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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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samedi 30 juin 2007

Le tramway de Marseille déplaît aux …Palestiniens

Un tramway nommé délire !
Ou comment un tram fait dérailler: pouvons-nous encore construire un tramway en France sans provoquer l'ire de nos amis qui nous veulent du bien?
Le tramway marseillais est inauguré par J.-C. Gaudin, 1er cible. Nécessairement contesté pour son tracé et sa gestion confiée au privé, 2° cible, la société qui l’exploite, Véolia, 3° cible , elle aussi est l’objet de critiques. Les associations et organisations marseillaises -pro-palestiniennes- déterminées à se faire entendre à cette occasion ont décidé d’une campagne de presse commune.
Résumé de ‘Interview des Femmes en Noir de Marseille’ :
Le nouveau tramway de Marseille, qui ne fait pas l’unanimité ici, est aussi l’objet de contestations de la part d’associations connues pour leurs engagements pour la Palestine. (photo de gauche, France-Palestine à Paris-2005)Pourquoi ?
- Parce que Veolia transport (ex-Connex), filiale de Veolia environnement (ex-Vivendi-Environnement, ex-Générale des eaux) est une entreprise française et elle exploite les lignes de tramway à Marseille et les lignes de tramway à …Jérusalem. (cible Véolia, ci-contre à droite)
- Parce que le tramway Veolia de Jérusalem est la « goutte d’eau » pour les Palestiniens privés de leur terre et de la création d’un Etat libre et indépendant…
- Parce que confisquer aux Palestiniens leur capitale fait partie de la politique d’apartheid du gouvernement israélien… donc de Veolia et par conséquent de Marseille ?
- Parce qu’en 2002, deux compagnies sont retenues : deux entreprises françaises réunies dans un consortium CityPass, la Connex transport, filiale de Veolia Environnement qui exploitera la ligne pendant trente ans, et Alstom qui fournira les rames. Les contrats obtenus par ces entreprises françaises offriront-elles des emplois aux Français et immigrés d’origine étrangère que ce n’est pas important. Cette affaire rapporterait en effet seulement 400 millions d’euros à Veolia et Alstom, et leurs employés.
- Parce que Veolia est déclaré hors la loi par des Palestiniens de Palestine ou qui se trouvent sur le sol Français
- Parce que Veolia exploite aussi le tramway de la discrimination et de l’apartheid…
- Parce que Veolia renforce la stabilité et l’attractivité des colonies dans et autour de Jérusalem-Est- Parce que, en bref, Veolia participe à la colonisation...
Petite extrapolation en guise de généralisation de la haine
Exportons la haine sur le territoire de la France qui nous accueille… Si je comprends bien en effet, ce serait les mêmes logiques ici et là-bas ?

Les situations de la France et de la Palestine sont bien évidemment loin de se ressembler Pourtant (photo de droite-Montpellier) on ne peut éviter la question que pose cette irruption concomitante des deux tramways là-bas et ici (ici concernant d’ailleurs un grand nombre de villes françaises et pas seulement Marseille). La logique du profit des entreprises Alstom et Veolia les rend capables d’enfreindre les lois et de mépriser leurs responsabilités éthiques, sociales et citoyennes, et ce malgré un discours affiché qui se veut responsable tel que leur propagande [‘leur’, car l’intégration, c’est pour les autres] sur le tramway « écologique ». L’écologie leur donne aussi des boutons, alors ?
A la clé de ces tramways, une stratégie extrêmement conquérante des deux entreprises françaises Alstom et Veolia qui font main basse sur un mode de transport en commun dont on attendrait qu’il soit au service de l’ensemble des populations, ici et là-bas. Comme l’ont bien montré nos camarades de la CGT RTM, Véolia avec l’opération, rafle ce qui devrait continuer à relever d’un service public, financé pourtant par les contribuables, et ceci avec la complicité des autorités territoriales des deux villes.
La fabrication même des infrastructures a mis ou mettra littéralement les riverains pendant de longs mois dans une grande souffrance, quand ils ne sont pas, comme sur le trajet de Jérusalem, purement et simplement expropriés de leurs terres.
L’internationalisation s’étend par l’insistance sur le même parallèle mono-maniaque et haineux : ‘Cette logique va servir ceux que le pouvoir, dans les deux régions, veut privilégier. A Marseille, ce sont les quartiers aisés du centre-ville déjà bien pourvus en transport qui vont prioritairement bénéficier du tram, au détriment des quartiers populaires périphériques, qui restent ainsi très mal desservis. A Jérusalem, les bénéficiaires du tram seront les Israéliens, et principalement les colons [etc] Evidemment les commerçants Français ou non Du secteur très commerçant de la Canebière n’y trouveront pas leur compte, ni les usagers, seulement le gros capital ?’
Appel à l’activisme ? (Mulhouse- 2006, à droite) ‘On le voit, les deux multinationales mettent en place, pour leur plus grand profit, à Marseille et à Jérusalem, des situations qui ne sont guère équivalentes du point de vue à la fois de la finalité socio-politique poursuivie par les commanditaires et de l’intensité des effets néfastes produits sur les populations. Pourtant, sensibles au poids de tels mécanismes d’exploitation et d’injustice, des solidarités peuvent se manifester entre les deux peuples, le droit de vivre dans son pays et d’y circuler librement, de façon non discriminatoire, étant parmi les biens communs les plus précieux pour tous.’

Les Femmes en Noir, c’est quoi ? Quel est le sens de leur action ?
L’association des Femmes en Noir de Marseille fait partie du Mouvement des Femmes en Noir, réseau international de femmes, informel au sens où il n’y a pas une organisation précise avec des dirigeantes élues mais avec une rencontre internationale tous les deux ans. Le Mouvement rassemble des groupes de Femmes dans le monde entier ;
Mais le Mouvement est né en Israël, fin 1987, à l’initiative d’une militante pacifiste qui, s’inspirant des « Mères de la place de Mai en Argentine « a proposé une action simple à mener mais organisée dans la durée : se retrouver , chaque semaine en noir et en silence autour d’un seul slogan « Arrêt de l’occupation de la Palestine » .
Pourquoi un groupe sur Marseille, précisément ?
Parce qu’il nous semblait qu’il manquait une voix, une voix de femmes pour dire que les femmes dans les conflits sont les premières victimes. A Marseille ? Juste Ciel !
Les Femmes en Noir de Marseille, si toutefois nous avons tout bien compris de cette propagande -et c'est peu probable!-, oeuvreraient donc pour la paix. Elles soutiennent –disent-elles- toutes les femmes qui subissent des conflits et luttent dans leur pays –Israël ?- pour un monde plus juste. Comme en France, malgré Véolia ? La voie qu’elles ont choisie est celle de la non violence active. ‘Non-violentes’ ou ‘actives’ ? Non-violence ou activisme ? Un monde d’amour, quoi? Et la réconciliation avec les femmes -et les mères- israéliennes ?

Le nouveau tramway fend le cœur de Marseille

Le tram bouchera-t-il la Canebière pour son inauguration
Marseille est en liesse.

De nombreux Marseillais se sont levés tôt pour essayer leur nouveau moyen de transport. La première rame du nouveau tramway de Marseille s'est élancée samedi à 8H00, avec à son bord des habitants conviés à trois jours de fête pour célébrer cet événement attendu depuis le premier coup de pioche il y a plus de trois ans.
Les rames étaient pleines, sans toutefois être bondées en début de matinée. L'inauguration officielle du tramway n'aura lieu que mardi à 10H30 en présence du président de la République. Et l'exploitation commerciale débutera mercredi, pour se poursuivre tous les jours de 5H00 jusqu'à 0H30.
En attendant, jusqu'à lundi, de 8H00 à 21h00, les Marseillais peuvent emprunter gratuitement leur nouveau moyen de transport qui met le quartier des Caillols, à l'est, à un peu plus de vingt minutes d'Euroméditerranée, le quartier d'affaires de la Joliette. Un trajet de 8,6 kilomètres.
A bord comme sur le quai de 6 des 21 stations en service, des compagnies des arts de la rue et des musiciens de jazz assureront le spectacle à partir de samedi après-midi.
Marseille Provence Métropole (MPM), la communauté urbaine, maître d'oeuvre de ce projet, espère soulever le même enthousiasme populaire que celui rencontré par le tramway parisien (5 millions d'usagers en trois mois) ou la deuxième ligne du tramway montpelliérain (deux millions en deux mois).
Selon le président de la commission Transports de MPM, Renaud Muselier, après avoir longtemps pesté contre les travaux du tram, "tout le monde le réclame désormais chez lui".
Marseille, qui comptait le deuxième réseau de tramway de France au début du XXe siècle, avait démantelé la totalité de ses lignes en 1960. Seule survivance, un petit tronçon de trois kilomètres entre le quartier Noailles et le boulevard Chave a continué de fonctionner jusqu'en 2004.

