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jeudi 18 novembre 2010

Azouz Begag veut infiltrer le Parlement avec des députés pro-algériens

« Pour voter des lois favorables à l’Algérie ! »

Le réquisitoire

  • Begag s'en prend au chef de l'Etat

    Le 30 octobre 2007, dans Ech-Chorouk, le quotidien arabophone et promoteur du racisme primaire anti-kabyle, Azouz Begag affirma que « Sarkozy a adopté le discours de l’extrême droite, s’est allié aux harki et autres mouvements sionistes, et a cautionné la loi du 23 Février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés et valorisant le colonialisme ».
  • Lien Le Matin (journalistes du PAGS, Parti de l'Avant-Garde Socialiste, issu d'une scission du quotidien Alger Républicain, marxiste)

    Et au passage stigmatise les harkis
    Puisque la gauche vertueuse ne s'indigne pas, l’association Harkis et Droits de l’Homme s’élève contre cette "brève de comptoir" teintée d’amalgame de beauf du CNRS (ou de l'EHESS, comme on voudra): les harkis seraient tous de droite, voire d’extrême droite. Pour le MRAP et la LDH, il est encore temps de s'indigner...


    Devant la presse algérienne, Begag s’est en outre flatté d’avoir été le premier Français d’origine algérienne à avoir mené les élections régionales en tant que tête de liste. Et malgré son échec, il affirme « avoir ouvert une porte pour marquer l’avenir. Elle ne se refermera plus. C’est une victoire, non pas une défaite ».

  • Begag a en effet bénéficié de l'ascenseur social

    La réussite de l'intégration ?
    En qualité de fils d'immigrés algériens (1949), né à Lyon en 1957, et devenu chargé de recherche du CNRS à l'université Paris-Sorbonne, Begag a été fait ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances (2005-2007)
    par Dominique de Villepin, mais il quitta l'UMP, afin de prendre une part active dans la campagne présidentielle de François Bayrou. Il perd encore à la fois les législatives de 2007 et les Régionales de 2010 en Rhône-Alpes. Nous développons en fin d'article.
    Avec Benoît Hamon (porte-parole du PS), ce nomade de la politique franco-algérienne partage aigreurs et refoulement à la frontière de la démocratie élective: aucun n'a reçu de mandat populaire qui légitimerait un tant soit peu sa prise de parole.

    Begag lance un appel



  • Le tee-shirt porté par l'épouse Ribéry,
    à son arrivée en Afrique du Sud
    - en jet privé à 240.000 €,
    pour soutenir l'équipe de France -
    était à l'effigie de ...l'Algérie !


    Le 31 octobre 2010, le journal El-Khabar l’ancien ministre de la République qui déclara que « la colonisation en Algérie comme toutes les colonisations, a été un viol à main armé. De la culture, de la civilisation, des richesses économiques » a invité « les Algériens à cesser de réclamer les excuses et la repentance de la France pour ses crimes ». Pour lui, « le meilleur moyen de servir les intérêts de l’Algérie
    est de former et soutenir une nouvelle génération d’hommes politiques issus de l’immigration algérienne en France, afin de les propulser à l’Assemblée nationale où ils pourront voter des lois favorables à l’Algérie».
    Lien Mediapart

    C'est le même qui lance un appel à la subversion

    « Il faut traverser le périphérique, aller chez les indigènes là-bas, les descendants de Vercingétorix.(…) Il faut casser les portes, et si elles ne veulent pas s’ouvrir, il faut y aller aux forceps. Partout où la diversité n’existe pas, ça doit être une invasion de criquets, dans les concours de la fonction publique, dans la police Nationale. Partout de manière à ce qu’on ne puisse pas revenir en arrière. »

