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vendredi 5 novembre 2010

A Carcassonne, des jeunes caillassent les fidèles à la messe

Des casseurs « assez jeunes » pour descendre dans la rue

Profanation de lieu saint

Quelques 150 fidèles qui assistaient, mardi soir, à la messe des Défunts dans l'église Saint-Jacques, enclavée dans le quartier du Viguier à Carcassonne, ville socialiste de l'Aude, ont été la cible de caillassages qui ont fait un blessé et également endommagé une statue de la Vierge située à l'entrée de l'édifice.

Deux adolescentss de 13 ou 14 ans ont fait irruption dans ce lieu saint, en pleine célébration, et ont jeté des pignes de pin sur l'assistance, mais aussi et surtout des pierres « de la taille d'un poing », avant d'être mis en fuite par deux fidèles qui les ont poursuivis, mais n'ont pas pu les rattraper.
Selon Le Midi Libre, les poursuivants ont « subi une volée d’insultes d’une rare grossièreté de la part des deux adolescents, qui sont parvenus à se fondre entre les immeubles ».

Une plainte a été déposée ce matin au commissariat de Carcassonne.
Au-delà des investigations policières qui se poursuivent, ces actes ont profondément affecté la communauté chrétienne du quartier où, jusqu’alors, aucun incident 'notable' ne s’était produit, de mémoire de fidèles, sinon toutefois ...« des bêtises de gamins ».
Des spécialistes de la police scientifique se sont rendus sur place pour tenter de relever des indices permettant l’identification des auteurs des faits.

Le politiquement correct sévit

Les faits datent de mardi mais n'ont été divulgués que jeudi.
C'est un cas d'autocensure collective de la presse. Dans cette situation, on ne déplore aucune fuite.

Il est en outre interdit de clairement définir le type de voyous dont les Chrétiens ont été les victimes.
Une « connerie de deux gamins », insiste un enquêteur. Pour autant, le prêtre veille à ce que la communauté musulmane, majoritaire dans ce quartier, ne soit pas stigmatisée, à la suite du déplorable comportement de deux des siens.

Les réactions

Abdallah Zekri
, délégué régional du conseil français du culte musulman, a condamné une "attitude de voyous".

L’abbé Bruno Garrouste, le prêtre desservant la paroisse relève que, mardi soir, « c’est un cap inquiétant qui a été franchi ». L'actualité fait visiblement des émules, au lendemain de l’attentat suicide d’Al-Qaïda qui a causé la mort de 52 chrétiens irakiens, tués en plein office à la cathédrale de Bagdad durant un office de la Toussaint.
Ce drame, qui a douloureusement affecté la communauté chrétienne, à Carcassonne comme partout ailleurs, est bien évidemment sans aucune mesure avec la profanation de l’église Saint-Jacques. Mais celle-ci survient dans un contexte, hélas, particulièrement sensible. « De tels agissements portent un nom. C’est une profanation », souligne l'abbé Garrouste.

La Dépêche insiste pesamment pour assurer que ces actes contre une église n'auraient aucun caractère religieux.
Le MRAP n'a rien condamné...

2 commentaires:

  1. Imaginons un instant...
    Que les 2 "jeunes" soient des français "de souche"
    Que l'attaque ait été dirigée contre une mosquée

    Qui ne se serait pas précipité pour "réagir"?
    Quel média n'en aurait pas parlé en boucle?
    Quelles émeutes auraient eu lieu?
    Qui n'aurait pas condamné?
    Quelles associations "anti racistes" n'auraient pas porté plainte?
    Jusqu'à quand en aurait on entendu parler?

    ( Et je ne parle même pas du lynchage des 2 "jeunes"- s'ils avaient été rattrapés- qui aurait été "compris à défaut d'être excusé" par nos penseurs et bonnes conscience ainsi que par la "justice")...

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  2. j'approuve le commentaire précédent et souhaite que les coupables de cette profanation soient vite identifiés et punis sévèrement .
    2 poids? 2 mesures?

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