Tramway:
- le tracé, cliquer ICI
- les grandes phases de travaux, cliquer ICI
Métro :
- le tracé, cliquer ICI
- le calendrier
• Automne 2004 : début des travaux à la Blancarde, démolition de l'Alhambra
• Printemps 2005 : réalisation des fondations et mur de soutènement de la station
et du parc relais à Blancarde
• Eté 2005 : début des travaux de gros œuvre sur les stations Louis-Armand,
Saint Barnabé et la Fourragère et mise en fabrication du tunnelier
• Eté 2006 : rentrée en terre du tunnelier - Travaux du tunnelier
pendant 14 mois, jusqu'à l'automne 2007
• Fin 2007 : fin du gros œuvre sur l'ensemble des stations
• 2008 : travaux d'équipement et pose des voies ferrées
• Printemps 2009 : essais et marches à blanc
• Mi-2009 : mise à disposition du métro
A l'attention des détracteurs professionnels, hexagonaux, Palestiniens et autres, qui affirment que bus, métro et tramway se superposent, sans distinguer les 3 lignes de tramway:
- Noailles-Les Caillols: C'est la ligne 68 modernisée et prolongée jusqu'au quartier des Caillols.
- Bougainville-Castellane: Cette ligne constitue le premier tronçond'une grande ligne destinée à relierSaint-Antoine à Pointe Rouge.
- Quatre Septembre-La Blancarde: Cette ligne qui traverse la ville d'Ouest en Est reprend en partie l'itinéraire des lignes de trolleys 80 et 81.
Voyons plutôt si elles se superposent en effet. En cas de blocage idéologique, on peut même cliquer sur la carte :

Le futur réseau Métro / Tramway - Crédit : RBL Communication

Extensions annoncées

Le futur réseau Métro / Tramway - Crédit : RBL Communication

vendredi 29 juin 2007

Devedjian : pas de langue de bois !

Inqualifiable Anne–Marie Comparini
En règle générale, il est inconvenant de dire ce que tout le monde pense. Un obèse ne souffre que d’une surcharge pondérale que l’ont qualifie généralement de ‘petite’ et l’aveugle est un non- ou mal-voyant, ce qui rend son problème tellement plus supportable. Il est d’ailleurs parfois inutile de souligner ce qui saute aux yeux.
Mais ça ne se voit pas nécessairement, et spécialement en politique. On observe même que ça se voit assez peu, tant une part importante du jeu médiatique consiste à tromper son monde. Prenez Royal, au hasard ! Au début, la presse s’est extasiée : elle ne fait pas ses 53 automnes. Elle arbore un large sourire en permanence, certes figé, mais on peut s’y laisser prendre, un temps : les dents ont d’ailleurs été rectifiées, le nez réduit et l’ovale du menton rendu moins agressif. La psychologie de l’individu s’en trouve-t-elle pour autant améliorée ?
Mais le peuple ne doit pas savoir ce qui se cache sous l’emballage. Il arrive pourtant que certains, qui savent ce que cache le papier cadeau, se lassent de cette tromperie sur la marchandise et révèlent ce qu’il dissimule. Alors, tandis que les couloirs de l’Assemblée Nationale ne retentissent jamais, au grand jamais de noms d’oiseaux, Patrick Devedjian a traité de "s*l*pe" Anne-Marie Comparini, ex-député UDF, (c'est elle à gauche) une des rares centristes à se fourvoyer avec Bayrou et une des nombreuses à prendre une gamelle à la dernière législative. Et les autres de s’indigner car bien que privés, ces propos ont été révélés dans un reportage diffusé mercredi par la chaîne TLM, dans la région lyonnaise où règne Comparini. Il faut dire que ce joli mot de la langue française est inusité sur les chaînes de télévision où les ‘jeunes’ enfants des écoles ne peuvent pas l’entendre dans toutes les langues. Qu’ils sachent qu’ils peuvent découvrir le mot ici ‘flouté’ sur internet mais qu’ils ne doivent pas l’employer en public, pas même en privé, dans leur chambre, nationale ou pas. Protégeons la jeunesse ! Et c’est valable pour les ‘jeunes adolescents’ fraîchement élus députés à 28 ou 29 ans : qu’ils n’imitent pas les vieux !
On y voit Renaud Muselier, député PACA, présenter à Patrick Devedjian, devant le palais Bourbon, Michel Havard (UMP) qui a battu Mme Comparini (MoDem) aux législatives 2007. Après avoir félicité l'élu, P. Devedjian lâche: "Cette s*l*pe!", ce qui est tout à fait naturel entre frères de combat, au lendemain de la bataille. S'il s'agit bien de la dame, le mot ne lui est pas adressé: c'est là toute la nuance, que certains ne veulent surtout pas faire!
Les premières réactions ont fusé tard jeudi. P. Devedjian a publié un communiqué affirmant "regretter profondément son interjection déplacée à l'égard de Mme Comparini". Il a téléphoné à l'élue pour s'excuser.
Excuses qu'il a dû réitérer vendredi : A.-M. Comparini en est gourmande et en a repris. Elle a en fait exigé une contrition publique et que cet homme se flagelle. Il fallait selon elle que nul n’ignore les qualités qui lui sont attribuées. "Je ne suis pas machiste, je suis avec beaucoup de femmes autour de moi", a déclaré P. Devedjian lors d'une conférence de presse, avant de reconnaître que ses propos étaient "une faute".
Et nous y voilà ! Le machisme… L’égalité des sexes ne s’applique pas uniformément. Devedjian se doit de préciser qu’il n’est pas machiste. La ‘femme debout’ ne voulait déjà pas être la candidate des femmes, mais tout de même un peu des femmes battues, et se plaignait qu’on osât lui poser des questions de femmes. En revanche, en privé, entre hommes et parce qu’il est un homme, Devedjian n’aurait pas le droit de dire ce qu’il pourrait dire de B. ou de R. –attention, les oreilles ennemies nous écoutent– ou que Comparini est une blonde, et ce qu’il veut, parce qu’on ne peut dire ce qu’on veut entre soi. Ce mot doux, laconique et populaire, n’était pas directement adressé à la dame, ni fait pour être publié. Or, on aurait pu en effet choisir de préserver la dame, mais on a préféré diffuser le document. Pour la protéger ? A-t-on choisi délibérement de sacrifier Comparini ?
Attention à ce que vous dites à la buvette de l’Assemblée Nationale : les murs ont plus que jamais des oreilles ! Interdit en tout cas de diaboliser ou ridiculiser la gauche ! ‘Ignoble’, c’est charmant et distingué rue de Solférino. De plus, Sarkozy n’est qu’un vil étranger, de droite, il faut dire, et c’est donc tant pis pour lui. La délicatesse de ces propos n’a pas produit tant de volume.
L'insulte a été accueillie avec satisfaction par l’opposition et a provoqué une cascade de réactions chez les vertueux, et les autres, comme il convient dans une société policée – et non point policière car il ne s’agit pas des écoutes policières de la belle époque Mitterrand. A seigneur tout honneur. Nicolas Sarkozy s’est exprimé : "Ce n'est pas une façon de parler aux femmes, ni à qui que ce soit d'autre", a déclaré le président, en toute équité, en marge d'un déplacement sur les terres d'élection (perdue) de la sensible Comparini. Interrogé sur d'éventuelles sanctions, le Président a toutefois souligné que le responsable de son parti "s'est excusé".

"Il n'est pas tolérable qu'on puisse qualifier (ainsi) une femme, politique ou pas", a renchéri la Garde des Sceaux, Rachida Dati. Pour les hommes, ça va, on peut y aller, c’est donc une autre histoire : on peut encore se lâcher dans les vestiaires et les troisièmes mi-temps. Devedjian devait s’y croire : n’est-ce pas la 3° défaite socialiste ? Comme on demandait à La Garde des Sceaux si P. Devedjian pouvait être passible de poursuites, et être soumis au supplice de la roue?, elle a refusé de s'exprimer davantage.
Marielle de Sarnez, qui n'en est pas une, tout en étant bras droit de Bayrou, à défaut d'être le lobe droit de son hémisphère gauche, a saisi l’occasion de sortir de l’oubli et a dénoncé -devant la presse- des "propos très choquants, révélateurs d'un comportement politique, d'un non respect".
Les groupes UDF (?), PC-Verts, PRG, non apparentés ainsi que quatre éluEs UMP du Conseil régional Rhone-Alpes -dont Comparini est encore un peu membre- ont également "condamné avec la plus grande fermeté (des) propos inqualifiables", dans une …motion. FN et UMP, à l'exception des quatre élues, n'ont pas pris part au vote.
Croyez-vous que Sa Cynique Majesté Royal a pu rester au-dessus de la mêlée ? L'ex-candidate socialiste à la présidentielle est bien évidemment sortie de son silence : elle n’a délégué ni à Boutih-le-petit, ni à Montebourde et a téléphoné à Comparini pour l'assurer de son soutien. De source très officieuse, la malheureuse ex-UDFest tellement ébranlée qu’elle aurait pris un congé de maladie, mais rien n’est confirmé…
Sa Cynique Majesté Royal n’avait-elle pas pourtant été quelque peu embarrassée pendant les primaires socialistes par la diffusion de propos –publics, ceux-là, dans une section locale du PS– sur l’augmentation du temps de travail des enseignants, qu’il fallait taire ?

