POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

dimanche 31 octobre 2010

Bourg-en-Bresse: Delanoë se fait recevoir par des pro-palestiniens

L'élu socialiste est interdit de parole en territoire palestinien socialiste

Le maire socialiste de Paris, né en Tunisie, Bertrand Delanoë, était annoncé à Bourg-en-Bresse (Ain, dans la région Rhône-Alpes) vendredi 15 octobre.
Il y a animé en soirée une réunion publique que la section burgienne du Parti socialiste voulait consensuelle: le maire Jean-François Debat est socialiste. Elle devait être consacrée à l'âge de la retraite, mais le sujet n'est pas assez important pour une certaine catégorie de la population.

Car Delanoë a été pris à partie par des militants de Free Palestine qui lui reprochent son soutien à la politique israélienne.

VOIR et ENTENDRE une scène de haine raciale:



Compte-rendu de La Voix de l'Ain

"Bertrand Delanoë agacé, Jean-François Debat déconfit, des militants socialistes désemparés. C’est l’image qui restera du meeting du maire de Paris, vendredi 15 octobre à la Maison des jeunes et de la culture (MJC). La section burgienne du Parti socialiste avait voulu marquer sa rentrée politique en invitant un « ténor », présidentiable en puissance, et ami du maire de Bourg. Un buffet-concert devait même clore la soirée.

Mais la « fête » espérée a tourné au fiasco par la faute d’une dizaine de partisans de la cause palestinienne, venus invectiver l’orateur, coupable à leurs yeux « de défendre la cause sioniste ». Ces étudiants lyonnais ou burgiens, pour la plupart engagés dans le mouvement Free Palestine, avaient préparé leur « coup ». Pressé par un timing serré - venu en train, la grève des cheminots le contraignait à écourter son passage à Bourg - Bertrand Delanoë n’avait qu’une quarantaine de minutes, montre en main, pour livrer son discours dans une salle pas entièrement pleine. Au bout du compte, le maire de la capitale, n’a pu s’exprimer sereinement qu’une petite dizaine de minutes. À plusieurs reprises, il a été interrompu par ses détracteurs.

Invectives

À peine était-il installé à la tribune, qu’un jeune homme se levait dans le public pour pointer un doigt accusateur, « non Monsieur le maire de Paris, vous n’êtes pas le bienvenu à Bourg-en-Bresse ! » Et ce « chahuteur » d’accuser Bertrand Delanoë : « vous avez fait citoyen d’honneur de la ville de Paris un soldat d’occupation israélienne, Gilad Shalit (NDLR : actuellement détenu par le Hamas, groupe armé palestinien), dont l’armée a tué 1 400 hommes, femmes et enfants lors des massacres à Gaza en 2008. Vous avez aussi inauguré une place en faveur du chef de l’État, David Ben Gourion, à l’initiative du massacre et de l’expulsion de 800 000 Palestiniens en 1948… ». Un autre militant a poursuivi sa charge, invectivant aussi Jean-François Debat, « qui accueille ainsi un partisan sioniste dans notre ville alors qu’il refuse inlassablement de rendre Salah Hamouri citoyen d’honneur, pourtant originaire de Bourg-en-Bresse et emprisonné depuis 5 ans par les forces israéliennes sans aucun motif valable ».

Sur le net

Quittant son pupitre pour se rapprocher de son accusateur, Bertrand Delanoë a réagi fermement mais dignement à ces violents propos, réfutant toute démarche partisane dans ses actions. « Je suis en contact avec les Palestiniens. Paris est en amitié avec La Palestine, nous aidons à la réalisation d’un projet d’adduction d’eau à Jéricho. Mais je veux la paix pour les deux États, palestinien et israélien ». Une autre voix s’est alors élevée dans le public, scandant « criminel ! » Courroucé [sic], le maire de Paris a alors rétorqué : « je me bats pour la liberté des deux peuples, et ça, ça vous emm… » Venus visiblement, non pas pour débattre, mais bien pour déstabiliser la réunion, les acteurs de BDS
[ Boycott Désinvestissement Sanctions, contre l'Apartheid israélien] ont continué leur pilonnage verbal face à Bertrand Delanoë dénonçant leur attitude « incorrecte et antidémocratique ». Outrés par le procédé, plusieurs auditeurs de gauche ont essayé de faire taire ces « intrus ». Et quelques militants socialistes, à l’instar de l’ancien maire André Godin, ont tenté d’éconduire les perturbateurs hors de la salle. En vain, d’autres ont pris le relais. Caméra en main, une jeune femme a filmé l’action de ses complices, avec l’objectif de la « faire tourner sur le net » [Mais le Net a bloqué le buzz !]. Sur l’estrade, Jean-François Debat, médusé, devait peut-être regretter de ne pas avoir suffisamment pris au sérieux l’avertissement de l’un de ses collaborateurs. Quelques jours auparavant, et après avoir visionné le site internet de BDS, ce conseiller avait avisé des risques pesant sur la réunion de ce vendredi. « Pas à Bourg », s’était-il entendu répondre dans l’entourage du maire…

La liberté d'expression est-elle confisquée en France ?

LePost conclut très finement que Delanoë a été privé de buffet...
Buffet halal !

Aux Maldives, les Français sont des porcs !

Cécile Duflot (Verts) y passe ses vacances...

Porcs ou 'sous-chiens' ?

Les débats télévisés révèlent leurs participants et sont un bon indicateur de l'état de la France et des sentiments de sa population. Ainsi, la diversité apparaît-elle à l'occasion sous un angle moins flatteur que l'image d'Epinal que nous vend la gauche irresponsable.
Quelle est la face véritable de la diversité: celle véhiculée par Malek Boutih ou par Houria Bouteldja (Collectif féministe les Blédardes) ?

Selon la porte-parole des Indigènes de la République, née en Algérie en 1974,
« Il faut éduquer les sous-chiens, les blancs »

VOIR et ENTENDRE ce cours de ré-éducation politique:


Qu'est-ce qu'être Français, selon un Indigène de la République ?
Parmi les soutiens anti-sionistes à ce mouvement politique financé par la dette publique qu'en travaillant jusqu'à 62 ans (ou plus) nous contribuerons à résorber pendant que d'autres en vivent:

REVOIR et RE-ENTENDRE cet extrait de la même video:


Pour ces propos, l'AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne : son lien) a porté plainte le 10 mai 2010 devant le tribunal de Toulouse et Houria Bouteldja est mise en examen pour « injure raciale » suite à son emploi du terme « sous-chiens ».
Lien PaSiDupes
Le NPA du trotskiste Olivier Besancenot a apporté son soutien à Bouteldja: « Toutes les occasions sont bonnes pour propager le racisme et stigmatiser, avec violence, les musulmans

Cette républicaine modérée a en outre déclaré:
- du Hamas et du Hezbollah:
« Le Hamas et le Hezbollah sont des mouvements de résistance qui résistent... j'affirme haut et fort que ces deux mouvements sont des mouvements de résistance ; c'est clair, net et précis. »
- à propos du fondateur du Hamas: « Le cheikh Yassine est un anticolonialiste qui a lutté contre le colonialisme israélien. Tous les anticolonialistes sont les bienvenus. »

En 2008, le magazine Marianne a accusé le mouvement de distiller un discours fondé sur « la rancoeur et la haine ».
Lien Marianne2: Et maintenant, les nouveaux racistes ! (26 février2005)

Outre le racisme anti-blanc des Indigènes de la république dénoncé par l'hebdomadaire Marianne à la suite de l'appel de ce parti anti-« souchiens », souchiens étant considèré par l'hebdomadaire comme un jeu de mot avec « sous-chiens », le philosophe Alain Finkielkraut s'est élevé contre l'anti-sionisme de ce parti raciste protégé du MRAP et de la LDH.

