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mardi 6 mai 2008

Action lycéenne concertée avec la CGT

Incohérence des discours et irresponsabilité des actions
On ne compte plus les appels des organisations lycéens aux manifs depuis deux mois et aux blocages de lycées. Il suffit d’une demi douzaine de mineurs manipulés et de trois conteneurs en travers des portes des établissements et les cours ne peuvent avoir lieu.

C’est toujours la rentrée sociale sans fin
A peine rentrés lundi de vacances de printemps en région parisienne et après une seule journée de retrouvailles, les lycéens qui le veulent bien peuvent aller défiler pour nouvelle journée d'action ce mardi dans toutes les académies contre les suppressions de postes. Les organisations lycéennes entendent relancer leur mouvement et donner le coup d'envoi d'un mois commémoratif de Mai 68, sur le front social, par les appels à la mobilisation dans l'éducation.

Concomitance fortuite
Bernard Thibault pour la CGT appelle à "une phase supérieure de mobilisation" contre les réformes gouvernementales, refusant "le moins-disant social" et Jean-Claude Mailly pour FO a dénoncé des annonces et des réformes "dans tous les sens" un an après l'élection de Nicolas Sarkozy. Les syndicats n’ont jamais autant travaillé et les lycéens jamais moins.
"Ce n'est pas le nombre de réunions avec les ministres qui font défaut en ce moment. Ce qui fait défaut, c'est le degré d'écoute des ministres sur ce que disent les organisations syndicales", a déclaré Bernard Thibault qui se plaint de ne pas être audible, à l'issue d'un entretien à Matignon avec le Premier ministre.

La logique de ces discours n’est donc pas perceptible.
Entre des lycéens qui n’ont rien à faire d’écouter les cours de leurs profs, une espèce pourtant selon eux en voie de disparition, et leurs aînés qui réclament plus d’écoute, il est difficile de trouver de la cohérence dans ces comportements. Les uns et les autres sont-ils adaptés à leur temps ? La question est fondamentale et une analyse assistée de leurs contradictions s’impose en interne, vu leurs difficultés d’adaptation à leur époque comme à l’avenir et leur refus d’assumer leur part dans la gabegie qu’ils ont contribué à installer.

Il est raisonnable de vouloir préserver le pouvoir d’achat, mais l’est-il tout autant d’ignorer le déficit budgétaire.
Le gouvernement s’attache à trouver des solutions d’allègement de cette charge qui pèse sur l’avenir de notre jeunesse. En réponse, insouciante et inconsciente, une minorité -certes faible- qui se prétend responsable, s’agite et gaspille actuellement les moyens mis à sa disposition, sous les encouragements des syndicats et avec leur soutien pécuniaire… (Lire PaSiDupes)?

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