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lundi 9 novembre 2009

Facebook raconte la chute du Mur de Berlin de Sarkozy

Fillon confirme y avoir croisé Nicolas Sarkozy et Alain Juppé le 9 novembre à Berlin.
Nicolas Sarkozy et Philippe Martel au mur de Berlin

La chute du Mur de Berlin n'est pas un bon souvenir pour tout le monde.


L'idéologie marxiste avait rendez-vous avec l'Histoire.

Accablée par le peuple, le tribunal de l'Histoire ne la présume toujours pas innocente. Le rideau de fumée dressé par l'opposition nostalgique sur le rideau de fer est tout autant dérisoire que la polémique lancée par des petits malins. Plus petits d'ailleurs que malins.
Nous aurions donc pu faire l'économie d'une polémique inutile, mais l'opposition ne sait plus comment occuper la galerie, faire diversion et compenser son vide idéologique. Du MoDem au NPA, en passant par le PS et le PC, ils se préparent à aller aux Régionales en rangs dispersés et tentent comme ils peuvent de masquer leurs incurables rivalités.

Dernier rideau de fumée: la date où Sarkozy était à Berlin en 89

  • Les Français se battent l'oeil de savoir si Nicolas était à Berlin à l'heure de la chute du mur, le 9 ou le 10.
    Mais, pendant que la gauche cherche des noises à la droite, ils pensent -eux- à leur emploi et leur pouvoir d'achat. La vie quotidienne des Français est-elle véritablement la première préoccupation du PS ?

    En pleine crise économique internationale, alors que des entreprises luttent pour leur survie, le problème de la presse militante et déboussolée est de savoir si, il y a vingt ans, l'actuel chef de l'Etat était à Berlin avec Alain Juppé, qui dirigeait le RPR, le 9 ou le 10, et si, sur place, ils étaient tombés sur... François Fillon.

    La narration du vécu de Sarkozy
  • Alors que Nicolas Sarkozy doit participer lundi à Berlin aux célébrations des vingt ans de la chute du mur de Berlin, sa page Facebook évoque en effet ce jour historique où il avait lui aussi donné des "coups de pioche". Une photo nocturne du jeune élu devant le Mur atteste de cette participation.
    Dans une rubrique intitulée "Souvenirs de la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989", le président rappelle qu'il était
    alors secrétaire général adjoint du RPR, parti présidé par Jacques Chirac et dirigé par Alain Juppé.
    "Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l'Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé ...pour participer à l'événement qui se profile", raconte le chef de l'Etat.
    "Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s'est déjà amassée à l'annonce de l'ouverture probable du mur".
    "Là, par le plus grand des hasards, nous croisons un jeune élu français que nous connaissions, à l'époque spécialiste des questions de défense : François Fillon", poursuit M. Sarkozy à propos de celui qui deviendra 18 ans plus tard son premier ministre.
    "Nous filons ensuite vers Check Point Charlie pour passer du côté est de la ville, et enfin confronter ce mur dans lequel nous avons pu donner quelques coups de pioche", se souvient le président.
    "Autour de nous, des familles se rassemblaient pour abattre le béton. Certaines venaient nous parler pour nous expliquer leurs sentiments, leurs ambitions nouvelles, et partager leurs émotions après des décennies de séparation. La nuit s'est poursuivie dans l'enthousiasme général",
    selon Facebook.
    "Les retrouvailles du peuple allemand sonnaient la fin de la guerre froide et le début d'une période de grande liberté en Europe. C'est cette liberté que nous défendons toujours avec l'Europe, et que nous fêtons 20 ans après", écrit-il encore.

    La contestation
  • Au cours d'un entretien à TV5 Monde, diffusée sur le site internet de la chaîne, Alain Juppé, se fiant à sa mémoire, racontait avec les précautions d'usage: "il se trouve que à ce moment-là, le 10 ou le 11 novembre, je ne me souviens plus exactement, j'étais à Berlin, avec quelques amis, et nous avons franchi le mur (...) à Check Point Charlie".
  • L'opposition désoeuvrée compara les dates et lança une polémique stérile.
    Le maire de Bordeaux a donc tenu à rectifier ses propos lors d'une cérémonie organisée dans la cour de la mairie de Bordeaux. Dans ses propos diffusés peu après sur son blog (http://www.alainjuppe.eu), il ne cache pas son agacement: "9 novembre ou quelques jours plus tard? Quelle affaire! Les personnes qui m'accompagnaient sont formelles: c'était le 9".
  • Dans un article du 10 novembre 1989 exhumé par Le Figaro, on apprend qu'Alain Juppé était présent à Colombey-les-deux-Eglises pour célébrer le 19e anniversaire de la mort du général de Gaulle, le 9 novembre au matin , ce qui, selon la gauche, n'aurait pas pu lui permettre d'être à Berlin à 23 heures.
  • Le Figaro avait retrouvé dans ses archives des traces de la présence d'Alain Juppé jusqu'au 16 novembre à Berlin. "Dans la 'Tentation de Venise' qui remonte à 1993, je parle du 16. Je ne me suis pas depuis replongé dans mes agendas de l'époque. Ce qui est sûr, c'est que j'ai bien vécu sur place ces instants extraordinaires, exactement comme je les ai décrits", ajoute l'ancien Premier Ministre, selon lequel il convient de "faire la distinction entre l'essentiel et l'accessoire".