VOIR et ENTENDRE la video suivante pour en savoir plus sur les Indigènes de la République, dont la porte-parole Houria Bouteldja était reçue (en présence d'Abdennour Bidar), par Frédéric Taddéi (ex-Radio Nova) dans Ce soir ou jamais sur France 3, en juin 2010):

Finkielkraut crucifie une indigène envoyé par Ben-Yehuda. - L'info video en direct.

Ces videos lèvent le doute éventuel sur l'ambiguïté entretenue par les variations orthographes: souchien/sous-chien.

Pour faire bonne mesure, ajoutons que les Indigènes de la République souhaitent « dénationaliser » l'Histoire de France afin de la réinsérer dans l’histoire du monde et se positionnent contre la loi interdisant le port des signes religieux ostensibles à l'école, considérant qu'il s'agit d'une pratique « néo-coloniale ».

Les Maldives, où la population musulmane adore les Français

L'article de 20 Minutes, en date du 29 octobre 2010:

D'autres couples se sont aussi fait insulter

D'après le vice-président de l'Association des professionnels du tourisme des Maldives, les incidents envers les touristes «ne sont pas rares».

Mahrouf Zakir, vice-président de l'Association des professionnels du tourisme des Maldives, ne mâche pas ses mots pour qualifier les insultes et moqueries dont deux touristes suisses ont été victimes le 11 octobre.
Interrogé par le quotidien maldivien «Minivan News», il affirme que ce type d'incident est «malheureusement très fréquent, pas seulement dans Vilu Reef (ndlr: l'hôtel où le couple a été insulté), mais aussi dans les stations balnéaires de très haut de gamme». «J'ai déjà vu des cas similaires, pas juste lors de cérémonies de mariage, mais aussi durant des chansons d'anniversaire», a-t-il déclaré. «C'est vraiment stupide de faire des choses comme ça.»
Mahrouf Zakir ne pense pas que ce phénomène soit nouveau. Il prend pour exemple la vidéo dans laquelle le couple suisse est victime d'insultes: «Si vous regardez la vidéo du Vilu Reef il y a 15 personnes debout autour de la cérémonie, et beaucoup plus de gens dans le fond. La direction de l'hôtel doit avoir été mise au courant.» De nombreux établissements huppés ont effectivement interdit aux membres de leur personnel maldivien de parler en dhivehi (ndlr: la langue locale) devant des touristes.
«Ils font cela pour le plaisir»
Pour autant, Mahrouf Zakir ne veut pas jeter la pierre à ces employés indélicats. «Je sais que c'est difficile à croire, mais les travailleurs ne font pas cela par manque de respect pour l'invité. Ils ne pensent pas si loin. Je sais que cela n'a pas de sens, mais ils le font pour le plaisir, car ils savent que les clients ne comprennent pas.» Il estime qu'une démarche de sensibilisation envers le personnel est indispensable pour éviter que ce genre de problèmes perdure.
Pour sa part, le ministre maldivien des Affaires Étrangères a expliqué qu'il avait été «horrifié» par cette vidéo. «Mais je n'ai pas pu la voir en entier car mes enfants étaient à côté de moi», raconte-t-il. «Et je ne voulais pas qu'ils entendent tous les gros mots qui ont été prononcés.»
De son côté, le ministre du tourisme, Ismail Yasir, a indiqué qu'il était «très préoccupé» par l'impact que cet incident pourrait avoir sur la réputation des Maldives. Il a également demandé aux enquêteurs de déterminer si la pratique était courante.
Malgré les insultes à caractère religieux, Yasir rejette les spéculations sur une possible montée de l'extrémisme dans son pays, illustrée pour certains par la vidéo. «Cela a un impact énorme sur notre réputation, mais je tiens à rassurer les gens. Le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour s'assurer que cela ne se reproduise pas.»
Lien 20 Minutes

L'article Internet de France Info, le 29 octobre:br>
Maldives : des touristes français traités de "porcs" pendant leur mariage

L’homme qui a célébré le mariage a été arrêté. Il avait insulté, dans la langue locale, le couple de Français qu’il était en train de "marier" dans un palace de l’archipel. Face au ramdam provoqué par la vidéo, sous-titrée en anglais et postée sur YouTube, les autorités des Maldives cherchent à préserver leur industrie touristique…
Une cérémonie de renouvellement des vœux de mariage dans un hôtel de luxe des Maldives : les touristes sont nombreux à choisir cet archipel de l’océan Indien à majorité musulmane, pour vivre ou revivre leur lune de miel.
A l’hôtel Vilu Reef, un officiant célèbre la cérémonie de ce couple de nationalité française selon des sources au sein du milieu touristique. La litanie a tous les aspects d’une prière, mais elle est en réalité truffée d’insultes à caractère religieux. "Vous êtes des porcs. Les enfants que vous aurez de ce mariage seront tous des bâtards de porcs. Votre mariage n’est pas valable. Vous n’êtes pas le genre de personnes qui peut avoir un mariage valable. L’un de vous est un infidèle, l’autre aussi est un infidèle et nous avons raison de (le) croire, un athée", déclame notamment le célébrant.

« Vous êtes des porcs. Les enfants que vous aurez de ce mariage seront tous des bâtards de porcs. Votre mariage n’est pas valable. Vous n’êtes pas le genre de personnes qui peut avoir un mariage valable. L’un de vous est un infidèle, l’autre aussi est un infidèle et nous avons raison de (le) croire, un athée. »
La femme, en robe de mariée et un bouquet à la main, et son mari, souriant, écoutent les injures sans en comprendre le moindre mot.
A la fin de la cérémonie d’une petite dizaine de minutes (voir la vidéo ci-dessous), le couple échange des alliances sous les applaudissements des employés, avant d’aller planter un cocotier sur la plage.
La vidéo, postée sur YouTube et sous-titrée en anglais, a été visionnée par plus de 220.000 internautes.
Très embarrassées, les autorités des Maldives déclarent prendre l’affaire au sérieux. L’officiant et un employé de l’hôtel ont été arrêtés, présentés à la justice et placés en détention pour cinq jours. L’enquête se poursuit.
(Gilles Halais, avec agences)
Lien France Info
Lien video YouTube

Cécile Duflot choisit les Maldives

"Bonjour, le bilan carbone !"
Le parti Chasse, Pêche, Nature et Tradition (CPNT) a critiqué les contradictions des Verts et la "championne des donneurs de leçons en matière écologique", partie en vacances avec le "mode de transport le plus polluant qui soit !".

VOIR et ENTENDRE C. Duflot qui explique sur Europe 1 que son séjour aux Maldives lui était offert par son ami, sans doute pour un renouvellement des promesses du mariage !...:

Duflot : "On ne va pas aux Maldives à pédalo" envoyé par Europe1fr. - L'info video en direct.

Lien PaSiDupes

Elle n'est pas une écolo sectaire, mais est-elle un « porc » de Français ?

Les adolescentes s'approprient la violence: multiplication des agressions

Conflans-Sainte-Honorine: passage à tabac à sept pour un portable

Passée à tabac à la gare Fin-d’Oise de Conflans-Sainte-Honorine

En pleine journée, vers15h15, une jeune femme de 20 ans a été passée à tabac sur les quais. C’est là que les forces de l’ordre, appelées à la rescousse, l’ont découverte, baignant dans une mare de sang, le nez cassé. La victime a été conduite à l’hôpital de Pontoise où elle a été soignée.