Il reste que ce n’est pas bien de dire du mal des s*l*pes, si ça existe. Mais il s’est excusé, alors l’honneur, les bonnes manières et l’hypocrisie sont saufs. Tout va bien, Comparini n’est donc pas ce que Devedjian a dit.

Mais est-il permis de le penser ?

PS : faire place nette à Royal

46,94 % des voix, c’est toujours mieux que 53,06% ...
Elus et institutions sont contestées de toutes parts : toute dérégulation est actuellement de bon ton chez les battus! Il en aurait été autrement si la gauche avait convaincu une majorité de Français. Mais la démocratie française est en crise, car elle n’est plus respectée que si elle convient aux minorités. Il ne suffit plus désormais d’obtenir la majorité des suffrages des électeurs. Etre minoritaire donne le droit de contester, de s’opposer et d’entraver l’exercice de la démocratie. A quoi bon aller aux urnes, si le pouvoir est à ceux qui accaparent la parole et occupent les médias et la rue. La défiance citoyenne s’impose sournoisement mais sûrement. Les élus passent leur temps à expliquer, se justifier et transiger.L’ironie de la situation réside d’ailleurs souvent dans le fait que bon nombre de défiants sont de ceux qui ne veulent pas accéder au pouvoir (où ils ne veulent pas apparaître dans leurs faiblesses et se griller). Leur seule obsession est l’agitation et l’entrave.

Le PS, qui a favorisé cet état d’esprit et l’activisme qui lui est associé, est en train de constater les effets pernicieux de la défiance à son détriment. La battue de la Présidentielle est en effet en train de faire valoir que les instances du PS l’auraient desservie et qu’elle n’aurait pas pu se faire entendre…Il est vrai qu’elle a été particulièrement discrète, voire empêchée, que la cohérence de son pacte n’a pas été appréciée à sa juste valeur et que ses propos ont toujours et en tous lieux été marqués par une connaissance approfondie des sujets, sans compter que ce qui a été malicieusement qualifié de boulettes en fait était particulièrement sensé !

Interrogé sur le fait de savoir pourquoi il restait au PS qu'il critique si fortement, modeste, il a répondu: "Je reste parce que cela leur fera trop plaisir que je m'en aille". Ce qui s’appelle se donner de l’importance. Il a rappelé avoir été "parmi les premiers au Bureau national à avoir pris position publiquement pour soutenir Ségolène Royal". Ce qui donne des droits à l’impatience et à l’arrogance.
Alors, voilà les réflexions circonstancielles qui fusent. Ainsi, l’immense Abdelmalek Boutih, un socialiste nouveau, comme il en surgit tous les matins, qui observe jeudi que la "crise est à la tête du Parti socialiste", estimant que Marie-sEGOlène Royal ne doit pas se laisser "emprisonner" dans le jeu de l'appareil, car elle "ne représente pas que le PS". Sa Cynique est plus grande que le PS. Elle est forte d’une pensée d’autant plus riche qu’elle est versatile et elle doit cette stature impressionnante aux voix communistes, vertes et trotskistes, qui s’accordent idéalement au MoDem…
Au parti du n’importe quoi, les jeunes savent mieux que les vieux. Il vaut mieux d’ailleurs être gay, nain ou obèse que vieux, sauf si ces vieux sont gays et nains : les seniors sont si peu respectés et protégés qu’ils sont suspects et montrés du doigt. Faudra-t-il qu’ils aillent mourir comme des chiens loin du regard des jeunes ?
Petit Boutih deviendra grand. Parce qu’il souffre de ne pas être à la tête, bien qu’il soit néanmoins une tête pensante d’après sa concierge, Boutih donc insiste. Mais écoutez-le plutôt: "La crise est à la tête. A la tête vous avez une génération de seconds, troisièmes et quatrièmes couteaux du temps de Mitterrand, qui ont un petit ticket et font la queue et attendent que ce soit leur tour", a affirmé sur la chaîne LCI le secrétaire national PS aux questions de société. C’est donc le temps des 5° couteaux ! Lame aiguisée, mais petite lame.
Selon flagorneur, "Ségolène Royal ne représente pas que le Parti socialiste, c'est en ça qu'elle a une petite différence de statut avec les autres, elle n'est pas simplement tenue par le PS, elle a quelque chose qui est supérieur". A quand une souscription nationale pour élever une statue à Sa Cynique ?
Téléguidé, le servile petit Abdelmalek Boutih, qui peine à grandir, dit ce qu’il faut et ce qui plaît. Devant la presse libérale qui répand la bonne parole. Il conseille aussi la battue de la Présidentielle qui peut ainsi se tenir en réserve du parti, dans un splendide isolement. Dans sa grande Boutihtude, il livre sa pensée aux masses : Dame Royal "ne doit pas se laisser emprisonner dans le petit jeu de cet appareil" car "ces gens préfèrent tout détruire plutôt que quelqu'un puisse gagner leur place". ‘Ces gens’ apprécieront le respect militant. L’heure est venue de tuer le père.
Mais à quoi voit-il vraiment que DSK et Laurent Fabius « préfèrent détruire plutôt que quelqu'un puisse gagner leur place » puisqu’ils ont annoncé leur départ du Bureau national du PS ?... L’équipe Royal répand des contre vérités, à la manière de cette tête du PS qui, il y a peu encore, répandait des rumeurs.
Sont-ils tous dans le même délire autour de Sa Cynique ?
Y en a-t-il un pour rattraper l'autre?

jeudi 28 juin 2007

Qui sont Guillaume Bachelay et Stéphane Israel?

Des ‘plumes’ de Fabius
Ne demandez pas où il les met, ce serait indécent. Non ! Il s’agit de ses ‘nègres’ blancs, car Lolo Fabius dirige une PME de scribes et de penseurs, mais sans lien aucun avec la décolonisation.
Guillaume Bachelay et Stéphane Israël, deux «plumes» de Laurent Fabius, signent parfois sous leur nom des tribunes dans Le Monde ou dans La Revue socialiste. Si ces jeunes trentenaires sortent peu à peu de l'ombre, c'est qu'ils incarnent, chacun à sa manière, le nouveau visage de la Fabiusie, renouvelée, rajeunie, en un mot comme en cent, prête à servir. Ecole normale supérieure, hypokhâgne, khâgne: même leurs parcours se ressemblent. Tous les deux laïques et républicains, ils choisissent Fabius très tôt, vers 1995, après l'avoir entendu en conférence. Plus tard, sous la houlette impitoyable de Marc-Antoine Jamet, alors directeur de cabinet à la présidence de l'Assemblée nationale, ils intègrent l'Hôtel de Lassay, où ils fournissent notes et autres éléments de discours. Sur cette voie, le pire est souvent sûr; soucieux de se ménager une issue.

Guillaume Bachelay, plus philosophe, adopte d'emblée la politique: Bercy d'abord, ensuite Solferino, où il contribue à mettre en place et à animer la Maison des élus socialistes et républicains. Comme son illustre aîné, il choisit la Seine-Maritime, son département d'origine, pour s'implanter: depuis 2001. Aujourd’hui maire adjoint de Cléon (76) et membre du conseil national du PS.« Rénovation ». il a 32 ans.
Mais, si Guillaume Bachelay s'est fait une gloire parmi ses amis, c'est aussi à ses imitations de Claude Bartolone qu'il le doit. Son «j'ai dit aux copains» confond l'intéressé lui-même… Bachelay, plus carré, montre les premiers signes de calvitie. Ce qui, en son pays, n'est pas forcément un défaut.

Stéphane Israël réussit l'agrégation d’histoire (1995),l'Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm (1991-1997) et l'ENA (promotion Nelson Mandela,1999 – 2001), avant de choisir la Cour des comptes. Plus en réserve que son collègue, Stéphane Israël a eu le privilège d’être stagiaire en Corse le soir de la perquisition de la préfecture et de l'arrestation du préfet Bonnet. Chargé de mission au cabinet du Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie (2001-2002) et professeur associé à l’Ecole normale supérieure de la Rue d'Ulm, il est, au côté de l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin à Matignon, Olivier Schrameck, chargé de la préparation des normaliens aux concours administratifs. La rigueur de son costume contraste avec un physique d'étudiant. Né en janvier 1971, il a 36 ans.
Il est actuellement conseiller référendaire à la Cour des Comptes et milite dans le Val de Marne (section de Créteil) pour le PS.

