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lundi 31 août 2009

Parti de Gauche – Mélenchon attaque sur tous les fronts

L'ex-socialiste réclame « une union de toute la gauche de la gauche »

Jean-Luc Mélenchon a tout à craindre de la poussée à gauche du PS sous l'impulsion de la Ch'tite Aubry à l'université d'été de La Rochelle.

  • Dans Libération, "Martine Aubry a repris la barre, voire fixé un cap", se félicite Paul Quinio. "Le grand corps malade qu'est le PS n'est pas guéri" et sa première secrétaire "a du pain sur la planche", tempère-t-il, "mais la planche est moins savonnée que la droite ne l'espérait". La droite n'a nul besoin de savonnette...
  • Dans l'Humanité, Michel Guilloux note des "éléments de repositionnement (du PS) dans un débat de gauche", "plus audibles et nécessaires au peuple qu'un bal des ego ou une danse du ventre devant le MoDem".

  • Dans Le Figaro, Paul-Henri du Limbert croit observer que le PS "a choisi de n'être plus ridicule" (malgré la saillie de Dany-le-Rouge sur son hostilité à la la taxe carbone), ce qui "constitue un petit événement dans la vie politique française". Mais lui aussi souligne que la maire de Lille aura du "pain sur la planche": entre les appels à l'extrême gauche et ceux au MoDem, "le temps des grandes contradictions est venu".
  • La numéro un socialiste s'est déclarée satisfaite
    Alors que la presse considère qu'en reprenant les idées des autres, elle a encore manqué l'occasion de s'affirmer en chef de parti, dans son discours de clôture, elle a fait de l'auto-satisfaction: "J'ai aimé cette université, parce qu'au fond, elle a été à l'image de ce que doit être le Parti socialiste, ouvert sur la société, sur la gauche, mais aussi ouvert sur le monde". Sur le monde ? La planète aussi, qui sait ?
    Après de désastreuses européennes, le show socialiste semblait avoir réhaussé l'image fanée du PS. L'amère Royal, l'épine dans le pied du Premier secrétaire, a tenté de passer un baume sur ses plaies: "c'est une bonne séquence", a-t-elle consenti sur France 2. Mais le naturel reprenant le dessus, la bonne camarade a ajouté: "il était temps..."

    Ex-socialiste, le fondateur du Parti de gauche, stresse

    Les journées d'été du Parti de gauche n'ont bénéficié que d'une couverture médiatique minimale et la presse qui s'en prend volontiers au bipartisme, est une nouvelle fois prise en défaut. Le Nouveau Centre s'est d'ailleurs plaint que son université d'été d'Agen n'a pas été annoncée et pareillement négligée par la presse ségolénienne, arrogante et partisane.
    Mieux, pendant que les militants et sympathisants du Nouveau Centre étaient réunis à Barbaste, une délégation de la Coordination Rurale a déversé plusieurs tonnes de légumes devant le domicile du député maire, Jean Dionis du Séjour (Nouveau Centre), vainqueur du PS. Or, à titre indicatif, en avril 2003, bien qu'apolitique, ce syndicat agricole soutint la demande de grâce présidentielle pour ...José Bové ! La liberté de la presse autorise les media à priver les défavorisés de la politique de leur liberté d'expression. A quand une université d'été sous des tentes Décathlon et sur les quais de Seine ?

    Le Parti de Gauche tente de rassembler à la gauche du PS
    Le chef du Parti de gauche a proposé dimanche à Clermont-Ferrand, "une union de toute la gauche de la gauche pour les trois prochaines élections", afin de ne pas laisser "le parti socialiste et ses primaires prendre tout l'espace politique et médiatique". Jean-Luc Mélenchon a précisé que son projet d'union était ouvert aux communistes et aux trotskistes du NPA du Che-Besançenot et de Lutte Ouvrière. "Notre proposition est globalisante: un paquet de 3 élections sur 3 ans -- régionales, présidentielle, législatives", a déclaré Mélenchon.
    "L'alliance sur les trois élections n'est pas une condition préalable, mais nous sommes disponibles pour une telle alliance, car on pense que c'est plus facile de s'entendre en liant les scrutins", a-t-il ajouté. Il n'est donc question d'alliance, mais nullement de programme de gouvernance.
    "J'ai l'impression que les muscles sont un peu froids à la rentrée", a admis J.-L. Mélenchon, interrogé sur la faisabilité d'une telle union. "Mais je devrais être entendu favorablement", a-t-il espéré, soulignant que le PCF avait souhaité prolonger l'alliance au-delà des élections européennes. Même son de cloche du côté trotskiste ?

    Le Parti de gauche ne cherche qu'à contrecarrer le PS

    "Si on ne fait rien et qu'on laisse le parti socialiste et ses primaires prendre tout l'espace politique et médiatique, on ne pourra s'en prendre qu'à nous mêmes", a-t-il insisté.

    Il a tout aussi clairement condamné avec fermeté un rapprochement entre les socialistes et le MoDem.
    "C'est un facteur de confusion total: Bayrou n'a jamais dit, ni pensé, ni écrit qu'il soutiendrait la gauche, et il ne faudra pas que les sociaux-démocrates s'étonnent que leurs électeurs finissent par préférer l'original à la copie" en votant Bayrou, a prévenu l'ex-socialiste.
    "Ce genre de coalition s'est toujours terminé par un désastre pour la gauche, et l'exemple le plus désastreux est celui de l'Italie, où, après des primaires et des alliances, il n'y a plus un seul élu de gauche au parlement".

    Le Parti de gauche mobilise contre la privatisation de La Poste
    Mélenchon a en outre appelé les élus de gauche à se mobiliser pour le "référendum" sur la Poste, le 3 octobre, en organisant la consultation, notamment dans les mairies.
    Le Comité national contre la privatisation de La Poste a lancé en juillet une campagne pour une consultation nationale le 3 octobre, en invitant les Français à se prononcer sur le changement de statut de l'établissement public en société anonyme à capitaux publics.
    Les journées d'été du PG, baptisées "Remue-méninges", se sont déroulées de vendredi à dimanche à Clermont-Ferrand.
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