Les agresseuses étaient des adolescentes

Les sept adolescentes de la bande, âgées d’une quinzaine d’années, se sont emparées de son téléphone portable et ont pris la fuite disparu en sautant dans le train de Pontoise (Val-d’Oise).
« Je n’ai jamais assisté à un tel déchaînement de violence », confie Sabrina, 16 ans. L’ado s’étonne d’entendre que des filles ont agressé une autre fille dans la gare pour la voler. « J’ai du mal à croire une chose pareille. Je pense qu’il y a dû avoir une embrouille. Peut-être un regard, ou elles se connaissaient », avance-t-elle.
« Depuis quelques années, on a une vraie appropriation de la violence par les filles, précise une source proche de l’affaire. Dans les Yvelines, ça n’arrive presque jamais mais, ailleurs en Ile-de-France, c’est devenu une réalité. »

La presse n'en a rien su

"Pour autant, les voyageurs ne prennent pas le train la peur au ventre ", assure Le Parisien, seul journal à rendre compte.

Du côté des employés de la gare, cette affaire n’est qu’un épisode de la vie quotidienne. « Ici, il y a des bandes qui traînent, surtout le soir, confie un cheminot. On a régulièrement les gars de Chanteloup qui viennent créer des incidents. Depuis quatre semaines, on a déjà eu cinq agressions d’agents SNCF. Mais des bandes de filles, on n’avait encore jamais vu ça. »
Les enquêteurs du commissariat ont commencé à travailler à l’identification des ados et attendaient que la victime vienne déposer plainte.

Appropriation de la violence par les filles

Les faibles filles ont été identifiées
Les six petites jeunes filles ont entre 13 et 17 ans et se font surnommer les Black Boucantes. Domiciliées à Chanteloup-les-Vignes, Andrésy et Triel et constituées en bande, afin de commettre des vols avec violences.

Elles ont sévi dans deux gares du département
Le 19 février, à la gare de Conflans-Sainte-Honorine, comme nous le savons. C'était un vendredi, un jour probablement sans cours...
Elles récidivent le 9 avril en gare de Triel : même déchaînement de violence à l'encontre d'une jeune mineure qu'elles frappèrent à coups de poing et de pied, dans le but de lui dérober son iPod et n'hésitant pas à la laisser au sol.

Le mode opératoire de ce gang d'adolescentes
Lors de leur garde à vue, ces collégiennes ont reconnu avoir créé cette bande il y a trois à quatre mois pour affronter d'autres groupes de filles.
Elles agissent en bande. « Elles sont très bien organisées. Leur bande est parfaitement hiérarchisée, avec un chef: une jeune mineure de 17 ans, qui a déjà eu des démêlés avec la police. Mais, contrairement aux garçons, les filles ne s'identifient pas à une cité.
La chef de gang donne rendez-vous aux autres filles par SMS pour commettre des agressions ou affronter d'autres bandes de filles, notamment à Argenteuil (Val-d'Oise). Ensuite, en fonction de leurs disponibilités, les filles rejoignent le groupe.

La videosurveillance ne sert à rien ?
L'enquête policière a ainsi permis d'identifier, notamment grâce au système de vidéosurveillance installé dans les gares, que trois de ces jeunes filles avaient participé à l'agression du 19 février, quatre à celle de Conflans.
Elles avaient prévu d'en découdre prochainement avec des adolescentes du Châtelet à Paris

Leur champ d'action
Deux ont été reconnues comme étant les auteurs d'un vol à Herblay (Val-d'Oise) outre les Yvelines ou Paris.
Ces jeunes ont été présentées au parquet pour vols avec violence.
Confessions d'un gang de filles: lien France Soir (juin 2010)

Et la politique de prévention, ça donne quoi ?

Ce phénomène de bande au féminin est suivi avec beaucoup d'attention par la police.
Depuis début 2010, elle a recensé la constitution de trois bandes différentes dans le secteur de Conflans.
Certaines ont également été reconnues sur des vidéos en train de participer à un affrontement entre jeunes à La Défense (Hauts-de-Seine).

Le maire PS de la ville de Conflans (Yvelines) est Philippe Esnol (1954), un proche de Jean-Paul Huchon, président socialiste du Conseil régional d'Île-de-France.

samedi 30 octobre 2010

Le policier-casseur de Mélenchon et Thibault serait l'un de leurs miltants


Le casseur "ninja" a été arrêté

Désinformation: la gauche -relayée par la presse- accusait la police

Depuis plusieurs jours, une polémique s'était répandue dans la presse accusant la police de recéler des casseurs dans ses rangs.
Une vidéo a fait grand bruit, non pas seulement sur l'Internet, mais aussi à la télévision et dans les quotidiens. Elle montrait des casseurs ultra-violents, participant à la manifestation syndicale du 16 octobre, boulevard Diderot à Paris, attaquant une banque. Un homme cagoulé et armé d'un bâton donne un coup de pied de karaté dans le dos d'un Parisien alors que celui-ci tente d'empêcher un troisième individu de casser la vitrine de l'agence.
Paris Match avait publié les photos de l'un d'entre eux -masqué et cagoulé - qui s'en était pris sauvagement à ce passant qui tentait de s’interposer.

=> Le président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, avait saisi l'occasion de ces images pour affirmer que certains casseurs étaient des… policiers.
Le dimanche 24 octobre sur i-télé, Jean-Luc Mélenchon accusait les policiers d'"infiltrer" les manifestations contre la réforme des retraites et de s'être déguisés en casseurs, avant de remettre le brassard de police.

VOIR et ENTENDRE Mélenchon en pleine diffamation, mais aussi inciter (dès le début de la video) les policiers "républicains" à "marquer une distance avec les ordres" qui leur sont donnés et donc à se rebeller:


=> Bernard Thibault, le patron de la CGT, syndicat proche du PCF, avait soutenu la thèse du meneur politique, allié du PCF au sein du Front de gauche.
Les images, qui tournent en boucle sur Internet depuis plus d'une semaine, avaient donné lieu à de nombreux commentaire d'internautes qui exprimaient des doutes sur l'identité des casseurs présents dans les cortèges. Les forums Youtube et Dailymotion servirent à soupçonner les deux casseurs filmés d'être des policiers en civil infiltrés. Les militants s'étaient passé le mot pour accuser la police de provoquer les 'vrais' casseurs et de casser l'image de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Après Mélenchon, Bernard Thibault a sauté sur le buzz pour relayer cette hypothèse non démontrée. Mercredi, le leader de la CGT évoqua en effet dans «Libération» «des policiers en exercice camouflés sous des badges syndicaux».

Les réactions de syndicats de police
Le syndicat Unité police SGP-FO fut reçu par Brice Hortefeux et Nicolas Comte, son secrétaire général, expliqua: "Nous avons demandé au ministre qu'il nous défende après les propos scandaleux de Jean-Luc Mélenchon. Brice Hortefeux nous a dit qu'il allait le faire".
Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie qualifia les propos du leader du Parti de Gauche d' 'inacceptables' et d''intolérables'. « Ces propos sont scandaleux. Brice Hortefeux nous a assuré qu'il allait fermement les condamner. »

Puis Nicolas Comte, le secrétaire général du syndicat de gauche radicale Unité police SGP-FO, suggéra d'épargner le patron du Parti de gauche: "La plainte contre Jean-Luc Mélenchon n'est pas forcément une bonne chose. Ça lui aurait fait de la pub". "Il faut mettre fin à ces rumeurs infondées. Les policiers ne font pas monter la pression, c'est un fantasme. Et Jean-Luc Mélenchon rajoute de l'huile sur cette polémique". Quant à Patrice Ribeiro, il rapporte que "le ministre nous a dit que la surmédiatisation était à prendre en compte". Et de rappeler: "On a notamment beaucoup parlé du lycéen de Montreuil. Et qui a parlé de cette lycéenne de Chelles, qui a perdu un oeil par une pierre lancée par un casseur ?"

Le policier infiltré est en fait un gauchiste

Le pot aux roses
Jeudi matin, les casseurs présumés des agressions de la vidéo ont été interpellés et c’étaient… des militants d’extrême gauche.