PS, la débandade

Fabius et DSK pratiquent le retrait
Laurent Fabius a annoncé qu’il démissionnait du bureau national du Parti socialiste
pour «laisser la place aux jeunes», imitant en cela Dominique Strauss-Kahn qui a déclaré qu'il le ferait à la rentrée.

L'ancien Premier Ministre s'était déclaré "préoccupé par l'atmosphère délétère qui règne parmi les dirigeants socialistes", souhaitant se "tenir à l'écart des déclarations quotidiennes contradictoires". «Je vais essayer de travailler différemment, de prendre un peu de temps pour réfléchir, consulter», explique Laurent Fabius, selon des propos rapportés par Jean-Michel Apathie sur son blog. Un brin nauséeux, il ajoute :«Je ne veux plus être impliqué, comme cela, dans la vie quotidienne du Parti socialiste. Il faut laisser cela aux jeunes, il faut leur faire de la place pour qu’ils puissent se préparer à la suite», a ajouté celui qui se dépeint depuis quelques semaines comme un «sage actif».

Au sujet du PS, il suggère aux socialistes de «se poser trois questions»:
1- celles des valeurs:«Les valeurs, elles sont en ligne avec le monde qui vient», dit-il en citant «la laïcité, l’internationalisme et la solidarité».
2- des propositions: Il y a «énormément, énormément à changer», évoquant en particulier «le rôle de l’Etat», «l’Europe» «l’écologie».
3- de l’organisation: il indique qu'il lui faut être «beaucoup plus ouvert en terme d’origine, de parité».
Il a notamment estimé que le PS devrait «revisiter le dossier des 35 heures». «L’idée de modifier la durée du travail est juste historiquement, la façon dont cela a été fait est contestable», constate t-il.

Fabius (né en 1946) sera remplacé mardi prochain par Guillaume Bachelay, 32 ans, son 'nègre', c'est-à-dire sa «plume» (en PC) depuis une dizaine d’années (précoce, à 22 ans, le gamin) qui s’apprête à devenir son «conseiller spécial» à l’Assemblée nationale, précise son entourage.
Testament politique ? Certes non, mais place aux godelureaux !
La semaine dernière déjà, Dominique Strauss-Kahn a précisé, le 19 juin, que cela "ne l'amuse plus" de "passer deux heures pour savoir où on va mettre la virgule sur un communiqué que personne ne lira". "Il vaut mieux laisser la place à des jeunes responsables qui pourront ainsi acquérir une expérience politique et se préparer à représenter le PS de demain", a-t-il ajouté. Son entourage a assuré qu'aucune date n'avait été fixée et que ce sera "quand la question se posera, peut-être à la rentrée" ou plus tard!...
Va-t-on le supplier de rester?
Royal, la victime ( !) qui nous Rebsamen en Batho, arrivera-t-elle à ses fins par écoeurement ? C’est à gerber !

Le débat participatif, c’est fini !

PS : c’est elle ou eux…
Qui connaissait Rebsamen et Batho avant que Royal ne les embobine tous?
Les vassaux de la Damoiselle Royal montent au créneau. Après la salve de critiques des derniers jours émanant de ténors du PS, dont Laurent Fabius parmi tant d’autres, quelques partisans de la candidate battue ont cru bon de dénoncer des "procès" à l’encontre de l’ « innocente » du PS, qui veut faire sa loi et sème la zizanie partout où elle passe, depuis son enfance, dans sa vie privée, dans sa région et dans son parti.
Le débat participatif, c’est fini… Frère François Rebsamen, son ancien codirecteur de campagne, qui signe pourtant le calendrier PS de Flamby 1er, n'en veut pas et s'indigne en effet jeudi dans un communiqué : "Il faut que cessent les procès intentés à notre candidate". Il s'en prend clairement, mais sans le nommer, à Laurent Fabius qui, dans un entretien au journal Le Monde publié jeudi, épingle le "triple déficit" de la candidate socialiste défaite, "présidentialité, crédibilité, collégialité".
Les grands maux appellent les grands mots… Le clan Royal a pris l’habitude de parler au nom des électeurs. Pourquoi s’arrêterait-il ? C’est tellement pratique de s’intituler porte-parole des anonymes ! "Les procès en crédibilité sont une injure faite à 17 millions d'électeurs. Les procès en présidentialité ne sont que l'expression de l'amertume personnelle créée par le choix fait par les 250.000 militants socialistes", réplique Frère Rebsamen, qui confond électeurs et militants, manifeste bien peu de respect pour le système représentatif et cherche à confisquer le pouvoir des députés élus, au profit, non pas des électeurs, ni même des militants, mais de la Damoiselle, vous savez, la 'femme debout', avec des étais pourris.
Et maintenant, on va se pincer ! Rebsamen, qui craint que sa tête ne tombe, poursuit en outre : "Les procès en collégialité sont difficiles à admettre venant de ceux qui se sont affranchis de nos règles collectives". Vous pouvez relire et relire ces propos, ils ont bien été tenus par le co-directeur de la campagne de Royal à la présidentielle. Une allusion, certes, à la décision de Laurent Fabius de défendre le "non" à la Constitution européenne en 2005, alors que les militants socialistes avaient choisi le "oui" lors d'un référendum interne. Ce n’est pourtant pas aussi simple, ni l'exception, dans l’entourage immédiat de la Damoiselle. En attendant Rebsamen donne un exemple de 'musique' que récuse Batho. Vous ne connaissez pas Batho? Ce n'est pas grave, et ce n'est rien dans l'histoire socialiste, mais vous allez en entendre parler plus bas...
Il faut que cesse les débats au sein du PS ! Pour son entourage, le débat devient en effet ‘attaques’, dès lors que Sa Cynique Majesté est contestée. "L'analyse des résultats de l'élection présidentielle de 2007 doit être faite dans sa perspective historique pour préparer l'avenir. Elle le sera", promet Rebsamen, le maire fantôme et gestionnaire calamiteux de Dijon. Mais il faut que "cessent les attaques individuelles et les règlements de compte aussi partiels que partiaux". Au moins la Présidentielle leur a-t-elle appris la différence entre ‘partial’ et ‘partiel’, que confond Marie-sEGOlène Royal.

L’illustre Batho, ancienne conseillère par défaut de la candidate, est également montée au front. On se croirait au MJS, pour le niveau de réflexion. "Il faut faire un exercice sérieux d'analyse de la séquence (...), mais ça ne peut pas se résumer à des caricatures et des mises en cause qui reprennent la même musique qu'on a entendue pendant la primaire" au PS, a déclaré sérieusement -gravement même- à l'AP la toute nouvelle députée socialiste -imbue de sa mission- à peine sortie des urnes dans les Deux-Sèvres, non pas pour ses qualités et sa compétence, mais parce que Royal avait besoin d’un prête-nom, d’une potiche, donc. Quelle est sa qualification, hormis qu’elle a été placée là où elle est par la femelle dominante du PS ? Une cooptation et hop ! je fais la leçon à quiconque se met en travers du chemin des blancs-becs. "C'est un peu court comme analyse", déclare encore Batho, la godille, péremptoire! Pour l’"analyse sérieuse", la donzelle, conseillère de la Cynique susnommée par la grâce Royal, n’a pas eu -en son temps- assez de la pré-campagne et de la campagne pour élaborer un pacte présidentiel qui tienne la route.
On comprend donc l’état de saturation des socialistes sérieux et chevronnés.

Royal va-t-elle créer son propre parti ?