    Bien que sociologue, son analyse de la société française est biaisée
    Begag n'a rien appris au cours de ses pérégrinations. Il occulte volontiers les rapports hommes-femmes dans les quartiers musulmans, où les filles sont contraintes à la pureté par le port du voile (ou seulement du pantalon) et aux yeux baissés, mais où les garçons satisfont leurs pulsions sexuelles auprès des 'sous-chiennes' européennes, seuls ou en bandes et parfois dans des tournantes. « À 16 ou 17 ans, j’ai cherché à entrer dans la société française – ce que je n’avais pas fait dans le bidonville, puisque c’était comme si j’avais été en Algérie – parce que j’ai commencé à chercher à draguer les filles. C’est là que je me suis heurté à cette société qui, justement, protège ses femmes contre l’invasion des étrangers. C’est toujours par la femme que la société se mélange. À l’âge de 16 ou 17 ans ont commencé les humiliations dans les discothèques où j’essayais d’aller avec les copains. Là, j’ai compris que c’était l’Afrique du Sud, l’apartheid, le handicap d’avoir une peau noire, une peau bronzée. » Begag demandera néanmoins la nationalité française en 1989, à l'âge de 32 ans.
    Outrancier, ce maître de recherche veut ignorer que si l'apartheid se traduit par une ségrégation ethnique ou raciale, elle est avant tout une politique institutionnalisée et le parallèle de ce membre du Conseil économique et social (nommé par Raffarin) est donc insultant pour son pays d'accueil.

    Loup blanc du paysage politique

    Azouz Begag a d'abord proposé au PS de figurer sur la liste pour les régionales de 1993, en Rhône-Alpes, mais sa candidature a été rejetée. En 1995, il a ensuite souhaité être tête de liste PS aux municipales dans le 1er arrondissement de Lyon, mais il s'est heurté à un refus du sénateur-maire socialiste Gérard Collomb.


    Begag annonce alors sa candidature comme « divers gauche » à la législative de 1997
    dans la 2e circonscription du Rhône, cette fois, mais la gauche locale se ferme et l'accuse d’être un « sous-marin de la droite ». Si Begag n'est "pas l'arbre qui cache la fôrêt", selon ses termes, récompensés par le Prix de l'humour politique (2006), il est sa propre victime.

    L'ouverture viendra de la droite qui le fait ministre délégué auprès du Premier ministre Dominique de Villepin, chargé de la Promotion de l'égalité des chances (2005-2007).
    Mais c'est alors qu'il déclara (nous répétons !), au gouvernement en 2005 : « Il faut traverser le périphérique, aller chez les indigènes là-bas, les descendants de Vercingétorix… Il faut casser les portes, et si elles ne veulent pas s'ouvrir, il faut y aller aux forceps. Partout où la diversité n’existe pas, ça doit être comme une invasion de criquets, dans les concours de la fonction publique, dans la police nationale … Partout de manière à ce qu’on ne puisse plus revenir en arrière ». Il mettait ainsi le pied de Houria Bouteldja à l'étrier. Porte-parole des Indigènes de la république, elle lança son manifeste en 2005.
    Lien PaSiDupes

    Il ne pouvait qu'entrer en conflit ouvert avec Nicolas Sarkozy
    En octobre 2005, Azouz Begag réagit contre son emploi du terme « racaille ».
    Concernant l'élection présidentielle française, il déclara en novembre 2006 : « Je voterais Dominique de Villepin, même s'il ne se présentait pas ». Et peu après la présidentielle de 2007 et son entretien du 31 octobre 2007 au journal El-Khabar, mais à la veille de la visite du Président Sarkozy en Algérie, Mohamed Cherif Abbés, le ministre des Moudjahiddines (ceux qui livrent un combat - jihâd - au nom de leur religion), déclara que le lobby juif avait ouvert les portes de l’Elysée au président français.
    Lien Libération

    Caution espérée du PC en 1999, Begag refusa la proposition communiste d’être candidat en position non-éligible aux élections européennes. Il se présentera à la législative de 2007 sous l'étiquette MoDem, mais ni dans la 1e, ni dans la 2e, mais dans la 3e circonscription du Rhône, face à Jean-Louis Touraine (PS, élu), le papa de Marisol Touraine. Il sera encore candidat du MoDem aux élections Européennes de 2009, puis tête de liste en Rhône-Alpes aux régionales de 2010. Le quotidien El Watan (La Patrie), proche du pouvoir algérien, estimera alors que « Le Lyonnais apparaît ainsi comme le seul Franco-algérien à accéder à cette haute candidature, et le seul représentant de la "diversité" à ce niveau ».

    Aujourd'hui, Begag est passé au mouvement de Dominique de Villepin
    , République solidaire (juin 2010) qui accueille une taupe à la solde de l'étranger.

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