VOIR et ENTENDRE la scène de violence attribuée à des policiers "infiltrés" par la mouvance anarchiste qui sévit sur l'Internet et reprise à l'envi par Mélenchon et Thibault:

L'homme de la video ci-dessus avait rapidement été baptisé "le ninja", pour le saut qu'on le voit exécuter sur les images filmées par l'agence Reuters, à l'origine de l'intox.
Cet homme, suspecté d'être un "policier casseur", a été interpellé aujourd'hui dans un squat du 20e arrondissement de Paris, révèle Europe 1.

Agé d'une trentaine d’années, il a été indentifié comme un casseur suspecté d’être un policier infiltré dans la manifestation.
Il fait en réalité partie d’une mouvance autonome-anarchiste.
La BRI (Brigade de recherche et d'intervention) et la BAC (Brigade anti-criminalité) le recherchaient depuis plusieurs mois pour des dégradations de boutiques. Lors de son arrestation, l'homme portait des habits similaires à ceux dont il est vêtu sur la vidéo. Il devrait maintenant être interrogé par la police sur les dégradations pour lesquelles il était recherché et sur les manifestations.

La gauche devrait se garder de toute généralisation hâtive

« Ce n'est pas la première fois qu'on voit des choses comme celle-là. »
, affirmait Mélenchon sur i-télé.
La vidéo exploitée par Reuters, et à sa suite par Mélenchon et Thibault, s'est retournée contre les manipulateurs. Le casseur a été identifié grâce à une vidéo Reuters et suite à des photos prises par des policiers en civil.
A partir de cette video, la gauche vertueuse avait extrapolé. Elle s'était crue en position d'accusatrice et avait généralisé cette pratique.
Pourtant experts en infiltration de l'administration par ses militants et en organisation de fuites à destination d'organes de presse qui se posent en professionnels de l'investigation propre, les syndicats et les partis d'extrême gauche se trouvent pris à leur propre piège.

Cette manipulation de l'opinion est une atteinte à la démocratie

Jean-Luc Mélenchon et Bernard Thibault s'en sont pris à la police et l'ont insultée. Ils ont également mis en cause un ministre de la République.
Or, Brice Hortefeux ne portera pas plainte contre Jean-Luc Mélenchon après ses propos contre les policiers qu'il accuse de s'être déguisés en casseurs. Le ministre de l'Intérieur ne souhaite "ni faire de la publicité pour le leader du Parti de Gauche, ni le victimiser", explique un syndicaliste policier au misérable site LePost.

Jean-Luc Mélenchon affirme auprès de ce site que "ce sont les journalistes qui ont abordé le sujet des policiers casseurs". Il avait pourtant affirmé que les pseudo-
policiers-casseurs « ont des ordres; ce sont des fonctionnaires; ils obéissent »

Dans la catégorie des menteurs, une demande de pardon de l'amère Royal ne ferait en rien oublier le complot anti-républicain, puisqu'elle-même nie avoir appelé des ados à manifester dans la rue. Lien PaSiDupes
Quant à Martine Aubry, il ne faut rien en attendre, puisqu'elle ne voit rien, n'entend jamais rien et se fait constament contrer par Benoît Hamon, lequel a préféré, pour une fois, ne pas s'exprimer...
Les accusateurs doivent des excuses publiques.

Tous les bloqueurs de raffineries votent la fin de prises en otages

Retour à la normale de la distribution en début de semaine
Vendredi, les dernières raffineries mobilisées ont toutes voté la reprise du travail. Les bloqueurs ont pris leur weekend pour se reposer... La situation dans les stations-services devrait donc s'améliorer et le surcoût lié à la pénurie devrait également disparaître. Le gaspillage sera en revanche à la charge des Français.

Les bloqueurs débloquent

  • L'approvisionnement en carburants va « connaître un retour à la normale au début de la semaine prochaine", avec pour conséquence une baisse des prix à la pompe, a déclaré samedi Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip). "Il y aura encore quelques points localisés de difficultés jusqu'au milieu de la semaine prochaine", a-t-il ajouté.
    La fin de la grève dans les terminaux pétroliers de Marseille et du Havre, va permettre de relancer l'approvisionnement en brut des raffineries françaises.

    Au lendemain d'une journée d'action marquée par un net repli, les salariés du secteur pétrolier, notamment ceux de Total en pointe dans les grèves contre la réforme des retraites, ont voté vendredi la reprise et commencé le long processus de redémarrage des installations.
    Ce fut d'abord la raffinerie de Gonfreville, les terminaux du Havre, puis le site de Dunkerque qui ont décidé de cesser la grève après plus de deux semaines de conflit. Imités dans l'après-midi par leurs collègues de Donges (Loire-Atlantique), Feyzin (Rhône) et Grandpuits (Seine-Maritime). Enfin, les salariés des terminaux pétroliers de Marseille-Fos, en conflit depuis 33 jours au sujet de la réforme portuaire, ont décidé le déblocage des sites, alors que 80 navires chargés d'hydrocarbures sont en attente dans la rade du port.
    Un porte-parole de la direction de Total a indiqué que "les expéditions de produits (déjà raffinés) vont reprendre immédiatement" et que "les procédures de redémarrage des raffineries vont être amorcées".
    Seize navires étaient en cours de déchargement samedi matin sur les terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et Lavera (Bouches-du-Rhône), débloqués vendredi par des agents de la CGT après un mois de grève.
  • Reprise de la production dans toutes les raffineries
    La reprise du travail permettra le retour à une production normale de carburants, qui prendra entre trois et sept jours suivant les sites, le temps de procéder au redémarrage total des installations.

    Si le secteur pétrolier reprend le travail, tout comme à la SNCF (2,6% de grévistes selon la direction vendredi) ou dans la collecte des déchets, des actions surprise sur les routes continuent dans la lancée des derniers jours. La CGT s'estime victorieuse

    Les six raffineries des autres pétroliers (Petroplus, Esso, Lyondellbasell, Ineos) ont aussi cessé la grève. "Nous ne sommes pas passés loin de l'objectif, il a manqué quelques catégories professionnelles en plus dans la grève", a jugé le coordinateur CGT chez Total, Charles Foulard, l'homme au bonnet rouge, alors que les raffineurs ont été le fer de lance des grévistes dans la contestation de la réforme.
    Pour le responsable cégétiste, "les syndicats ont gagné la bataille des idées" car leurs "argumentations sur la possibilité d'avoir une autre réforme, notamment sur le financement, ont été entendues".
    Malgré la "victoire", des excités poursuivent la lutte
    Vendredi, une plate-forme logistique d'une zone industrielle près d'Aix-en-Provence a été bloquée à l'aube. "La réforme n'a toujours pas été promulguée, donc on se bat encore", a déclaré Yann Manneval, un responsable CGT.
    A Toulouse, une cinquantaine de personnes étaient rassemblées à midi devant le MEDEF pour un pique-nique revendicatif.
    A Amiens, le dépôt de bus a été bloqué, après une journée d'action qui n'aura réuni dans la rue qu'entre 560.000 manifestants (ministère) et presque deux millions (CGT), contre 1,1 à 3,5 millions le 19 octobre, les syndicats prenaient en compte ce reflux .
    "Le gouvernement a perdu la bataille de l'opinion qui soutient ce mouvement", a assuré vendredi François Chérèque, le leader de la CFDT.
    Jean-Claude Mailly, son homologue de FO, a évoqué des "traces profondes" et un "esprit de résistance" qui va se retrouver "dans les entreprises et les administrations".

    L'économie française paie les pots cassés

    En ce qui concerne les prix, "les éléments de surcoût dus à l'importation de carburant et à la logistique vont disparaître dans le courant de la semaine prochaine", a par ailleurs affirmé J.-L. Schilansky, qui évalue ce "surcoût" entre 3 à 8 centimes le litre. La remise en route du raffinage et de la distribution va mettre plus de temps, "entre quelques jours et quelques semaines", a encore précisé le président des pétroliers français.