Royal snobe les camarades et flatte les militants
Démagogue et populiste?
Se faire battre à la
Présidentielle
donne des droits!
En tout cas,
la Présidentielle lui aura-t-elle servi à émerger des profondeurs du parti. Elle confirme maintenant sa tendance à court-circuiter le PS qu’elle n’a jamais fait qu’instrumentaliser. Mais le PS s’efforce désormais de la rejeter; alors elle accélère le processus dans lequel elle s’est engagée et se constitue une base : se contentera-t-elle d’un courant ?
Pour son malheur, les machinations qu’elle enclenche se retournent contre elle: la mèche est mouillée. Voyez comment elle a essayé de tourner son infortune conjugale à son profit. La machine infernale ne s’est-elle pas retournée contre elle ? Comme les médias qui subissent ses exigences, ses désistements de dernière minute et ses humiliations, les camarades ne supportent plus ses arrogances et son individualisme méprisant.
Méprisante ? Inaugurer une fresque de l'ère magdalénienne datant de 2000 avant Jésus-Christ, par exemple. Tandis qu'à Paris samedi, les socialistes s'opposaient sur le bilan des élections, Sa Cynique Majesté Royal avait choisi d'être « loin de tout ça » en Poitou-Charentes ! « J'ai beaucoup donné pendant les campagnes nationales et maintenant je me consacre à mon rôle de présidente de région, s'est-elle justifiée sur place. C'est passionnant parce que l'on est au côté de personnes paisibles et authentiques et qui s'impliquent dans le développement de leur territoire. Je suis dans la France paisible. » Et toc pour ceux qui ont pourtant de bonnes raisons de la critiquer.
Indécente?
Mais ces attaques ne resteront quand même pas sans réponse. Pour répliquer, Marie-sEGOlène Royal était hier invitée d’accueillantes chaînes de télévisions -soi-disant acquises à Sarkozy : Canal + à l'heure du déjeuner puis du 20 heures de TF1. Elle renoue avec la stratégie de communication qui avait permis sa désignation il y a un an : la base contre le sommet, prendre à témoin l'opinion plutôt que de participer au débat interne de son parti. « Le PS n'appartient pas à un groupe, à une minorité de personnes dirigeantes, il appartient aux militants, a-t-elle affirmé hier sur Canal +. Je serai la garante du respect du processus démocratique à l'intérieur du PS. Personne n'en est propriétaire et certainement pas ceux qui sont à la tête de courants qui ont été si destructeurs. » Il fallait oser accuser les autres; elle n’est pas ‘une faible femme’ et la ‘femme debout’ l’a fait, sans vergogne, avec une indécence inouïe ! Cette règle des courants, qui « souvent a empêché les débats », la Cynique susnommée veut visiblement la remettre en cause, si nous l’avons bien entendue. Mais il est vrai que les gens déforment ses propos !...
Nous pourrons les ré-entendre tout à loisir… Il restera qu’ils seront à coup sûr ‘sortis de leur contexte’. Alors, que faire contre la mauvaise foi ?
Adepte de cette fumisterie qu’elle appelle pompeusement ‘démocratie participative’, elle veut « faire voter les militants pour structurer la nouvelle pensée politique du socialisme du XXIe siècle ». La manipulation des masses a de beaux jours.
Royal a parallèlement fait la leçon à ses camarades. Les critiques « ne rendent pas service au collectif, au combat commun », a-t-elle estimé. Commentant un reportage sur le conseil national, elle a regretté de « très mauvaises images » et un retour « aux méthodes du passé ». Évidemment, Royal, revendiquant son statut d'ancienne candidate et ses 17 millions d'électeurs, veut se « situer à un autre niveau ». Personne ne lui arrive à la cheville.
Autocritique?
Ses critiques n’épargnent personne, sauf elle-même.
Le bilan de la présidentielle, à ses yeux claivoyants, ne se résume pas à une « autocritique » qu’il convient donc d’escamoter, mais doit surtout prendre en compte les « idées neuves » qui ont émergé durant la campagne, si incohérentes soient-elles. A-t-elle fait des erreurs ? « Sans doute, personne n'est parfait ! »
Piégeuse?
Des personnalités du centre pourraient-elles être associées à la réflexion ? « Pourquoi pas », répond-elle avant de reconnaître plus tard qu'elle est « favorable à un dialogue approfondi avec le MoDem et François Bayrou. » Puisqu’ils s’aiment tant, va-t-on assister à la naissance d’un parti nouveau qui serait le fruit des amours Royal et Bayrou ?
Malgré sa popularité forte parce qu’inespérée, mais en définitive décevante, Royal n'a pas les moyens de lancer aujourd'hui une offensive sur le PS. Elle freine –difficilement- ses ambitions. Alors qu'elle souhaitait un calendrier accéléré et qu'elle avait annoncé son ambition de devenir le prochain premier secrétaire, elle a assuré hier qu'elle n'était « pas pressée » ! « Le PS n'est pas un objectif en soi », a-t-elle affirmé, avec toute la sincérité dont elle est capable.
'Saine' mauvaise foi?
Interrogée sur ses déclarations sur « l'irréalisme » des propositions qu'elle avait portées durant la campagne (Smic à 1 500 euros et généralisation des 35 heures), Royal a esquivé , avec le courage et le savoir-faire que nous avons appris à connaïtre . Ses propos « ont été déformés », a-t-elle assuré avant de pointer du doigt les « propositions du PS insuffisamment préparées ». ‘C’est pas moi, c’est lui’, comme on dit dans les cours de récré. «On ne peut plus présenter de projets par slogans», a-t-elle ajouté sur TF1. Faut-il lui rappeler ses propres slogans creux ?
Le cas n’est pas seulement pathétique, il est pathologique.
Il faut vraiment être ségogols 'basiques' pour ne pas en avoir fait le tour!

mercredi 27 juin 2007

Royal monte le PS contre elle

Royal est honnie
L'ancienne candidate a été très critiquée sur sa campagne présidentielle désastreuse, lors du conseil national du PS samedi.
Royal n'assistait pas au conseil national du PS, le « parlement » du parti. La belle surprise, puisqu'elle ne daigne pas fréquenter l'Assemblée Nationale, sauf pour y toucher son indemnité parlementaire. Et puisque les absents ont toujours tort, c'est contre elle que l'appareil socialiste, toutes sensibilités confondues, a adopté le calendrier de la rénovation, autour de François Hollande. Or, celui-ci fait par ailleurs de critiques critiques ouvertes pour son immobilisme, l’absence de réflexion et son peu d’ardeur au travail. Le prochain congrès aura lieu « au lendemain des élections municipales » de 2008.

Le premier secrétaire du PS a néanmoins gagné du seul fait que les critiques dont il est l’objet ont été mises en sourdine pour que la majorité des aigreurs se portent sur son ex-concubine. En poste depuis dix ans, François Hollande conduira le processus de refondation du parti, avec le 'soutien', plus ou moins calculé, de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius et Bertrand Delanoë. Sa Cynique Majesté Royal qui voulait bousculer les échéances et espérait s'emparer d'un parti qu'elle n'a cessé de contourner pendant la campagne présidentielle, a échoué. Samedi, ses amis, dont Frère Rebsamen, à la droite de Flamby 1er, ont fait profil bas, approuvant le calendrier Hollande contraints et forcés.

Pendant près de quatre heures, ce conseil national s'est déroulé dans une atmosphère électrique. Après leur double défaite en un an, les cadres du PS en avaient gros sur le coeur. Stratégie de campagne, proposition d'alliance avec les centristes, attaques contre le Smic à 1.500 euros et les 35 heures, mensonge aux enseignants, Royal a été à la fête. « Elle est où ? », lançaient d'ailleurs Marie-Noëlle Lienemann et Jean-Luc Mélenchon qui disait être venu « pour faire échec à une tentative de putsch ». Pendant que le PS promettait de se rénover, elle faisait de l’archéologie: symptomatique, non ?

Le fabiusien Henri Weber flatta Marie-sEGOlène Royal pour mieux l’accabler : certes, elle a selon lui mené « une campagne pugnace, dynamique, réactive, mais elle n'a pas su convaincre (...) ni de la pertinence de son projet, ni de son aptitude » à exercer la fonction suprême. Pour les fabiusiens, la direction porte aussi « sa part de responsabilité ». « La date tardive » de désignation de la candidate ne visait-elle pas à permettre « à l'un d'entre nous de dénouer l'imbroglio en tirant profit de sa place à la tête du parti ? », s'est interrogé Weber, qui semble bien avoir la réponse et désignait celui dont il veut la tête, Hollande.

Proche de DSK, Alain Bergounioux n’a pas épargné la démocratie participative chère à la candidate. « Il faut que le PS retrouve une fonction d'intellectuel collectif. Il faut bien sûr parler avec les gens, mais ça ne suffit pas de faire une synthèse. Il faut aussi leur proposer quelque chose ».
« Une élection présidentielle, c'est donner un sens, ce n'est pas demander à chacun ce qu'il veut. C'est dire où nous voulons aller », a glissé sa sympathique camarade Martine Aubry, maire de Lille et toujours pas députée.

L’analyse de Bertrand Delanoë est tombée : « Si les Français ne nous ont pas donné de majorité, c'est parce que le peuple ne choisit pas ceux qui ne savent pas choisir ». « Entre la nostalgie et le marketing, il y a le socialisme du XXIe siècle », a affirmé le maire de Paris se projetant dans l'avenir. Le marketing est en bonne voie avec la chirurgie esthétique de Sa Cynique Majesté Royal : on dit qu’elle s’est faite refaire le modelé du menton qu’elle porte haut avec dédain. On a osé révéler aussi qu’elle s’est faite limer les dents qu’en fait elle a maintenan plus incisives que jamais. Mais on n’a rien dit du nez qu’elle a raccourci et a rendu crochu. Le design du paquet était fait pour faire vendre, mais l’étude de marché a été bâclée.

Benoît Hamon, le député européen, n’a pas manqué de saisir l’occasion d’observer : « On ne peut pas se plaindre que le débat se fasse à l'extérieur du parti, s'il relève de l'exploit de mettre tous les dirigeants dans une même salle pour débattre ». C’était sa contribution à l’union.