    Les témoignages des autres acteurs
  • Philippe Martel, chargé en 1989 de l'international au RPR, confirme le récit présidentiel. «Le matin du 9 novembre - j'ai vérifié dans mon agenda 1989, j'ai l'âme d'un archiviste, j'ai tous mes agendas - j'ai été appelé par un copain de promotion de l'ENA, François Laquièze, qui travaillait au sénat de Berlin, nom qu'on donnait au conseil municipal. Il me dit: "ça bouge énormément à Berlin, j'ai l'impression que le Mur va tomber, on ne sait pas s'ils vont tirer".
    Mais mon copain était optimiste. Je préviens Alain Juppé qui me dit: on y va, on emmène Sarkozy, qui était secrétaire général adjoint du RPR et dont Juppé savait qu'il était intéressé par les affaires internationales». Également du voyage, Jean-Jacques de Peretti, membre du comité exécutif du RPR.
    «On veut prendre un avion. Tous les vols commerciaux sont pleins, alors on loue un avion privé (...), poursuit Philippe Martel. De la mairie, nous sommes allés porte de Brandebourg, il faisait nuit. Il y avait du monde, continue-t-il. Là, on croise François Fillon qui était tout seul. On n'a pas été étonnés de le voir, car il était un grand spécialiste de défense et de relations internationales. On est partis à Check point Charlie et là, on a rencontré une famille allemande qui, en nous entendant parler, nous a abordés - c'était des francophones, un couple avec enfant - et nous a dit: "la liberté est en marche, n'ayez pas peur de la réunification allemande".
    C'est eux qui nous ont prêté un burin et c'est là qu'on a fait les photos. Il était vers 23h00, on a fait comme les autres Allemands, on a cassé du mur. On est passés à l'est, dix minutes plus tard. On est tombés sur des vopos avec qui on a parlé. On est restés peut-être deux heures à l'est, puis on est retournés à l'ouest. On avait loué une chambre près de l'aéroport. On a dormi 2 heures et le 10, on est rentrés à Paris».

  • François Fillon confirme
    François Fillon
    a assuré lundi avoir bien croisé Nicolas Sarkozy et Alain Juppé le 9 novembre 1989 à Berlin, le jour de la chute du mur, alors qu'une certaine confusion planait sur les souvenirs du président et de l'ancien Premier ministre.
    "Le 9 novembre, j'ai bien croisé
    Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Je crois même avoir croisé dans un autre groupe Alain Madelin et
    François Léotard", a déclaré le Premier ministre depuis Thionville en Moselle.
    Le chef du gouvernement a expliqué devant la presse qu'il se trouvait à Berlin depuis le 7 novembre pour un colloque et qu'il avait passé toute l'après-midi et la soirée à "assister aux premières grandes manifestations" autour du mur. "Vers 23h, nous avons croisé entre la porte de Brandebourg et le checkpoint Charlie Alain Juppé, qui était accompagné de Nicolas Sarkozy et Philippe Martel", a-t-il ajouté. "Nous avons bavardé quelques minutes ensemble". Fillon a précisé qu'il était rentré le 10 au soir en France.

  • Le maire de Sarlat, Jean-Jacques de Peretti, a également apporté son témoignage.
    Il était bien l'autre personne que l'on voit sur la photo et a assuré qu'ils étaient bien venu le 9 à Berlin.

    Interrogé par les contre-enquêteurs de LCI,
    Philippe Martel s'est dit "atterré par la polémique" et a confirmé cette version.
    La presse qui est capable (tel le Nouvel Observateur) de publier de vrais-faux SMS a bien du mal à sortir du caniveau.

    Si, comme il fallait s'y attendre, lepost ne parvient pas à faire du journalisme, il prétend probablement faire oeuvre historique et publie des parodies...

    VOIR et ENTENDRE : il ne s'agit pas d'un décryptage à la façon de France Info, ni d'une analyse à la manière de Libération. La traduction n'est évidemment pas garantie... Il aurait fallu avoir suivi un cursus scolaire complet.

    C'est de l'artisanat potache à étudier dans les collèges et lycées, et la FSU devrait donner sans problème son aval. Nul doute que ça passerait mieux que la lettre de Guy Môquet et que les correcteurs du bac 20010 auront ainsi tout leur soûl de bulles et bourdes, depuis que l'amère Royal ne remue plus les lèvres et passe plus de 35 heures à préserver son emploi.

  • "Il y a un chef d'Etat qui était sur place ce soir historique et tout ce qu'on fait, c'est de chercher à décrédibiliser son récit", s'est-on indigné à l'Elysée.
    Où étaient Mitterrand, Jospin, Fabius ou
    Aubry ?
    Désirdavenir Royal aurait-elle également manqué ce rendez-vous historique-là ?

    La polémique est effectivement malveillante et diffamatoire, mais on s'occupe comme on peut dans les agences de presse insolentes et les salles de rédaction pléthoriques. C'est leur pauvre façon d'être des « citoyens vigilants »...
    Bref, désolé de vous avoir fait perdre votre temps...
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