    Le coût des grèves
  • Pour l'Union française des industries pétrolières (Ufip), il est évalué à "des centaines de millions d'euros" pour le secteur.
  • Total a chiffré à 100 millions d'euros le coût pour le groupe français. Aucun jour de grève ne sera payé, puisque le système des trois huit permet de bloquer par roulement, sans se déclarer géréviste.

    Le coût et le surcoût
    Le coût pour les salariés
    Les syndicats assurent qu'ils comptent sur leur solidarité interne et les dons envoyés par des citoyens pour couvrir une partie des heures non travaillées et soutenir, semble-t-il, les grévistes "qui gagnent peu d'argent"...
    Le montant de la collecte de dons, par le Front de gauche (le PCF de Pierre Laurent, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et la Gauche unitaire de ) samedi 23 octobre devant le centre Beaubourg, n'a pas été communiqué.
  • Le coût pour les Français défavorisés comme les autres
    La facture de la grève s'élève à «entre 200 et 400 millions d’euros par jour», selon Christine Lagarde.
    Ardoise totale: de 1,6 à 3,2 milliards d’euros pour huit jours de perturbations.
    Sur Europe 1, la ministre de l’Economie appelle à ne pas enrayer la reprise économique, en laissant «sa chance à la France qui est sortie de la crise dans des conditions plutôt bonnes». «Il ne faut pas aujourd’hui peser sur cette reprise avec des mouvements qui sont douloureux pour l’économie française et très douloureux pour un certain nombre de PME», implore Lagarde.

    Argument que reprend la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), en des termes nettement moins diplomatiques: «La reprise qui semblait poindre s’éloigne au fur et à mesure que la chienlit s’installe». Selon son estimation, le coût des grèves atteindrait «plus de 4 milliards d’euros pour l’économie française». D’où cette demande du Medef, principale organisation patronale, qui s’est alarmé dimanche de « la gravité de l’impact sur l’économie » du conflit social, d’un moratoire sur le paiement de charges pour les entreprises «déjà fragilisées par la crise».

    S’inquiétant «des actes de radicalisation qui mettent en cause le bon fonctionnement de notre économie», le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre, appelle, lui, le gouvernement à continuer d’«empêcher», selon l’expression consacrée, «une prise d’otage des citoyens, d’actifs de ce pays qui veulent simplement circuler et travailler librement». Formule déjà employée par Nicolas Sarkozy, jeudi dernier pour mettre en garde les grévistes: «En prenant en otage l’économie, les entreprises et la vie quotidienne des Français, on va détruire des emploisLire PaSiDupes sur les dommages collatéraux des blocages
    «Un pays qui est bloqué et qui n’a plus d’approvisionnement de pétrole (...) chaque jour détruit plus de 1.500 emplois», avait même précisé Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi, la semaine dernière.

  • vendredi 29 octobre 2010

    Nervis, casseurs, service d'ordre syndical ou policiers infiltrés ?

    L'opposition nous prend-elle pour des billes ?

    L'opposition va trop au cinéma

    Si au nombre de participants aux grèves et aux manifs, selon les syndicats, on retire, outre les passants et les journalistes, le nombre de casseurs, de nervis, de membres des services d'ordre syndicaux et de policiers infiltrés, obtient-on le nombre de manifestants, selon la préfecture ?

    Jean-Luc Mélenchon a lancé une polémique sur l'éventuelle présence de « policiers-casseurs » lors des dernières manifestations. Selon le président du Parti de gauche, certains fonctionnaires auraient reçu des « ordres » pour infiltrer les cortèges et se transformer en vulgaires casseurs. On doit pouvoir lui faire confiance, puisque le patron du Parti de gauche allié au PCF, est sénateur : c'est donc un notable...
    Mais, ne voilà-t-il pas qu'après Jean-Luc Mélenchon, mais très spontanément, un autre acteur politique de premier plan a alimenté la controverse hier jeudi. Bernard Thibault, patron de la CGT, donc très proche du PCF, lui-même proche du camarade sénateur, a non pas apporté des preuves, mais abondé.

    A l'unison de Jean-Luc Mélenchon dans un entretien à ...« Libération », Bernard Thibault à son tour, a dénoncé le supposé rôle « des policiers en exercice, camouflés sous des badges syndicaux » lors des récentes manifestations contre la réforme des retraites. L'idée n'est pas originale, mais n'aurait pu germer naturellement dans des esprits syndicalistes parfaitement incapables de se travestir en policiers provocateurs, soyons rassurés.
    Des accusations scandaleuses, s'est indigné Brice Hortefeux.
    « Ce n’est qu’un retour aux vieilles ficelles de l’extrême gauche où, lorsque l’on a pas d’idées, on tape sur la police », a fermement réagi hier le ministre de l’Intérieur, alors que les différents syndicats de police avaient déjà condamné, la veille, les propos de Mélenchon. « Je déplore cet effet de mode selon lequel on invente chaque jour des polémiques contre les forces de sécurité, a ajouté Hortefeux. Je n’accepterai pas que l’on mette en cause la déontologie de la police républicaine. »

    Ni Mélenchon, ni Thibault n’était hier en mesure d'étayer ses accusations

    Les infiltrés
    Le monde policier a, en revanche, formellement repoussé les attaques. « Envisager qu’un chef de service puisse donner l’ordre à ses policiers de se transformer en casseurs est inconcevable, estime Jean-Louis Fiamenghi, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Michel Gaudin qui a eu à gérer les rassemblements les plus importants ces dernières semaines en France. Toutes les couches de la société sont aujourd’hui représentées au sein de la police. Une telle affaire filtrerait obligatoirement. »

    Agit-prop des extrémistes archaïques
    L’ancien patron du Raid reconnaît qu’« aujourd’hui, encadrer les manifestants comme on le faisait il y a trente ou quarante ans n’est plus possible. » De fait, l’infiltration de policiers en civil au sein des cortèges est devenue une réalité, et même la meilleure arme pour lutter contre les débordements, se défendent les responsables policiers et syndicaux. « L’objectif est de pouvoir exfiltrer les fauteurs de troubles et d’assurer la sécurité des manifestants », argumente Jean-Louis Fiamenghi.

    B. Thibault n'a pas de nervis à la CGT ?

    Devoir de mémoire
    Les violences infligées aux immigrés clandestins par le PC ou la CGT, c'est une vieille tradition.

    =>A Vitry-sur-Seine, le maire communiste envoya un bulldozer chasser des immigrés du foyer Sonacotra local.
    VOIR et ENTENDRE


    Communistes expulsant des immigrés

    => A Montigny-les Cormeilles aussi, Robert Hue, le maire PCF (et futur Pierre Laurent actuel) stigmatisa un immigré marocain soupçonné de trafic de drogue. La Fédération PS et la Ligue des Droits de l'homme (LDH) s'éleva contre la dénonciation calomnieuse et la diffamation.
    Lire l'article de PaSiDupes
    VOIR et ENTENDRE:

    Nervis ou vigiles ?
    En 2009, encore récemment donc, des sans-papiers se sont fait évacuer de la Bourse du travail rue Charlot (Paris IIIème) par des vigiles de la CGT, le 24 juin.
    =>Lire PaSiDupes
    VOIR et ENTENDRE :
    « CGT collabos !»