En l’absence de la Cynique susnommée, les proches de Ségolène Royal ont pensé qu’ils pourraient plaider pour la battue de la Présidentielle. Ainsi le sénateur de Paris David Assouline a avancé que la campagne avait suscité « un véritable élan », « associé comme jamais les militants » et soulevé « l'enthousiasme dans les quartiers ».
Dans « un souci d'unité et de rassemblement », le très fidèle Frère François Rebsamen a souscrit au calendrier proposé par François Hollande, mais, ménageant ses arrières, il a lancé un appel à une nouvelle campagne d'adhésion, qu’il espère en faveur de sa candidate. « N'ayez pas peur des adhérents (...) Ouvrez les portes et les fenêtres », a dit l'ancien directeur de campagne, alors que les cadres du PS sifflaient ces nouveaux adhérents à 20 euros, qui ont largement voté Royal lors de la primaire, pour autant qu’on sache…

Gaétan Gorce, Nouvelle Voix, a appelé à « un changement d'équipe pour un changement de méthode », à « une révolution démocratique » du PS. Rappelons que la majorité des membres de Nouvelle Voix avait judicieusement opté pour la Cynique susnommée lors de la Présidentielle.

Quant au grand Manuel Valls, il a refusé « le statu quo » proposé par la direction et souhaité, sans plus attendre, « un congrès de la refondation ». Avec G. Gorce, il a aussi voté contre le texte de Hollande.
La roue tourne...

La politique n'est pas seule à diviser les Français…

Le sport en suite Royal les réunit-il?
Une enquête est parue qui ne va pas nous donner bonne presse à l’étranger en cette veille de départ en vacances et notre été risque fort de ne pas très chaud ! La vie privée des ex-Segollande, étalée au grand jour, serait-elle donc représentative de celle du peuple de France ? Nous allons voir que l’effet produit par cet ex-couple sur l’activité sexuelle de leurs concitoyens est également catastrophique.

25% des Français seulement sont satisfaits de leur vie sexuelle, révèle cette enquête réalisée dans 26 pays du monde entier par l'institut Harris Interactive pour le fabriquant de préservatifs Durex . Durex sed lex, dit-on à l’ENA, mais en latin, ‘durex’ veut-il dire ‘durée’ ? Hélas, ici, seule la loi des sondages est dure ! Marie-sEGOlène a démarré très fort dans les sondages de la campagne présidentielle, mais elle n'a pas su conclure...

Les Français déclarent avoir en moyenne 120 rapports sexuels par an, soit plus de deux fois par semaine, mais pas trois! La France arrive ainsi au 11e rang pour la fréquence des rapports. Les Français sont devancés par les Grecs (164), les Brésiliens (145), les Polonais et les Russes (143), les Indiens (130), les Mexicains et les Suisses (123), les Néo-Zélandais et les Chinois (122) et les Italiens (121).
La moyenne des 26 pays étudiés s'établit à 103 rapports/an et les cinq pays les plus mal lotis sont les Etats-Unis et Singapour (85), le Nigéria (84), Hongkong (82) et le Japon (48).

Par ailleurs, si dans l'ensemble de ces pays 44% des hommes et des femmes interrogés se sont déclarés satisfaits de leur vie sexuelle, en France ils sont avant-derniers (25%) devant les Japonais (15%). Les plus heureux sexuellement sont les Nigérians (67% de satisfaits), les Mexicains (63%), les Indiens (61%) et les Polonais (54%). Le plombier polonais est donc bienvenu…

L'enquête indique par ailleurs que la durée moyenne d'un acte sexuel est de 18 minutes. Les Français sont parmi les plus rapides (15 minutes, mais l'enquête ne précise pas qu'ils recommencent -à coup sûr- et, sans calculette, 30 mn, c'est honorable!), devant les Indiens, derniers avec 13,2 minutes. Les Nigérians arrivent en tête de la durée avec 24 minutes. La plomberie nigériane devrait connaître un regain d’activité.

Cette étude souligne par ailleurs qu'une vie sexuelle épanouie tient "aux aspects émotionnels et relationnels qui sont"primordiaux", mais ni à la fréquence des rapports ni à la capacité d'atteindre l'orgasme. Faut-il s’en réjouir ? Les clés d'une vie sexuelle épanouie, ajoute l'étude, résident dans "la qualité de la relation, basée sur la communication et la confiance". PaSiDupes avait déjà regretté d'une part que le débat participatif soit une Royal escroquerie onaniste et d'autre part que l’heure soit en France à la défiance citoyenne, sans savoir que la défiance citoyenne était également conjugale et se nichait jusqu'au fond de nos draps. Un avatar de la théorie du Dr Rosanvallon qu'il n'a pas dû approfondir plus de 15 minutes: c’est du bâclage précoce… Echangeons donc Rosanvallon contre théoricien Nigérian.
Enfin, les activités les plus recherchées par les personnes interrogées sont dans l'ordre "les massages, les fantaisies et le sexe oral". Au PS, c’est le tout oral…

Video interdite aux moins de 25 ans et aux segogols frustrés: cliquer ICI

Benoît Hamon et Henri Emmanuelli tirent les ficelles

Transformer à Gauche (TAG) noyaute l’UNEF et le MJS
Transformer à Gauche, c’était Nouvelle Gauche et Alternative Socialiste Jeunes
Transformer à gauche (TAG) est donc le résultat de la fusion entre Nouvelle Gauche (‘animée’ par Benoît Hamon, ci-dessous à gauche) et Alternative socialiste jeunes (‘animée’ d'Henri Emmanuelli, ci-dessous à droite).
Les parrains
I- Nouvelle Gauche est
- d'une part le courant majoritaire au sein du Mouvement des jeunes socialistes (MJS France), mené par Razzye Hammadi,
- d'autre part un groupe politique qui s'investit dans le Parti socialiste au sein du courant Nouveau Parti socialiste (NPS), qui participe à la direction du PS issue de la synthèse générale et du congrès du Mans (novembre 2005), mené par Benoît Hamon.
Il fut créé en 1993 par Benoît Hamon et Jean-Patrick Gille lors de la conquête de l’autonomie du MJS vis-à-vis du Parti socialiste alors dirigé par Michel Rocard. Longtemps étiquetés "Rocardiens" ou "chrétiens de gauche", puis proches de Martine Aubry, ils sont restés très "deuxième gauche " depuis lors.
L’identité politique des militants de Nouvelle gauche ne découle pas d’un événement fondateur particulier mais s’est forgée dans les combats politiques et électoraux des années 90, en particulier dans l’animation des mouvements et des mobilisations de la jeunesse : révision de la loi Falloux et CIP sous le gouvernement Balladur, mouvements étudiants et lycéens de 95 et 98, lutte contre le Front national, abrogation des lois Pasqua, Debré, mais aussi bien celle de Chevènement ou la reprise des essais nucléaires par Jacques Chirac. Si avec çà les étudiants se croient encore spontanés quand ils sont manipulés !
Suite à l'accord de majorité au sein du MJS entre NG et AS lors du congrès de Paris (déc. 2005), le groupe politique Nouvelle Gauche a fusionné avec des militants d'Alternative Socialiste Jeunes (H. Emmanuelli) lors du quatrième trimestre de l'année 2006 sous l'impulsion de Razzye Hammadi pour créer un nouveau courant "Transformer à Gauche".
Formation des jeunes cadres socialistes
Nouvelle Gauche théorise dès sa création la nécessité d'une relation forte entre les différentes sphères de militantisme de la Gauche (parti, syndicat, mutualité, association, collectifs) afin de mettre en commun leurs expériences respectives dans une perspective de transformation sociale. On peut donc trouver ses militants dans une constellation d'organisations. La majorité d'entre eux sont également adhérents du PS, même si ceux issus du MJS ont tendance à s'y investir plus fortement.
Nouvelle Gauche est un groupe politique qui se veut ancré à la gauche du PS. Cet ancrage affiché depuis quelques années n'a pas empêché ses militants de participer à la majorité du PS, au point que les principaux cadres de Nouvelle Gauche ont participé aux cabinets de certains ténors du gouvernement Jospin (Benoît Hamon chez Martine Aubry, Hugues Nancy et Jérôme Saddier chez Élisabeth Guigou, Régis Juanico chez Alain Richard, Olivier Girardin et Claire Le Flécher chez Florence Parly).
Positions au sein du parti socialiste
L'analyse des causes de la défaite du Parti Socialiste, lors du premier tour du 21 avril 2002, accéléra une certaine radicalisation des positions politiques du groupe et la rupture avec la Majorité du Parti Socialiste, notamment sur les questions sociale, européenne et de réforme du PS. Sous l’impulsion de son leader Benoît Hamon, Nouvelle Gauche participa à la fondation du courant minoritaire Nouveau parti socialiste (NPS), aux côtés d' Arnaud Montebourg (réélu député d’un cheveu) et de Vincent Peillon (nettement refoulé à la législative 2007). Lors Congrès du Mans, Nouvelle Gauche milita au sein du NPS pour la synthèse générale. Après avoir lancé un appel à la candidature de François Hollande, Benoît Hamon a soutenu Laurent Fabius pour l'investiture présidentielle du PS.
II- Alternative socialiste Jeunes
Alternative socialiste Jeunes est un groupe radical issu de la scission de Nouveau Monde. Ses membres ont fait le choix pendant la campagne référendaire de faire la campagne des collectifs du non socialiste, alors que les deux autres sensibilités de Nouveau Monde avaient choisi de faire des campagnes différentes. PRS avait choisi de faire la campagne par l'intermédiaire des collectifs du non de gauche et de l'association PRS, alors que les poperènistes (Poperen) avaient choisi de ne pas faire campagne en tant que socialistes, mais au sein d'autres organisations, syndicales ou associatives.
Alternative Socialiste jeunes regroupe des militants issus pour beaucoup du milieu étudiant (UNEF) mais est aussi majoritaire dans des fédérations plus rurales comme le Lot-et-Garonne, la Haute-Loire ou la Haute-Marne.
Ses principaux animateurs dans le MJS sont actuellement Emir Deniz, Raphaël Chambon et Mathieu Hanotin. Alternative socialiste Jeunes compte une dizaine de fédérations dans le MJS et compte 7 membres au Bureau National qui sont :
Mathieu Hanotin (93), Raphaël Chambon (91), Houda Nedder (69), Louise De Béchillon (13), Alexandre Laurent (57), Yasmina Méchénouai (75) et
Léa Filoche (75) :existerait-il un lien familial avec Gérard Filoche (1945) du NPS que la société et l’Education nationale ont brimé, puisque d’origine ouvrière, il a néanmoins pu faire des études de philosophie à l'Université de Rouen, a animé le Comité Vietnam et adhéré aux Jeunesses communistes révolutionnaires?
Alternative Socialiste Jeunes se réclame dans la filiation du texte "Rupture" de la Gauche socialiste au congrès de Tours dans le MJS.
Dans le Parti socialiste, Alternative Socialiste Jeune milite au sein du NPS (une affaire de famille chez les Filoche) depuis sa fusion en septembre 2005 avec Alternative socialiste.
Alternative socialiste Jeunes est traditionnellement considéré comme l'aile gauche du MJS. Ce courant diffuse ses idées à travers le journal appelé "Jeune Garde".

