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dimanche 12 décembre 2010

Municipales: le Nouveau Centre enlève Noisy-le-Sec à la gauche

Le maire sortant PS cède son siège à la majorité

L'opposition paie-t-elle son harcèlement polique et ses mouvements syndicaux intempestifs ?


Dans le département PS de la Seine-Saint-Denis, région PS d'Ile-de-France

La liste de la droite emmenée par Laurent Rivoire (NC) a remporté dimanche la municipale partielle de Noisy-Le-Sec (Seine-Saint-Denis) au second tour avec 54,72% des suffrages, face à celle de la gauche conduite par Gilles Garnier (PCF) qui en a obtenu 45,28%, mais qui était pourtant conseiller général du canton de Noisy-le-Sec depuis 2001 et vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, depuis 2008.
La liste NC-UMP de Laurent Rivoire gagne avec près de 700 voix d’avance sur la liste de gauche (PC-Verts-PS) de Gilles Garnier (PC). Elle remporte ainsi 30 sièges, celle de Gilles Garnier neuf. Le taux de participation s'est élevé à 40,11%.

Les réformes sont-elles aussi impopulaires que l'affirme la gauche ?
La liste de la majorité, qui comporte le fils de Nicole Rivoire, ancien maire (MoDem) de 2003 à 2008, est applaudie par les acteurs politiques Nouveau Centre et UMP du département, les maires du Raincy: Eric Raoult (UMP), de Villemomble: Patrice Calmejane (UMP), de Drancy: Jean-Christophe Lagarde (NC).
"C'est une belle victoire, je voulais avant tout aller au-delà des clivages politiques en me concentrant sur le local, le message semble être bien passé auprès des électeurs", s'est réjoui L. Rivoire.

Le président du Conseil général de Seine-Saint-Denis n'est autre que Cloclo Bartolone (PS), celui qui n'est jamais responsable de rien de ce qui ne va pas: ainsi en est-il de ses 'emprunts toxiques'... Lien PaSiDupes

Alda Pereira Lemaitre, maire PS battue

Née en 1965 au Portugal et membre du Parti Socialiste, elle aura fait un passage éclair à la maire de Noisy-le-Sec entre 2008 et 2010. Engagée dans la lutte contre le racisme, elle prit part à la création de SOS Racisme. Conseillère financière dans une banque, mère de trois enfants et militante associative à la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), elle meubla un congé parental en publiant différents ouvrages pour les plus jeunes entre 2001 et 2003. Coordinatrice départementale de l'association de soutien à Désirdavenir Royal en 2007, elle avait pris la tête d'une liste de rassemblement de la gauche en mars 2008. On y trouvait la députée PS Élisabeth Guigou, soutenue par les Verts, le Parti radical de gauche ainsi que le Mouvement républicain et citoyen. Elue, elle reçut les félicitations du gouvernement socialiste portugais. En effet, outre la nationalité française, elle possède également celle de son pays natal.

Son échec de décembre 2010 est clairement celui de la motion E
Intitulée « L'espoir à gauche, fier(e)s d'être socialistes » au Congrès de Reims, les signataires de cette motion sont désavoués. Elle était la fusion des contributions présentées par Ségol'haine Royal, Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini (frère d'Alexandre: lien PaSiDupes), Frédéric Léveillé et Gaëtan Gorce, dont le premier signataire était Gérard Collomb, et qui rassemblait aussi Jean-Louis Bianco, Malek Boutih, Julien Dray, Aurélie Filippetti, Guillaume Garot, Hélène Mandroux (maire de Montpellier), Vincent Peillon, Jean-Jack Queyranne, François Rebsamen, Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls.
L'édile socialiste avait mis fin au système de cantine gratuite instauré par les mairies de droite de Seine-Saint-Denis. Après deux années de confrontation aux réalités, ni le maire, ni ses soutiens ne sont parvenus à éveiller l'imaginaire de la population.

La gauche unie a implosé

A gauche, la déception est immense, alors que l'union s'était refaite

  • Pourtant, Jean-Paul Garnier, directeur de campagne de Gilles Garnier a déclaré: "Nous n'avions pas prévu ça, nous ne pensions pas nécessairement l'emporter, mais envisagions tout de même une élection plus serrée".
  • "La campagne pour nous faire perdre a sans doute été plus efficace que celle pour faire gagner M. Rivoire, et puis la dynamique était du côté de la droite, il faut l'admettre", a ajouté Gilles Garnier, maire-adjoint de Noisy-le-Sec.
  • Pour Alda Pereira-Lemaître, maire (PS) sortante, c'est "avant tout un sentiment de gâchis qui domine, de tristesse et de colère". Au PS, la colère est une vertu ! "En 2008 nous avons été unis et nous avions arraché la ville à la droite, espérons que nous saurons de nouveau l'être en 2014", a espéré l'auteure de livres pour enfants.

    La maire socialiste 'sortie' accuse ses partenaires de gauche

    "Ceux qui ont provoqué ces élections partielles doivent assumer leurs responsabilités à présent [Les Verts et le Front de gauche], espérons que les dirigeants nationaux sauront en tirer les conséquences en vue de 2012, seule l'union nous permettra d'envisager la victoire", a conclu l'imaginative Mme Pereira-Lemaître.

    Noisy-le-Sec a été communiste de 1959 à 2003, avant de passer au centre à la faveur d'une élection partielle, puis au PS en mars 2008. L’élection municipale partielle est intervenue après l'implosion en septembre de la majorité municipale de Noisy-le-Sec, ville de 39.000 habitants. Vingt des 30 élus Verts et communistes de la majorité, sur un total de 39 conseillers, avaient démissionné du conseil, dans un climat très tendu. Pomme de discorde, la maire socialiste sortante, Alda Pereira-Lemaître, avait été reléguée au second tour de décembre 2010 en 4e position.
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