    Vigiles ou nervis ?
    Richard Moyon, membre du Réseau éducation sans frontières (RESF) précisa alors que, la veille, après 14 mois d'occupation, la CGT avait appelé la police pour déloger plusieurs dizaines de sans-papiers de la Bourse du travail où le syndicat règne en maître. Selon la CGT, les sans-papiers demandaient "une aide à la régularisation de leur dossier" mais leur coordination avait refusé "toutes les propositions" syndicales.
    Or, les choses ne sont jamais aussi simples que ce qu'en dit la CGT, car, dans un communiqué, la coordination nationale des sans-papiers avait de son côté fait état d'une intervention d'"une centaine de nervis du service de sécurité de la CGT portant des cagoules, armés de barres de fer, de bâtons, de gaz lacrymogènes" pour les déloger.
    VOIR et ENTENDRE


    Les coups bas et mises en scènes d'un honorable sénateur PC

    Peut-on faire confiance en un communiste comme Maxime Gremetz?

    Ce dissident est expert en coups de pute.

    Défoncé, le député fonceur ?
    Travail d'élu
    Violente bagarre entre le député de la Somme Maxime Gremetz (PC), Charles Baur et Gilles de Robien (UDF-DL) pendant l'inauguration d'une rocade d'autoroute à Amiens. - Charles Baur, président du Conseil régional de Picardie inaugure la rocade sud Amiens. - Max Gremetz, député PC (demande la gratuité totale de l'autoroute) force un barrage en voiture et se dirige toujours en voiture jusqu'à la tribune où se trouvent Charles Baur et Gilles de Robien. - Colère de Max Gremetz :"C'est scandaleux ce que vous avez fait...ma voiture est cassée, vous allez la faire réparer! » Avait-il bu, plus que d'accoutumée ?
    VOIR et ENTENDRE


    Mauvaise foi d'un élu menteur et violent

    En 2008, au Conseil régional de Picardie, l'hypocrite Gremetz donne des coups en douce
    VOIR et ENTENDRE


    Le geste de Gremetz + couloir envoyé par postprod2007

    Un esprit frappeur habite Gremetz
    En novembre 2009, le député de la Somme a tenté de s'introduire de force sur le plateau du journal de France3 Picardie. L'élu communiste dissident s'est énervé lorsqu'il a appris l'annulation au dernier moment d'un déjeuner avec le rédacteur en chef de la station. Dans la mêlée, Maxime Gremetz a fait un malaise, après avoir tenté de donner un coup de poing à un salarié de la chaîne. Le député a été transporté à l'hôpital et a porté plainte.
    Lien PaSiDupes

    Cet élu est-il schizophrène?
    VOIR et ENTENDRE l'élu communiste au Conseil régional:

    Gremetz frappe un élu au Conseil régional de Picardie envoyé par postprod2007.

    Similateur dans les pommes
    Le 7 Septembre, à l'issue d'une manifestation place de la Nation, la source partisane, la dramatisation de l'entourage et les commentaires accusateurs dans le micro sont édifiants. Cette fois, Maxime Gremetz (PCF) nous a joué la grande scène du passage à trépas: palme d'or au festival de Cannes !
    C'est alors alors qu'il provoquait les forces de l'ordre que le sexagénaire querelleur s'affaissa soudain.
    VOIR et ENTENDRE la video d'après l'«agression» présumée:


    Maxime Gremetz, député de gauche a fait un malaise par homylow.

    Les scènes qui précèdent (mais sont difficiles d'accès sur l'Internet envahi par la propagande) montrent que l'artiste communiste est un provocateur et cherche les coups.

    Si la caméra amie n'en surprend aucun, le député feint le malaise et LePost écrit: « On voit bien que la charge de CRS a lieu bien avant son malaise ».
    VOIR donc des images de l'épisode précédent:





    Le plaignant fait visiblement le coup de poing









    L'élu d'opposition est tenu à distance par la police qu'il accuse de violence









    Derrière, les militants doivent retenir l' "agressé" !





    Les policiers assurent qu’il n’y a pas eu de «contact physique» avec le député communiste. Et d’ajouter que «la personnalité politique s’est laissée tomber. Nous avons demandé l’intervention des pompiers car la personne qui a chuté sentait fortement l’alcool». «Je ne bois jamais une goutte d’alcool», répond Maxime Gremetz au JDD, ajoutant avoir «réclamé une prise de sang» lors de sa prise en charge par les secours.
    " Le Député sent fortement l’alcool ; il a pu faire un malaise ", déclare en effet un policier à sa hiérarchie. Mais de nombreux témoins surgissent aussitôt de la foule, pour attester qu’il n’était pas ivre à ce moment-là... « Il n'était pas en état d'ébriété; en tous les cas, ça ne se voyait pas plus que ça! », dira un témoin de MétroReporter. La preuve ? « Je n'ai jamais été ivre de ma vie !», assure Gremetz.

    Gremetz, et les témoins à sa solde font honte aux démocrates
    Leurs allégations ne permettent pas de prendre leurs allégations en considération.
    Il reste que l'individu joue a des jeux qui ne sont plus de son âge. Mais pourquoi ne pas succomber plutôt dans les bras d'une courtisane, façon Félix Faure, en 1899, dans les bras de Berthe?

    jeudi 28 octobre 2010

    La gauche se fait encore voler des ordis: c'est cyclique !


    Une technique inusable de diffamation ?




    Me J.-P. Mignard, à gauche, et Ségol'haine Royal, à droite

    Désirdavenir Royal en campagne s'était déjà faite dépouiller !

    Nous n'évoquons pas les bulletins de vote qui auraient été pris à Sa Cynique Majesté Royal et attribué par inadvertance à la Ch'tite Aubry. Ce dépouillement aurait permis à Martine Aubry de prendre le PS pour en faire un bateau ivre, livré aux courants contraires, à des coups vents de révolte et des bordées d'injures.

    Nous n'évoquons pas non plus les vols d'ordinateurs de Désirdavenir Royal
    La candidate malheureuse de la gauche à la présidentielle est une victime née, car elle n'en était pas en effet à son premier vol.
    D'abord en août 2006, son appartement aurait été visité, selon elle, sans que les cambrioleurs ne trouvent rien et évidemment pas le début de l'ébauche d'un projet présidentiel. Mais la vertueuse candidate en avait fait tout un chabichou, pensant que les malheurs de Ségo avaient des chances d'émouvoir l'opinion et que ce montage pourrait expliquer son absence de programme.
    Ensuite en novembre 2006, Sophie Bouchet-Petersen (ci-contre), la conseillère spéciale de l'imaginative socialiste dans sa campagne à l'élection présidentielle de 2007, déclara le vol d'un ordinateur portable. Autant de vols ne firent pas suspecter son adversaire qu'elle ne manqua pas d'accuser aussi sec, mais bien plutôt le sens socialiste de l'ordre et du rangement.
    En juin 2008, pour la troisième fois en deux ans, Ségol'haine Royal se dit à nouveau victime de cambrioleurs. Son appartement de Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, aurait été visité, sans que rien de valeur n'ait été volé chez cette humble socialiste, mais son entourage parla toutefois d'un «grand remue-ménage» dans sa chambre. Les ordinateurs auraient, disent des proches, été «mis par terre». L'équipe de l'ex-candidate malencontreuse de la gauche à l'élection présidentielle dénonça une «pratique d'intimidation».

    Or,
    à son tour, la presse engagée subit actuellement une étrange vague de vols d'ordinateurs
    Comme les écoutes téléphoniques, ce serait cyclique. Tous les trois ou quatre ans, le PS connaît une nouvelle vague de cambriolages.

    La presse engagée applique toujours la même méthode

    Les accusations

    Les enquêtes concernant Liliane Bettencourt, 17e fortune mondiale, visent l'appropriation de son argent par son entourage par abus présumé de sa faiblesse, mais aussi l'UMP, accusé d'un possible financement illicite avec sa fortune. Or, la machination a aussitôt sauté aux yeux, puisqu'elle cible l'ex-trésorier de ce parti qui n'est autre que l'actuel ministre du Travail, Eric Woerth, alors qu'il a pour mission de mener à bien la réforme sensible de l'âge de départ à la retraite.

