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lundi 4 mai 2009

La priorité de la gauche, selon Libération: battre la crise économique?

Non, comment battre Sarkozy !
Joffrin fait du gringue à Bayrou

A Libération, le journal du nègre de Désirdavenir Royal pour son dernier livre, ils s'interrogent sur les moyens d' « enrayer ce processus apparemment irrésistible »: le sarkozysme. Les battus amers font partie de ceux qui « contemplent cette perspective avec effroi »: un deuxième quinquénat.

Voici l'article compassionnel [et glosé] de Laurent Joffrin:


A cette question qui va désormais gouverner la vie politique française [car la crise internationale et la défense du pouvoir d'achat ne mobilisent pas la gauche], il y a une réponse classique [l'innovation n'est pas une spécialité socialiste...]. Elle consiste à servir la vieille soupe dans une casserole neuve [le cuistot du Tord-Boyau Libération n'est pas sympa avec les contre-mesures du marmiton Aubry, la rivale de sa chef]. On discuterait [ça, on sait faire] entre formations de gauche estampillées [antiquité garantie par Fabius?], on désignerait des candidats [se bousculent-ils à Hénin-Beaumont en faillite pour succéder à Gérard Dalongeville, le maire socialiste suspendu pour détournement de fonds publics?], et on repartirait comme en quarante 2002 ou en 2007… [un emploi du conditionnel qui en dit long sur les convictions du gargotier] L’ancienne Union de la gauche - ou feue la gauche plurielle - serait ainsi accommodée à la sauce nouvelle [Le PS archaïque a de l'avenir !] .

Placards. C’est un passeport pour la défaite [selon l'étai médiatique de Sa Cynique Majesté Royal]. L’Union de la gauche, comme la gauche plurielle, était d’abord une union PCF-PS (nostalgique Libération!]. Or il n’y a plus de PCF, et le PS est moins fort [c'est peu dire...]: où est la majorité qu’on cherche [qui cherche, ne trouve pas]? Les derniers Mohicans de la place du Colonel-Fabien regroupent sous leur drapeau mité moins de 2 % des suffrages. Quelle réserve un candidat de la gauche pourrait-il mobiliser de ce côté au deuxième tour d’une présidentielle ? Aucune. Quant aux voix d’un Olivier Besancenot, elles sont certes plus nombreuses. Mais ce jeune facteur de division récuse toute alliance de gouvernement [avec le PS, qui est donc demandeur !]. Rien n’est possible avec la gauche radicale qui poursuit d’autres rêves [Lolo Joffrin est morose]. Fantôme d’un passé révolu, l’Union de la gauche se déploie ainsi [il faut oser parler de déploiement!] dans un espace politique trop étroit [peuplé de fantômes et de chauves-souris]. Elle assure, en fait, la réélection de Nicolas Sarkozy [sans que les Français n'y soient pour rien?]. Maintenir l’orthodoxie, c’est maintenir la droite au pouvoir [l'iconoclaste chauve de Libération fait sourire d'aise Désirdavenir Royal].

Il est en revanche une stratégie nouvelle qui inquiétera beaucoup plus l’Elysée [boo!]. Ce n’est pas «l’alliance au centre» [le plat pays submersible de Bayrou], comme on le dit platement [Lolo ne hante que les hautes sphères de la pensée]. C’est la constitution d’un espace politique, culturel et social neuf [et qui aurait l'air bien propre sur lui, à la différence du miteux rédacteur en chef hirsute] : la grande [et hypothétique] coalition de l’après-Sarkozy, rassemblée [comme un 1er Mai 2009], non dans une combinaison d’appareils mais par un projet de rupture avec le libéralisme, les forces écologistes, les socialistes à l’ancienne comme Jean-Luc Mélenchon [racolage rétropédalé?], le PS [famille éclatée recomposée], les partisans de François Bayrou [et ça ferait plus de monde que le PCF, ça ?] et même les gaullistes sociaux et républicains tentés par un Dominique de Villepin [sans aucun mépris pour Dominique Marie François René Galouzeau: rien que du respect!]. De quoi s’agit-il ? [D'un rêve qui tournerait vite au cauchemar]
L’après-Sarkozy sera aussi, on peut l’espérer [désir d'avenir?], un après-crise [assimiler Sarkozy à la crise est un peu hâtif et hardi]. Le cycle reaganien ouvert en 1980 s’achève dans la douleur. La classe dirigeante voudrait le prolonger pour maintenir ses privilèges [Rothschild Edouard -du CNPF- pourrait maintenir Libération artificiellement en vie]. Elle se sert du sarkozysme à cet effet [comme la gauche s'en sert pour se recomposer]. Dans ces conditions, l’après-crise consiste surtout à rompre avec l’héritage libéral des années 80, à réinventer une politique qui ne soit pas un simple compromis socialo-centriste, mais une politique audacieuse, humaine, démocratique, où le marché est remis à sa place, où la liberté ne se résume pas à l’autonomie des individus mais s’incarne dans l’adhésion aux valeurs collectives, où le souci de la planète et celui de la justice l’emportent sur la déification de l’intérêt personnel [cinq lignes et 76 mots pour une envolée lyrique sans fondement]. Une politique, en un mot [ce serait plus réaliste], où les valeurs républicaines sont vivifiées par celles de l’altermondialisme [on ratisse large, jusqu'au NPA, finalement et l'air de ne pas y toucher: un seul mot, mais lourd de menace...]. Ce projet ne sortira pas des placards grinçants de la rue de Solferino [placards et cerveaux]. Il se construira dans le débat public [le « débat participatif » y a échoué...].

