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jeudi 6 novembre 2008

SNCF : moins de 40% de grévistes ce jeudi

La CGT et SUD quelque peu désavoués par leurs bases
Le taux de grévistes n’était que de 39,05% ce jeudi 6 novembre en France à 11h00, précise la SNCF.
L'appel à la grève de la CGT et de SUD a donc été bien moins suivi que prévu par les conducteurs de train. Sur France Info et à Marseille, le journaliste Olivier Martocq n’a rencontré aucun passager « exaspéré ou agressif »… C’est dire qu'effectivement, la grève est simplement « suivie » (sans adjectif, ni adverbe hyperbolique…) ; or, il n’est pourtant pas dans ses habitudes de minimiser l’impact des mouvements dits sociaux.

Mouvement assez peu suivi
  • Le trafic international était normal.
  • Sur le réseau TGV, le service était normal vers l'est et le nord.
    Il était assuré à 75% vers le sud-est, 65% de province à province et à 50% sur le TGV Atlantique.
  • Sur les RER C, D et E, environ 50% du trafic était assuré.
  • Sur le réseau Transilien, on comptait un train sur deux sur la ligne B, contre un sur trois prévu.

    Grève préalable à la négociation
    La CGT-Cheminots et Sud-Rail (ce dernier, minoritaire et non représentatif) dénoncent une augmentation de la flexibilité du travail des conducteurs du fret demandée par la SNCF au gouvernement. Une décision doit être prise le 12 novembre.

    Bien que non représentative, la fédération Sud menace de reconduire le mouvement vendredi, bien que le préavis de grève coure jusqu'à vendredi 08h00. "Cette grève, dans ces modalités, est le dernier avertissement donné à la direction de la SNCF", a averti Sud-Rail mercredi dans un communiqué.
  • Le ton de SUD est-il propice à la discussion ? La tiédeur de la base 'légitime'-t-elle ces menaces ?
  • 1 commentaire:

    1. Les Camarades préfèrent maintenant les grèves officieuses ("incidents" multiples, dont aucun usager ne peut avoir la preuve qu'ils existent réellement) et les sabotages: ainsi, ils ne perdent pas de journées de salaire (comme prévu légalement).

      Avant, les Syndicats organisaient des grèves et des manifestations massives, paralysant le pays.
      Un procédé détestable, mais au moins on été prévenu-- parfois seulement la veille, et souvent avec des promesses mensongères ("75% de trafic normal" et "navettes à la disposition des usagers", pour être certain de piéger les voyageurs et donc de les embêter).

      Maintenant, ils pratiquent une espèce de guerilla: ils frappent n'importe où, n'importe quand, en traitres, en détruisant le matériel comme d'autres font sauter des voitures piégées.

      Ce n'est pas dramatiser, exagérer, ni céder à la panique que d'imaginer que ces sabotages risquent fort de tuer des gens un jour-- à force de détruire des installations empruntées par des trains circulant très vite, de tirer dessus, et sans doute bientôt de les faire sauter.

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