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samedi 2 mai 2009

Le NPA veut des actes: la violence comme moyen d'action

"Nous donnons un débouché aux mobilisations", se flatte le NPAFrançois Chérèque avait déjà épinglé le NPA

Invité dimanche 15 mars dernier du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», le patron de la CFDT avait donné un coup de patte au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot. Il l'avait en effet accusé «d'attendre la misère pour agir».
«Ça fait un peu rapace», avait alors souligné le secrétaire général de la CFDT pour qualifier la pratique des militants NPA qui font le tour des entreprises en difficulté. «C'est tous les jours que nos délégués syndicaux sont dans les entreprises», a-t-il fait remarquer. Face aux actions violentes en cours chez Sony dans les Landes ou chez Continental à Clairoix dans l'Oise, François Chérèque assurait ne pas être «dépassé par les événements».

La réaction du NPA n'a pas tardé à venir

Dire publiquement que des militants du NPA "font le tour des entreprises en difficultés" a mis en état d'alerte le siège de la nouvelle organisation d'Olivier Besancenot, à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Pierre-François Grond, membre de l'exécutif du NPA, a tenté d'encercler le berger Chérèque.

Vous êtes accusés d'être les rapaces qui volent au-dessus des plans sociaux ?

Le propos est injurieux. Nous ne sommes pas en situation d'être des rapaces, mais nous aidons les mobilisations, nous leur proposons un débouché. Le problème, ce n'est pas qu'il y ait des militants à la porte des usines, c'est le manque de syndicalistes dans les entreprises.

Le leader cédétiste ne cherche-t-il pas à limiter votre influence?

La direction de la CFDT ferait mieux de se concentrer sur les suites de la grève du 19 mars. Car si c'est la simple répétition de celle du 29 janvier, en attendant une hypothétique journée d'action en mai, ce n'est certainement pas le moyen de faire bouger le gouvernement. Pour qu'il prenne des décisions efficaces en faveur de l'emploi et du pouvoir d'achat, il faudrait un mouvement social durable décidé à la base.

Comment entendez-vous suivre l'exemple du collectif guadeloupéen LKP ?

Nous pensons toujours qu'il faudrait construire un "LKP à la française ". [Visiblement, les habitants d'Outre-Mer ne sont pas Français...] Nous cherchons la solution, mais c'est compliqué. Elle viendra du mouvement social lui-même.

Or, voilà maintenant Thibault qui s'y colle

Le 30 avril, àla veille de la Fête du Travail et d'un rassemblement « unitaire », le Che-Besancenot est allé passé le long weekend du 1er Mai à la Guadeloupe avec les camarades révolutionnaires du LKP. Le pseudo-facteur était-il indésirable en métropole?
Tout porte à le penser, à entendre la CGT qui s'est attaquée à lui.
Thibault a en effet déploré que certains partis, sans les nommer, se prennent "pour des simili-syndicats" et "entretiennent une vision archaïque du parti-guide".

"Quand des partis veulent penser à la place de l'intersyndicale et nous dire ce que nous devrions faire, ils se trompent de mission", prévient le leader syndicaliste. "Qu'ils réfléchissent à l'évolution de la société, aux conditions dans lesquelles ils prétendent un jour parvenir au pouvoir plutôt que de se prendre pour des simili-syndicats". (LIRE PLUS dans l'article précédent de PaSiDupes)

Les syndicats représentatifs protègent leurs brebis des dents du loup trotskiste

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