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samedi 8 mai 2010

Cotes de confiance et de popularité de mai 2010

La crise et les réformes ne ravissent ni ne détournent les Français
La calinothérapie élyséenne semble porter ses fruits, tandis que l'opposition pâtit de ses rumeurs et obstructions en tous genres. L'opinion ne prêterait donc qu'une attention distraite aux spéculations de la gauche qui annonce régulièrement des tensions dans le tandem de l’exécutif Sarkozy-Fillon et mène des opérations de désinformation dans les media et de blocage au Parlement. Dans les banlieues, les terroristes urbains caillassent des bus; la minorité aigrie crache son fiel dans les media réceptifs. Au final, beaucoup d'énergie détournée de la lutte contre la crise et dans l'intérêt des Français.

Baromètre politique : éclaircie pour Sarkozy

Le baromètre Logica- TNS Sofres-Figaro Magazine de ce mai

Il indique une légère remontée du chef de l'Etat (+ 2), alors même que le contexte économique demeure difficile.
Plus d'un mois après le second tour des élections régionales, le calme semble revenu à droite. La «calinothérapie» entreprise par l'Elysée commence à porter ses fruits. Moins en pointe sur certains sujets où le Président laisse son Premier ministre voire certains de ses ministres agir, Nicolas Sarkozy veille à donner une nouvelle image de lui. Le voyage en Chine a été une illustration de ce changement. Pour autant, à l'Elysée, on n'a jamais cru à un désamour durable entre le Président et les Français. La baisse dans les sondages, couplée à l'échec électoral du mois de mars, révélait, selon un conseiller, «une inquiétude, pas un désabusement». Le baromètre Logica- TNS Sofres-Figaro Magazine de ce mois conforte cette thèse qui indique une légère remontée du chef de l'Etat (+ 2), alors même que le contexte économique demeure difficile. «Le Président n'est pas usé. Personne ne nous dit qu'il faut le changer. Il n'y a pas d'alternative», veut croire un conseiller de l'Elysée, en regardant le paysage politique. Et, de fait, ceux qui sont sortis du bois ces dernières semaines n'enregistrent pas de percée spectaculaire. La plupart des opposants au chef de l'Etat voient leur cote baisser. L'Elysée profite de cette éclaircie pour éditer un bilan des «trois ans d'action» dans lequel il insiste sur «les nombreuses réformes déjà accomplies» et rend «justice aux Français des efforts importants qu'ils ont déjà faits». Réforme et justice : deux thèmes de la prochaine présidentielle.

Quelques changements significatifs

La remontée d'Hortefeux

Fortement critiqué par ses adversaires ces dernières semaines, le ministre de l'Intérieur ne sera pas mécontent de voir sa cote progresser (+ 3). Notamment chez les sympathisants de droite, où elle a fait un bond de 10 points en un mois (43 %).

Duflot n'enchante plus
Les lendemains de victoires peuvent être aussi difficiles, voire plus compliqués, à gérer que les lendemains de défaites électorales. La patronne des Verts, qui perd 5 points en un mois et 17 points chez ses propres sympathisants, est en train d'en faire l'expérience, aux prises avec la volonté de Daniel Cohn-Bendit d'englober son parti dans un ensemble plus vaste aux couleurs d'Europe Ecologie.

Les soucis de Royal
+6 points en avril, -4 points en mai : Ségolène Royal a du mal à retrouver les cimes d'antan. Concurrencée par Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Bertrand Delanoë, qui monopolisent les trois premières places du classement, la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes ne séduit plus aussi facilement les électeurs. La preuve : les sympathisants de gauche lui préfèrent la première secrétaire (71 % contre 55 %).
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