Le conservatisme de la gauche universitaire

La culture de la défiance des syndicats de l'Education
Confronté à l’archaïsme des syndicats étudiants et à la frilosité des universités, le président Nicolas Sarkozy s'est appliqué à faciliter la réforme de l'université en recevant tour à tour à l'Elysée l'ensemble des acteurs de ce dossier sensible: le dialogue est ouvert.

Les syndicats étudiants, les plus virulents au départ, ont manifesté leur satisfaction à la suite de leur rencontre avec Nicolas Sarkozy, qu'ils ont trouvé "ouvert". Tous ont dit espérer des aménagements sur trois aspects du projet de loi : le statut d'autonomie, la sélection au deuxième cycle et la composition des conseils d'administration.

Mais la défiance est de règle. "Nous sommes satisfaits mais vigilants. Depuis un mois, ce sont surtout les étudiants qui font des compromis, nous sommes plutôt heureux de constater que le gouvernement est prêt à en faire", a déclaré Bruno Julliard, président de l'Unef, à vie ? Quels sont les compromis consentis par l’UNEF : est-il permis de les connaître, au-delà de l’effet d’annonce ?
A ses yeux, Nicolas Sarkozy et le gouvernement "ont compris qu'il serait dommage que la réforme soit mise en échec pour quelques points que l'on n'aurait pas voulu négocier". La notion d’échec est déjà brandie : c’est la culture du chantage dès l’ouverture du débat. Ainsi, faut-il toujours que les syndicats marquent leur territoire comme une chasse gardée et placent les discussions sur le terrain des rapports de force. Il faut dire que les syndicats enseignants -les grands frères- ont toujours eu leurs entrées au Ministèere de l’Education Nationale où ils y ont toujours fait ce qu’ils ont voulu. Bayrou ne prenait guère de décision, et si jamais, ce n’était jamais sans consulter Madame Vuilliat du SNES-FSU.

"Cet accord est plus que jamais à portée de main", a souligné Julie Coudry, de la Confédération étudiante.

"Sur la question de la sélection à l'entrée en master (bac+4), le débat ne sera pas tranché dans la loi", a noté Thiébaud Weber, président de la FAGE. Pour ce qui est du caractère optionnel de la prise d'autonomie, "on a entendu dans son discours qu'il en parlait presque au passé", a-t-il ajouté.

Après deux jours de discussion au plus haut niveau, la ministre de l'Enseignement supérieur a annoncé mardi qu'un "texte enrichi par la dialogue" serait finalement présenté. "Les inquiétudes des uns ont été entendues, la volonté de changement des autres l'a été aussi", a déclaré Valérie Pécresse, qui recevra mercredi après-midi "l'ensemble des partenaires de la concertation".

Selon Patrick Gonthier, de l'Unsa-Education, un nouveau texte pourrait être présenté en fin de semaine. Aucune date n'a été confirmée quant à sa présentation en conseil des ministres, qui a été reportée une première fois.

mardi 26 juin 2007

Présidentielle: le MJS en service commandé

Contre mauvaise fortune bon coeur
Razzye Hammadi a bien changé depuis. C'était pourtant le 27 avril 2007 seulement à Lyon.
Le chauffeur de salle clamait alors que toutes les générations étaient 'mêlées'...
Aujourd'hui, le même réclame le rajeunissment des instances du PS ! (cf. libellé de PaSiDupes à son nom)
VOIR et ENTENDRE

Rétrospective PS : meeting Eurexpo de Lyon

Où est le Pacte présidentiel Royal?
Vendredi 27 avril 2007, Marie-sEGOlène Royal et ses chauffeurs de salle, Christiane Demontès, Najat Belkacem, Arnaud Montebourg, Jean-Jack Queyranne, Gérard Collomb, Dominique Strauss-Kahn, tenaient meeting à Lyon.
Belkacem croit déjà que ses 29 ans lui donnent un droit à siéger au Palais Bourbon.
Montebourg, en pleine hystérie : il s’est déjà annexé Bayrou !
Le débauchage de Bayrou n’est pas du débauchage, s’il est au profit du PS.
Sa Cynique Majesté Royal a entendu ‘ce que les Français voulaient’ : elle n’a entendu que les militants et n’a pas écouté la France.
Terne et sombre, elle se sait déjà battue: elle ne s'auto-suggestionne que sur la fin, selon la méthode artificielle de Le Guen, et leurre les ségogols.
Une seule candidate aurait adressé un appel contre l’abstention…
Ne pas lâcher la parole’. Qui parle ?
VOIR et ENTENDRE

Ségolène à Lyon envoyé par socialistes_du_Rhone

La 'saine' duperie de Royal était déjà à l'oeuvre.

Retour sur le PS avec Eric Besson

Servir le pays, et non s'asservir au PS
Ou à une faction
Eric Besson
explique les méthodes socialistes pour cette élection présidentielle et témoigne sur les personnalités du PS... (12:00 en avril 2007)
VOIR et ENTENDRE

Eric Besson balance sur Royal europe 1 envoyé par lyon3faclibre

Sa connaissance de Sarkozy est utile à tous.

La gauche de l’assistanat contre le jogging !