Rites. Les Verts, Mélenchon ? Fort bien, dira-t-on à gauche. Mais Bayrou ? Celui-là n’a pas ses papiers, il vient d’ailleurs, il n’a pas droit de cité. Vade retro centristas ! [C'est du Lolo aviné, chevalier ségolénien primaire à la triste figure] La chose n’est pas fausse [cela va mieux en le disant]. Bayrou a gouverné à droite [à vrai dire, à l'Education, il était plutôt gouverné par Monique Vuaillat de la FSU], il est resté allié longtemps avec l’actuelle majorité, il est membre au Parlement européen d’un groupe hostile à la gauche [et Mélenchon est allié au PCF mais à l'Assemblée siège avec le PS]. Et alors ? La question n’est pas de savoir d’où il vient mais où il va [et Mélenchon, il va où, maintenant?]. Après tout, Mitterrand venait-il de la gauche pure et dure ? [la comparaison est censée flatter qui, mon bon Lolo?] Depuis la présidentielle, Bayrou se situe dans l’opposition. Il suffit de lire son dernier livre : sa critique du sarkozysme est plus tranchante que celle du PS [c'est bien le signe qu'il est des leurs]. Il se réfère à des valeurs humaines et sociales qu’on aurait aimé voir mieux illustrées par certains leaders socialistes. [la Roméo Royal de la Juliette Bayrou se délectera-t-elle de ce salmigondis?] Solitaire et doté d’un certain panache, il a perdu dans son équipée son groupe parlementaire et toute perspective de participation au pouvoir avant 2012. [le PS en est-il réduit à ronger les os?] Après les dernières législatives, les commentateurs politiques traditionnels - toujours lucides - le disaient fini [mais la pensée porcine Joffrine n'est pas conventionnelle, ouf! Ségo-Lolo s'élève au dessus de la foule des commentateurs], sans parti, sans argent et sans députés [et c'est fait: il s'en plaint d'ailleurs haut et fort!]. Les mêmes le voient aujourd’hui comme un champion de la prochaine présidentielle [Lolo en conclut que le Béarnais est bel et bien fini, sans sa Roméo].

Et surtout, Bayrou est antisystème. Pour les Français, il est un leader libre [à vendre], qu’ils apprécient ou qu’ils détestent (à droite surtout) [tandis que Benoît Hamon lui mangerait dans la main...], mais qui ne se confond pas avec l’establishment [comme on dit au FN !] politico-économique où tant de socialistes se lovent avec délectation . [Peace and Love !] Parti de gouvernement habitué aux ors et aux rites, posé [statique] sur l’axe horizontal droite-gauche, le PS a du mal à comprendre l’autre dimension, verticale [érigée], de la vie politique. [Mais LoLo est arrivé !] La coupure droite-gauche est elle-même traversée d’une deuxième coupure, celle qui sépare le peuple et les élites. [Cà commence à faire des noeuds dans la tête du Lolo-Ségo] Pur produit de la gauche classique qui a du mal à s’imposer dans l’opinion [en tout objectivité ségolénienne] , Martine Aubry ne saisit pas pourquoi ses meetings sont poussifs alors que Ségolène Royal, imprévisible, populaire et détestée par les élites, remplit les salles. [Lolol est fan de la Star'Ac, quoi!] C’est qu’Aubry est adoubée par les importants et les compétents alors que Royal touche le peuple.[qui ne se sent pas touché, puisqu'il le lui rend bien mal]
Grimoires. De même Bayrou, solitaire, improbable, centriste reconverti dans l’insolence, ancien bègue maniant le verbe comme une épée, sorte de Démosthène des campagnes, est un franc-tireur qui a coupé les ponts avec l’establishment. [est-ce sa part lepéniste en lui qui séduit Lolo?] Il pourrait devenir l’ennemi principal de l’Elysée en 2012 [frayer le passage à Désirdavenir Royal?]. Il plaît surtout à gauche : notre sondage Libération-Viavoice (1) [c'en est bien la preuve scientifique, en effet!] montre que les deux tiers de l’électorat du PS souhaitent un rapprochement avec le Modem [pour mieux te croquer, mon enfant]. «Il veut prendre notre place», gémit le PS. Raison de plus pour se rapprocher de ses électeurs, idiot ! [insulte mise à part: la Toquée Royal exprime évidemment ses excuses pour cette insulte qui n'a rien de méprisant] La discussion ouverte, publique, franche, sur le fond, telle que l’a proposée par exemple un François Hollande, qui reste le stratège le plus intelligent du PS [et le plus efficace], est une urgence [attention, le NPA veut des résultats, lui !]. Les élections européennes l’empêchent provisoirement ? Certes. On peut commencer le lendemain… [des lendemains qui chantent; sauf gueule de bois...]

La grande coalition de l’après-sarkozysme, républicaine, sociale et écologique, deviendra au fil du temps une nécessité, sauf à se résigner à la reconduction du président-monarque. Les peuples prennent conscience de la folie libérale qui nous a conduits à la crise. Ils veulent une alternative. Celle-ci ne se trouve pas dans les grimoires de l’ancienne gauche. Elle suppose une réinvention de la politique démocratique. La grande coalition de l’après-sarkozysme peut en être l’instrument.

Sondage maison réalisé du 23 au 25 avril a[u]près de 1 020 personnes.

Simplement, l'ère de l'après-sarkozysme n'est pas ouverte !...

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