    Le site Mediapart, qui a publié les premières révélations de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, ensuite partiellement contredites, avait lancé l'affaire Woerth-Bettencourt. Le site explique maintenant avoir constaté qu'avaient été dérobés dans ses locaux deux ordinateurs de la responsable de la communication et d'une stagiaire.
    Le bureau ciblé dans le vol était mitoyen de ceux des journalistes Fabrice Lhomme et Fabrice Arfi, travaillant sur l'affaire, qui n'avaient pas laissé leur ordinateur dans les locaux ce soir-là.
    Mediapart dit avoir déjà déposé plainte, mais ne pas l'avoir fait savoir alors, car, prétend-il, il ne soupçonnait pas que ce cambriolage d'un organe de presse - en pleine affaire politico-judiciaire - puisse être autre chose qu'un acte ...crapuleux ! Et pourtant,un journaliste de l'hebdomadaire Le Point a relevé que plusieurs vols d'ordinateurs portables étaient intervenus ces dernières années au sein du moulin magazine.

    Mais, les vols mis au jour ensuite au magazine Le Point (ordinateur d'Hervé Gategno) et au journal Le Monde (celui de Gérard Davet), auraient finalement éveillé l'attention du site Mediapart (vraiment si peu suspect de suspicion) et suscité de nouvelles recherches en son sein, ont permis de réaliser, explique-t-il, que les CD-Roms des enregistrements clandestins de Liliane Bettencourt (réalisés en secret par un de ses fidèles employés) avaient aussi été volés dans ses locaux. Un grand malheur pour Mediapart, puisque la publication de l'intégrale de ces enregistrements était jusqu'ici réclamée en vain. Malheur ou bonne affaire ?
    Fuites ou investigation, des documents confidentiels sur la société Mediapart et des archives ont aussi été volés. Mediapart entend donc compléter sa plainte à la police.

    Plus c'est gros, mieux ça passe ?

    Trop de vols tuent l'accusation de vols
    Gérard Davet, reporter au Monde, dit s'être fait dérober la semaine dernière à son domicile son ordinateur et un équipement GPS qui sert à trouver son chemin en voiture et permettrait donc de retracer ses déplacements.
    Samedi, dans les locaux du magazine Le Point les ordinateurs de deux journalistes, une qui ne travaille pas sur l'affaire Woerth-Bettencourt et Hervé Gattegno, spécialiste de ce dossier à l'hebdomadaire, ont été volés. Un câble qui protégeait son ordinateur a été cisaillé.
    Gérard Davet et Hervé Gattegno auraient confié à des collègues anonymes qu'ils jugeaient troublants ces vols, mais précisent en choeur n'avoir aucun élément pour dire qu'ils sont liés à leurs articles. Les anonymes se chargent du reste.

    La presse a fait l'objet de deux enquêtes de police
    visant à identifier ses sources dans l'affaire Bettencourt.

  • La première, menée l'été dernier par le contre-espionnage, portait sur les articles de Gérard Davet. Elle a identifié un magistrat du ministère de la Justice, qui a été limogé.
  • La seconde a été menée ce mois-ci à la demande du procureur de Nanterre Philippe Courroye qui souhaitait vérifier si les investigations des deux journalistes du Monde profitaient de fuites en provenance de la présidente du tribunal, Isabelle Prévost-Desprez.
    Le procureur a fait examiner par la police les factures détaillées de communications téléphoniques de ces deux journalistes. Le quotidien a déposé plainte, jugeant qu'avait été violé le secret des sources, protégé par la loi.
  • Le procureur de Paris Jean-Claude Marin n'a pas encore donné suite à ces plaintes, mais il a demandé au contre-espionnage de lui livrer les éléments de son enquête, ce que le service a refusé en invoquant le "secret-défense", également protégé par la loi.
  • Michèle Alliot-Marie, impartiale
    La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, interrogée sur France Inter avant ce nouveau développement, avait estimé qu'on ne pouvait tirer pour l'instant aucune conclusion de ces faits. "Il y a une enquête, puisqu'on a déposé plainte (...) Quand on saura des choses certaines, je pourrai vous faire un commentaire", a-t-elle dit.

    Mediapart veut garder la primauté

    Le journal d'Edwy Plenel tient à son rang de première victime présumée.
    Ce matin, s'adressant aux contre-facteurs, il titre en effet: "Avant «Le Point» et «Le Monde», un cambriolage à Mediapart"... Tel un créateur de LVMH qui combattrait les contrefaçons, il revendique une sorte de 'copyright'sur le buzz : "Dans la nuit du 7 au 8 octobre, deux semaines avant le vol des ordinateurs des journalistes du Monde et du Point en charge de l'affaire Bettencourt, les locaux de Mediapart ont été cambriolés. Là encore, deux ordinateurs portables ont été volés. Un disque dur externe contenant des données confidentielles et deux cédéroms regroupant les enregistrements réalisés chez Liliane Bettencourt ont également disparu. Une plainte a été déposée." Dans cette nouvelle opération médiatique, Mediapart évalue les pertes financières et donc le manque à gagner, si, déloyale, la concurrence exploite à son tour le filon. Le journal anti-libéral refuse de se laisser voler le concept, de se faire souffler le produit et les recettes afférentes.

    Un fil conducteur royal

    Comme celui d'Edwy Plenel, le patron de Mediapart, le passé politique de Sophie Bouchet-Petersen est trotskiste: en 1966, elle était membre de la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) au côté de Daniel Bensaïd, avant qu'il ne deviennela LCR, puis le NPA de Besancenot. Elle collaborera ensuite avec Mitterrand, sur le sujet des PME. Puis, en 1999, elle rejoindra le cabinet de Désirdavenir Royal, alors ministre de l'enseignement scolaire, et ministre déléguée à la famille et à l'enfance, mars 2000. Enfin, elle conseille l'amère Royal, d'abord au Conseil régional Poitou-Charentes, puis dans son équipe de campagne, où elle participe au lancement de son site Internet, avec Me Jean-Pierre Mignard.

    Ex-PSU, au temps de Rocard, Me Jean-Pierre Mignard a été un associé de Henri Leclerc, un ancien président de la LDH (Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen), de 1995 à 2000.
    Le grand public l'a découvert comme conseil dans l'affaire des écoutes de l'Elysée, au temps du président Mitterrand, dans laquelle le journaliste Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du quotidien Le Monde était au cœur des débats et également en pointe dans l'affaire Greenpeace dans laquelle est impliqué un 'homme au bonnet rouge', un frère de Ségol'haine Royal, Gérard.
    Il s'est ensuite illustré comme avocat de jeunes délinquants de Seine-Saint-Denis où il s'est installé (émeutes de 2005 à Clichy-sous-Bois, quand des jeunes de 15 et 17 ans étaient déjà "assez grands" pour manifester, se cacher dans un transformateur électrique et u mourir électrocutés, et encore en 2007 lors des émeutes de Villiers-le-Bel, à la suite de nouvelles violences urbaines liées à la mort de jeunes de 15 et 16 ans qui, à deux sur une mini moto, avaient percuté une voiture de police.
    On le retrouve enfin dans l'affaire Clearstream, qui accusait Nicolas Sarkozy.

    Or, il se trouve que Me Mignard, par ailleurs membre du Conseil d’administration de l'hebdomadaire Témoignage chrétien (groupe Le Monde), fut surtout le président (de 2007 à 2009) de l’association Désirs d'avenir, mouvement de soutien à Ségol'haine Royal lors de la campagne présidentielle de 2007.
    Lire PaSiDupes: un habitué des sales besognes


    Et qui est donc aujourd'hui l'avocat du site Mediapart ?

    Me Mignard ?
    Eh bien, oui !
    Il en faut bien, mais il est toujours là où il faut. Gardons-nous pourtant de tirer toute conclusion que ce soit sur ces coincidences, aussi nombreuses et fortuites que troublantes.

