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mardi 8 avril 2008

Les maos français sont-ils devenus pro-tibétains?

Qui sont-ils qui se taisent aujourd’hui au passage de la flamme olympique ?
Les groupes maoïstes en France sont nés dans les années 1960, à la suite de la rupture entre l'Union soviétique et la Chine. Fortes de plusieurs milliers d'adhérents, ces organisations - Gauche prolétarienne, Vive la révolution!, le Parti communiste marxiste-léniniste de France ou encore le Parti communiste révolutionnaire (marxiste-léniniste) - diffusent la «pensée Mao Tsé-toung», accusant le «P*C*F» (sic) de «révisionnisme».
Elles agonisent, ensuite, du début des années 1970 au milieu des années 1980. En 1986, encore, quelques maoïstes français rencontrent à Pékin des dirigeants du PC chinois.
Trois ans plus tard, après la répression de la place Tiananmen, leurs désaccords se transforment en rupture. Si, depuis vingt ans, il n'existe plus de maoïstes fortement structurés en France, les «ex» ne se sont pas tous perdus de vue.

Quelques maos se côtoient régulièrement de manière informelle. Quinquagénaires, voire sexagénaires, ils militent souvent dans des associations, des syndicats ou des partis politiques, surtout chez les Verts.
Tel n'est pas le cas des anciens maoïstes devenus célèbres, comme l’ex-petit Timonier de … Libération, Serge July, les architectes Christian de Portzamparc et Roland Castro, l'écrivain Philippe Sollers et l'ancien baroudeur de cabinets ministériels socialistes Alain Geismar.
Moins impliqués, trois intellectuels ont néanmoins, eux aussi, fréquenté les maos dans les années soixante-huitardes: Alain Finkielkraut, André Glucksmann et le richissime héritier …Bernard-Henri Lévy.

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