage officieux , ont été enlevés avec leurs trois accompagnateurs afghans par un groupe taliban local le 30 décembre 2009 à l'est de Kaboul, dans la province instable et montagneuse de la Kapisa. Dans une vidéo transmise en avril 2010, les talibans avaient déjà tenté de faire chanter la France, menaçant de tuer les journalistes si Paris n'obtenait pas la libération de prisonniers en échange de leur remise en liberté. Le 28 décembre, une nouvelle vidéo qui daterait de la mi-novembre, montrant les journalistes très amaigris mais avec un bon moral, a été diffusée à leurs proches au Quai d'Orsay.

Al-Qaeda a mis la France dans sa ligne de mire
Environ 3.750 soldats français sont stationnés en Afghanistan, pays devient une « République islamique » depuis 2004.
La presse engagée ne rappelle pas suffisamment que, depuis le retrait des troupes soviétiques, la production d'opium est une source importante de revenus pour les Afghans: le journaliste et sociologue Alain Labrousse estime qu'un tiers de l'économie du pays repose sur le trafic d'opium ou de ses dérivés.

Ensuite, la France n'est pas seule présente en Afghanistan. Est-ce donc trop demander à la presse d'opposition de préciser que 28 pays sont membres de l'OTAN et que la force de maintien de la paix des Nations unies, la Force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) est opérationnelle à Kaboul depuis décembre 2001, sous direction de l'OTAN depuis le 11 août 2003. Au moins aussi honorable que le comportement de Ben Laden, sa mission -donc celle de la France- consiste à maintenir la paix et à chasser les Talibans et al-Qaïda pour que les Afghans retrouvent la liberté.

Dans son dernier message diffusé le 27 octobre 2010, Ben Laden avait averti que la France ne connaîtrait la sécurité que si elle se retirait d'Afghanistan et cessait "ses injustices" à l'égard des musulmans. Il avait alors justifié l'enlèvement de cinq Français en septembre au Niger revendiqué par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Les otages sont détenus au Mali. Fin octobre, le ministre français de la Défense de l'époque, Hervé Morin, avait évoqué de possibles premiers retraits français d'Afghanistan en 2011, tout en assurant qu'ils n'avaient "absolument aucun lien" avec les menaces d'Al-Qaeda.

L'image de Ben Laden est plus surfaite que sa dangerosité

En 2011, l'objectif de l'OTAN en Afghanistan est de commencer à remettre aux forces du gouvernement de Kaboul la responsabilité du maintien de la sécurité dans le pays, puis de faire en sorte que les Afghans soient en mesure de prendre le relais des troupes étrangères d'ici la fin 2014.
Les effectifs de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), sous commandement de l'OTAN, et du contingent spécifiquement américain s'élèvent actuellement à environ 150.000 hommes, venus d'une quarantaine de pays.
Le maître chanteur renouvelle ses menaces au moment où les forces de l'OTAN vont entamer leur processus annoncé de retrait des troupes de maintien de la paix. Chacun est donc bien conscient qu'il s'apprête tout bonnement à s'en attribuer le mérite auprès de ses fanatiques. Sa Cynique Majesté Royal applique couramment ce type de méthode.

L'agressivité de Ben Laden envers Paris ne s'explique enfin que par la vulnérabilité de la France, dont la gauche française est responsable du fait de ses attaques permanentes.

Dans cette situation à risque, les Français de souche attendent des Français musulmans qu'ils se positionnent sans ambiguïté et n'ajoutent pas, aux difficultés de la crise, les provocations islamistes. En effet, il ne suffit pas de se désolidariser verbalement des extrémistes pour convaincre de sa solidarité sincère et profonde.Mais aussi bien,
comment espérer de Français récents, ce qu'on ne peut obtenir d'une gauche plus ancienne mais irresponsable.

Des Français musulmans ne se font de souci que pour leur communauté



Les actes terroristes ne font pas le partage entre bons musulmans et Français impurs

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a pourtant fait part aujourd'hui "de sa grande inquiétude devant le climat d'islamophobie ambiant" en France et demande "la mise en place d'une mission d'information parlementaire" sur le sujet.

Tout en prenant acte des efforts des pouvoirs publics "sur le suivi des actes antimusulmans", le CFCM dénonce " les nombreuses manifestations d'islamophobie qui se sont multipliées ces derniers temps".

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