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mercredi 24 mars 2010

Désirdavenir Royal, abstentionniste du PS

Ici et nulle part pour être visible

La fin du scrutin des régionales marque le retour de Sa Cynique Majesté Royal sur la scène politique nationale


Visiblement, au PS, on lève les yeux au ciel en feignant d'oublier les critiques virulentes de l'amère Royal après 2007 à l’égard de certaines propositions socialistes qu’elle avait snobées puis portées pour ainsi dire « à l’insu de son plein gré »…

Les picto-charentais ne vont plus beaucoup l'entendre et ne la verront plus qu'à la télé: une grande date ! Là encore, Martine Aubry, son Premier secrétaire, préfère temporiser et pratiquer l'ouverture d'esprit à l’égard de celle qui va redevenir une épine dans le pied de quelques-uns: « J’ai toujours dit qu’elle avait un statut à part », lâche la Ch'tite Aubry. Selon elle, l'amère de Melle ne sort pas du lot: l'évocation de son échec de 2007 vient droit du coeur: « C’est notre ancienne candidate à la présidence de la République, donc elle se situe un peu au-delà de nous si je puis dire, un peu en-dehors de nous ». Et son trop-plein de coeur de déborder: « J’attends toujours que Ségolène vienne au cœur du Parti socialiste : elle a toute sa place et elle le sait très bien. »
VOIR et ENTENDRE


Confirmation d'une précédente déclaration de la maire de Lille qui a une fâcheuse tendance à effacer sa rivale de sa mémoire. Et de l'achever.
REVOIR et REENTENDRE



Egalement cet article de PaSiDupes

En démocratie picto-charentaise, la presse passe avant le parti

Les 18 présidents de région socialistes se sont réunis mardi au siège du PS pour la photo de famille traditionnelle. Mais sans l'amère Royal. Cette absence n'a pas gâté la fête: Martine Aubry, qui n'était pas en compétition, était tout sourire.


La présidente sortante de la région Poitou-Charentes, restée obnubilée par sa région pendant la campagne, n'y a pas vraiment brillé, considérant en particulier son statut de candidate de la gauche à la présidentielle, de triste mémoire. Ses 39% n'ont en outre impressionné personne et certainement pas Alain Rousset ou Martin Malvy. L'amère Royal en aurait-elle pris ombrage ?...

Si l'amère Royal a fait faux bond à la patronne socialiste malgré sa cordiale invitation, c'est une habitude de courtoisie naturelle. Lire PaSiDupes

La marginale préparait son apparition au journal de 20 h 00 de TF1.

La priorité était à la brigade de coiffeurs et d'esthéticiennes.
Une intervention télévisée au cours de laquelle elle n'a pas vraiment clarifié ni son positionnement ni sa stratégie. "Je peux être candidate à l'élection présidentielle (...) mais je peux aussi ne pas l'être", a-t-elle révélé avant de constater qu'à l'heure actuelle elle n'était "pas candidate". Sa Cynique Majesté Royal aura apprécié que la télévision privée n'était pas frappée par la grève comme l'était le service public.

Elle « veut prendre le temps de bien préparer » son intervention télévisée, avait argué son porte-parole.
La boudeuse a assuré au 20 heures de TF1 qu’elle n’avait « pas boudé » cette réunion, estimant qu’il y aurait d'«autres occasions de faire des photos ». A la télévision ?


Ses confrères n'en peuvent plus d'elle

Elle devait ensuite participer au dîner des présidents de région, prévu initialement dans un restaurant parisien, mais qui devait avoir lieu ailleurs pour échapper à la curiosité des journalistes.

La patronne du PS avait prévenu qu'un autre engagement l'empêcherait de participer à ce dîner, mais qu'Harlem Désir, numéro deux du PS, la représenterait.
Accueillis devant les grilles de Solferino par une nuée de journalistes les pressant de commenter l’absence de l’ex-candidate à la présidentielle, certains présidents manifestèrent leur irritation.

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