  • F. Fillon conserve la confiance d'une majorité de Français

    51% des Français souhaitent que Fillon reste à Matignon

    Une majorité de Français, très large parmi les sympathisants de la majorité présidentielle, souhaite que François Fillon reste Premier ministre lors du remaniement ministériel annoncé pour l'automne.

    D'après ce sondage BVA, publié jeudi réalisé pour Canal+, 51% des sondés souhaiteraient que François Fillon reste à Matignon - la proportion monte à 80% chez les sympathisants de la majorité.

    En revanche, 45% des personnes interrogées ne souhaiteraient pas le voir poursuivre sa mission au poste qu'il occupe depuis le printemps 2007.

    Les outsiders

    Pour lui succéder, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo (né en 1951, président du Parti radical valoisien et vice-président de l'UMP) est favori, avec 30%, loin devant la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie (23%). Cette dernière est toutefois préférée des sympathisants chiraquiens (31% contre 25% pour Jean-Louis Borloo).
    Ce sondage met ainsi à mal l'image de premier-ministrable qui se développe dans les media qui pronostiquent avec insistance l'arrivée à Matignon de Jean-Louis Borloo. .

    La surprise pourrait venir d'ailleurs, ne serait-ce que parce que le sondage ne prend en compte ni Bruno Le Maire, ni François Baroin, si on considère qu'une personnalité de la société civile sest exclue pour préparer l'échéance présidentielle de 2012.

    Canal+ s'engage ainsi dans une campagne de dénigrement du remaniement annoncé

    La polémique
    Alors que la presse ne met pas en exergue le fait que J.-L. Borloo est ministre sans interruption depuis 2002 (ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer du gouvernement François Fillon II), avec le maintien du Premier ministre actuel, la gauche s'apprête à conclure a priori qu'on prend les mêmes et on recommence.

    Les circonstances du sondage
    BVA a eu recours à l'Internet pour ce sondage, bien que ce support soit tenu pour suspect dans un vote officiel républicain.
    Il a été effectué les 26 et 27 octobre, alors que, justement le 26, les étudiants de l'UNEF appelaient à des manifestations partout en France. Lire PaSiDupes
    Or, les 1.086 sondés sont âgés de 15 ans et plus, 15-16 ans étant l'âge-cible des manifestants appelés à descendre dans la rue par Sa Cynique Majesté Royal. Lire PaSiDupes

    mercredi 27 octobre 2010

    Les Parisiens de Delanoë financent-ils la CGT "à l'insu de leur plein gré"?

    Le maire socialiste ferait financer la CGT par tous les Parisiens

    Révélation du mensuel Capital

    La CFTC accuse la Ville de Paris de financer des heures syndicales au bénéfice de la CGT à travers la rémunération de postes chargés officiellement d'aider ses agents dans leurs démarche auprès de la Sécu.

    Le socialiste continue à faire n'importe quoi pour s'assurer la paix sociale
    Ces misères s'ajoutent aux précédentes de Bébert Delanoë .

    Il vient en effet d'être épinglé dans deux rapports de la Chambre régionale des comptes, l'un sur sa politique en matière de logement social et l'autre sur les ressources humaines de la Ville.

    Le très social maire PS de la capitale va mercredi devoir se justifier sur le financement par la Ville de Paris, à hauteur de plus d'un million d'euros par an, de postes de «correspondants sociaux» désignés par une Mutuelle complémentaire de la Ville de Paris (MCVPAP), pour accompagner les agents dans leurs démarches auprès de la Sécurité sociale. Ces heures «mutuelles» qui correspondent à une bonne trentaine d'équivalent temps plein, outre qu'elles sont illégales depuis le 1er juillet 2007, seraient en fait des heures «syndicales» utilisée au bénéfice de la CGT.

    Cette affaire, déterrée par le mensuel Capital de novembre dans un article sur «l'incroyable dérive financière de la mairie de Paris», fait mauvais genre au lendemain de la collecte de fonds par le Front de gauche (Parti de gauche de Mélenchon et PCF de Pierre Laurent). Lire PaSiDupes

    Les deux chefs de partis avaient fait pleurer dans les chaumières en certifiant que les salariés étaient dans le besoin à la suite de leurs appels à la grève.
    Lire PaSiDupes

    En 2005, un rapport de l'Inspection générale - saisie par la Ville de Paris - avait pointé cette anomalie, qui, à l'époque, représentait un coût annuel «non négligeable»: 1.187.284 euros.
    Elle indiquait: «ce genre de mise à disposition s'analyse comme une fiction qui consiste à considérer qu'un fonctionnaire est en activité, occupe un emploi et a droit à la rémunération afférente à son grade, alors qu'il est au service d'un organisme distinct de la collectivité qui l'emploie». Malgré les promesses réitérées de Bertrand Delanoë et de son adjointe en charge des ressources humaines Maïté Errecart, l'Hôtel de Ville n'a jamais mis fin à cette pratique abusive.

    Dans une «Lettre ouverte au Maire de Paris» en date du 6 juin 2010, Paul Legal, président de la CFTC Paris rappelle qu'en date du 25 juillet 2006, le directeur de cabinet du maire, Bernard Gaudillère, actuel adjoint au budget et aux finances, avait affirmé: «une remise en ordre est en cours et s'est d'ores et déjà traduite par le non remplacement de correspondants mutuelles qui partent à la retraite. Au cours des prochaines semaines, cet effort engagé sera poursuivi», avait-il promis.

    «Ces attributions hors normes de décharges totales et partielles d'activité de service causent une grave iniquité en matière de moyens syndicaux», ne manque pas de souligner la CFTC qui, avec la CFDT et l'UNSA, a fait deux requêtes auprès de la Ville de Paris, en 2006 puis en 2008. Rien ne se passe. En mars 2008, pendant sa campagne, Bertrand Delanoë souligne l'illégalité de cette affaire et promet encore d'y mettre fin.

    Les élections passées, il ne tient pas ses engagements. Dans un entretien privé, en avril 2009, le maire de Paris se serait encore engagé à mettre fin à ces «heures mutuelles» avant «fin 2009»…

    Des emplois fictifs

    Nicolas Revel, directeur de cabinet de Bertrand Delanoë, le promet toujours en 2010: «une solution durable et globale va être mise en place dans les prochains mois». «Je ne pense pas qu'il s'agisse d'emplois fictifs», ajoute-t-il,.

    D'autant plus malsain et méprisant
    Les Verts, membres de l'exécutif parisien, ont fortement bousculé le maire de Paris à la rentrée, dénonçant le protocole d'accord signé avec Jacques Chirac sur les emplois dit fictifs.

    Malhonnête et pervers
    Le vertueux Bertrand Delanoë reste dans l'illégalité, mais se permet de souligner que ces «correspondants sociaux» existent «depuis 1948» et que «la droite n'a jamais mis fin au ...système» ! L'interdiction n'est formelle que depuis 2007, mais une loi de janvier 1984 a pourtant interdit la mise à disposition gracieuse de ces «correspondants mutuelles» au profit de la mutuelle complémentaire de la Ville de Paris.

    Interrogé sur ce dossier que la Ville qualifie de «compliqué», Alain Destrem, qui fut en charge des ressources humaines et des relations avec les syndicats sous Jacques Chirac puis Jean Tiberi, entre 1992 et 1998, affirme au Figaro: «je n'ai aucun souvenir de cette affaire de mutuelle».

    Il ajoute cependant, «la CGT était très puissante à Paris. Nous savions qu'ils étaient en mesure de bloquer la ville en deux temps et trois mouvements. Chirac m'affirmait souvent: je ne veux qu'une chose, c'est la paix sociale…»

    Les socialistes ne font pas mieux. Sauf que les hypocrites se disent meilleurs.