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mardi 23 décembre 2008

Dray, arroseur arrosé, éclabousse le PS

La séparation des pouvoirs, pour protéger le crime ?
La carrière de Julien Dray est chargée en manipulations diverses

Pourquoi ce joueur de poker s’est-il découvert tant d’intérêt pour la création de plus d’associations que l’ensemble de ses camarades socialistes et pourquoi y a-t-il placé des emplâtres, si ce n’est pour s’en servir en les manipulant toutes et tous. La jeunesse aura d’abord été son champ d’action de prédilection : tirer les ficelles de jeunes pantins ne réclame pas autant d’expertise que d’apprendre à faire la grimace à de vieux singes roués de la politique. Au fil des années, il aura finalement trempé dans toutes les embrouilles internes, externes et transversales et, en les instrumentalisant, quand il n’a pas initié les entourloupettes les plus douteuses, et les rumeurs les moins ragoûtantes. C’est ainsi qu’il s’est rendu indispensable au PS. Et qu’il ne s’est pas senti gagné par un sentiment grisant de toute puissance. Pourtant, si ce pique-bœuf a recueilli tellement d’informations sur tous les éléphants du PS, tout le monde s’est un jour ou l’autre senti piégé et a conçu d’autant plus de méfiance en son endroit qu’il est instable et ambitieux. Qu’il finisse par trébucher n’est pas pour déplaire à certains camarades qui pourraient s’en trouver libérés, débarrassés…

Les socialistes embarrassés ne seraient-ils pas plutôt soulagés ?


  • Au palais socialiste, pas un mot de solidarité à ce pilier du parti.

    Silence radio de Martine Aubry
    , ce que le député Julien Dray, proche de Sa Cynique Majesté Royal, a précisément regretté lundi, disant ne pas avoir reçu de soutien de la première secrétaire. Mais quel soutien a-t-il reçu en revanche de Désirdavenir Royal ? Est-elle dans les 'chabichoux' ?

  • Benoît Hamon, porte-parole titulaire, a répondu laconiquement que "premièrement, il est présumé innocent, deuxièmement, il est l'objet d'une enquête préliminaire mais n'est pas mis en examen, et troisièmement, c'est une affaire privée" qui "ne concerne pas le PS".
  • Même son de cloche auprès du secrétaire national à l'Education, Bruno Julliard, pour qui c'est "une affaire privée" et "la justice doit faire son travail".
  • Collègue de Julien Dray au Conseil régional d'Ile-de-France, la vice-présidente Michèle Saban a eu une « colère saine» et réclamé "une déclaration du parti" sur le député de l'Essonne, car "dans ces cas-là, on a surtout besoin de ses amis, de sa famille". "Si Martine considère que Julien ne fait plus partie de la famille, c'est encore plus grave", a-t-elle polémiqué, en déplorant un PS sans amour.
  • Le député Pierre Moscovici a, lui, demandé de faire preuve de "pudeur, décence et solidarité", évoquant une "coïncidence avec le mouvement lycéen".

    Les faux-culs socialistes accusent pourtant leurs libérateurs

  • certains>Certains au sein du parti mettent en cause le pouvoir
    , dénonçant une "volonté de nuire" au PS dans une affaire aux circonstances "un peu étranges, en plein mouvement lycéen"., dénonçant une "volonté de nuire" au PS dans une affaire aux circonstances "un peu étranges, en plein mouvement lycéen".
  • Un « haut dirigeant du parti », à la fois proche de Mme Aubry et incognito, s'interroge à la fois« in petto » et devant au moins un journaliste, autant dire un surdoué : "On voit bien d'où vient le coup. Il y a eu volonté de nuire au PS, au moment où il commençait à se remettre au travail, se ressaisissait, reprenait des couleurs".
    Il dénonce les propos du premier bouc émissaire naturel venu, Frédéric Lefebvre, un porte-parole de l'UMP, qui évoque un "lynchage médiatique" aux dépens de M. Dray.
    "Mais qui est à l'origine de ce lynchage? C'est le parquet et le parquet est aux ordres de la Chancellerie puisqu'on est dans un régime où les parquets ne sont pas indépendants", affirme ce responsable socialiste. Il ne fait pas la différence entre la magistrature debout et assise. Il suffit de dire que l’une et l’autre sont couchées ; ça marche toujours sur l’opinion ! Couchée devant les syndicats n’est pas si grave…
  • D'autres insistent sur les "circonstances un peu étranges, en plein mouvement lycéen, alors qu'on connaît les liens de Julien Dray et de la Fidl", association dont le député de l'Essonne est très proche. L’enterrement de l’année 2008 par les lycéens dans la rue devrait-il imposer le grand deuil à la justice ?
    M. Dray est l'objet d'une enquête préliminaire du parquet de Paris sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l'organisation lycéenne Fidl et des Parrains de SOS Racisme. Mais alors quelles sont donc les « circonstances un peu étranges », concernant les Parrains de SOS Racisme ?
    Dès vendredi, jour d'une perquisition au domicile de Julien Dray, Razzy Hammadi, secrétaire national aux service publics, avait soupçonné que "le timing", n'était pas fait "indépendamment de ce qui se passe dans la jeunesse lycéenne dans le pays". Que ce soit Juju Dray ou le parachutiste qui s’est écrasé à Orly aux dernières municipales, ces deux innocents tombés de la dernière pluie découvrent que le hasard fait bien mal les choses, partout comme au PS.
  • Et en plus, pronostique un cadre du parti, à moins que ce ne soit un journaliste imaginatif, "dans les trois ou quatre mois", ils vont sortir "sans aucun problème" "deux-trois affaires dans les communautés d'agglomération". Est-ce à dire que les sujets ne manquent pas ?
  • Pour Michèle Saban, c'est "l'ensemble de la classe politique" qui va payer. "Encore une fois, on va dire que la politique n'est pas clean". Une amatrice, en matière politique, de la globalisation !

    La séparation des pouvoirs est une aubaine

    Relevé sur le blog de Moréas :
    « …Julien Dray est donc soupçonné d’un délit découvert par les fonctionnaires de la cellule anti-blanchiment, Tracfin. Service créé pour lutter contre Al-Qaïda ou tel baron de la drogue, mais pas contre un député de l’opposition. Les faits ont été dénoncés par la ministre des finances à sa collègue de la justice. Celle-ci a ordonné derechef à ses fonctionnaires d’enquêter sur ces agissements probablement illicites. Rien d’anormal, me direz-vous ! Non, mais on est à la limite d’une enquête administrative, on s’éloigne quand même rudement de la séparation des pouvoirs.
    Il est vrai que la création de cet arsenal «administrato-judiciaire» a trouvé sa justification dans la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue, etc. Et comme les socialistes ont entériné tout ça, on ne sait pas si l’on doit considérer Dray – même s’il est coupable - comme une victime collatérale ou si c’est l’arroseur arrosé….
    »
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