Les joggers sont-ils des Sarkozystes primaires ?
L'article qui suit met le doigt sur la sottise ambiante dont la gauche la plus bête du monde revendique la paternité. Faudrait-il dire 'maternité', tant Sa Cynique Majesté Royal s'est impliquée dans ce domaine -avec détermination, disait la presse segogole- pendant la course à l'Elysée: elle l'a d'ailleurs perdue!
LIRE les considérations ci-dessous, pour passer un moment.
May 30, 2007
Blog avec Jogging
Une nouvelle tendance à gauche et au centre gauche consiste à afficher avec fierté (et non sans un certain humour pour certains) une posture anti-jogging. C'est cool. Parce que Nicolas Sarkozy fait du jogging et aime le montrer, alors le jogging c'est de droite et c'est démago. C'est aussi compliqué que cela.
Vous êtes anti-sarkozyste dans la vie,
vous assumez les dérapages de la campagne, vous avez voté Ségolène Royal ou François Bayrou aux dernières élections ? Alors il y a de fortes chances que vous soyez aussi anti-jogging ! Rejoignez le mouvement !
Florilège des nos amis de gauche et de centre gauche qui s'en donnent à coeur joie :
Jules de chez Diner's Room s'amuse par exemple à se décerner
"le prix du blog no-jogging"... Trop fun, c'est délire !
Guillermo, toujours prompt à insulter son prochain, en
met aussi une couche.
Daniel Schneidermann, le militant de gauche qui exerce la profession de journaliste,
vous explique que le jogging n'est en fait qu'une technique subliminale finement élaborée par les puissants pour vous faire oublier les vrais sujets importants. Trop finaud le Daniel, quelle vivacité d'esprit.
Son pote, Guy Birenbaum, nous sert
exactement le même discours sur le ton "on nous cache tout, on nous dit rien". Le jogging, c'est une manipulation machiavélique de Sarkozy pour "occulter" les "sujets qui fachent". Hou la la, mais alors, ça y est Guy, c'est la dictature ?
A Cannes, c'est Jamel Debbouze (tiens,
encore un soutien de Ségolène Royal), qui a fait marrer tout le monde en faisant une blague sur le jogging de Sarkozy.
Enfin, il y a une exception qui confirme la règle, avec
Finki qui implorait récemment Sarkozy d'arrêter le jogging (Finki avait plus ou moins soutenu Sarkozy, il me semble).
C'est marrant, parce qu'au fond, l'archétype du blogueur qui jogge et qui vote Sarkozy,
c'est évidemment Loic Le Meur. Ce pauvre Loic est d'ailleurs haï par l'ensemble des personnes nommées ci-dessus (les gars, je crois que je mets le doigt sur une tendance de fond là, continuez de lire !). Et qu'incarne Loic ? : le jeune successful entrepreneur qui a le goût de l'effort, le goût du risque, le goût du changement, qui aime dépasser ses limites, qui fait attention à sa santé, qui a récemment arrêté de fumer, et qui entretient sa virilité par le sport. Le genre de type que vous trouvez en millier d'exemplaires dans toutes les capitales occidentales.
C'est amusant, ce sont exactement le type de valeurs qui sont vomies par les anti-sarkozystes de tout poil (modérés ou hard-core). C'est à dire ceux qui souvent cultivent l'image de l'anti-virilité (le normalien super intelligent mais tout blanc et maigrelet; le jeune énarque type
Giscard jouant au foot avec des grandes chaussettes et des jambes de sauterelle; l'universitaire barbu entouré de ses livres; le fumeur de clopes au comptoir d'un bar enfumé, en train de rouler sa prochaine clope, etc.
C'est amusant, parce que je pense avec délice à
ce qu'écrivait récemment Guy Birenbaum :
Je ne suis pas fait pour gérer ou pour diriger une entreprise. Je suis éditeur, créatif, chasseur d'auteurs et de sujets, doué pour la communication mais certainement pas pour devenir sur le tard un gestionnaire. Ni un entrepreneur. Encore moins un "capitaliste". Pas mon truc.
On imagine assez facilement que le "créatif chasseur d'auteurs" n'aime pas vraiment le jogging, un truc de capitalistes en somme.
Alors, on comprend enfin : le jogging, c'est un gadget d'affreux types de droite, capitalistes, de démagos. Parce que c'est trop éloigné des valeurs actuelles de la gauche française. Alors, c'est un truc de Sarkozyste. Et donc, c'est un truc dangereux pour la démocratie. CQFD.
[Le blog
What's Next est donc fièrement un blog AVEC jogging]

lundi 25 juin 2007

Segolene, présidente?

Présidente, sinon rien?

Alors, c'est rien!

Migaud, candidat PS à la présidence de la commission des Finances

Qui c’est ça?
Le président Nicolas Sarkozy
avait promis en campagne électorale que la présidence de la commission des Finances reviendrait à "un opposant".
Hollande n’est pas intéressé…

Encore un quinqua promu par le PS qui les préfère décidement aux trentenaires: il les flatte, mais ils devront encore patienter un (long) moment... Les jeunes, qui se sont inscrit(e)s au PS lors des promotions de campagne présidentielle sont de la revue! D'autres ségogols vont être à nouveau sollicités par Sa Cynique Majesté Royal qui a besoin d'une clientèle low-cost: avis aux amateurs/trices!
Le député Didier Migaud, avec un M, aura donc son cadeau d’anniversaire, comme substitutde François Hollande : D. Migaud est né en juin 1952 en Indre-et-Loire et a donc été élu par le PS à la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée nationale. A quoi çà tient ! Les retraits des autres candidatures lors de la réunion du groupe socialiste démontrent en outre que les luttes intestines passionnent davantage les socialistes que le travail parlementaire.
Ancien rapporteur général du Budget, M. Migaud est député de l'Isère. Ce proche de Laurent Fabius avait été chargé par Marie-sEGOlène Royal d'une mission sur la fiscalité aux côtés de Dominique Strauss-Kahn et de François Marc, il devint même "conseiller budgétaire de la candidate" Royal.
On a compris que c’est un homme de convictions et l'homme des trois cités ci-dessus.
VOIR et ENTENDRE la langue de bois de Migaud et son opinion sur la crédibilité du PS et du pacte présidentiel de Sa Cynique Majesté Royal...
Réaction de Didier Migaud (PS) envoyé par quelcandidat-com
D'ailleurs, Indymédia dresse de Migaud un portrait éclairant!

Le changement, version socialiste, à l'Assemblée Nationale

J.-M. Ayrault, élu président du groupe socialiste au Palais Bourbon
Au PS, l’imagination est au pouvoir et la pléthore de forces vives laisse sans voix . La Voix de son Maître, Flamby 1er, a été élue, pour la 3° fois. Le renouvellement du personnel n’est donc pas pour cette fois. Mieux, le PS ne s’applique pas à lui-même la règle qui empêche le Président de la République d’accomplir plus de deux mandats. Ayrault ne fera pas dix ans, soyez rassuré, il en fera donc quinze !
Quinze est un chiffre magique. J.-M. Ayrault innove et annonce la nomination de quinze vice-présidents qui formeront un "cabinet fantôme". Innovation ? Pas exactement, puisque l’idée originale vient d’Outre-Manche où le "shadow cabinet" existe depuis des siècles. Dans le document distribué lundi à tous les députés socialistes, le député-maire de Nantes (Loire-Atlantique), précise que les 15 vice-présidents, qui devraient être nommés –et non élus- mardi, "auront la responsabilité de suivre un département ministériel et d'assurer l'expression du groupe". Surprise: "Ils seront donc au nombre de 15 - (puisqu’il y a 15 ministères!) - et comprendront les responsables des commissaires socialistes", ajoute-t-il.
"Ils seront en charge de coordonner et de suivre le travail du groupe pour tous les projets ou propositions de loi de leurs compétences, inscrits à l'ordre du jour de l'Assemblée", souligne le document.
"Ils participeront également aux travaux de la commission prospective quand des dossiers touchent à leur domaine de compétence", est-il dit. Un porte-parole auprès du président sera chargé de l'expression collective du groupe.
Dans son document, Jean-Marc Ayrault annonce également la mise en place au sein du groupe d'une commission de prospective dont le responsable sera proposé -c'est-à-dire désigné- par le président du groupe. Elle sera composée de 12 membres "représentatifs de la diversité du groupe" et aura diverses missions dont "l'expertise des grands dossiers qui viendront à l'ordre du jour de l'Assemblé dans un délai de six mois à un an".
Enfin, Jean-Marc Ayrault annonce que son groupe organisera chaque semestre un forum débat "sur un sujet de société et sur une grande question européenne ou internationale".
Comment faisaient-ils donc jusqu’à présent ?



Jean-Marc Ayrault

dimanche 24 juin 2007

Royal, poil à gratter du PS

Hammadi "supplie" Royal "d'arrêter" et "de jouer collectif"
A qui veut l’entendre, Royal se dit appréciée des jeunes mais ceux du MJS ont pourtant visiblement du mal à la supporter. On se rappelle les accrochages nombreux qui émaillent leurs rapports et ça continue. Le MJS aussi est agité par des courants et contre courants.
Cette fois, le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS) trentenaire né en 1979 qui débat en coupant la parole, Razzye Hammadi, a "supplié" vendredi Ségolène Royal "d'arrêter" ses gestes et propos de désunion et "de jouer collectif" : il lui a demandé "d'avoir un peu plus d'humilité et de respect pour la force collective qui l'a portée". "Je la supplie d'arrêter, de jouer collectif et qu'elle fasse en sorte de donner l'image de militants et de dirigeants qui se respectent eux-mêmes", a lancé Razzye Hammadi sur LCI. C’est clair, mais, dans son prétendu souci de débat participatif –à distance– elle reste sourde à tous ceux nombreux qui la pressent de rentrer dans le rang. Pas de chance ; elle persiste à croire que son échec à la présidentielle lui confère des droits, quant d’autres ont la pudeur de se retirer. Alain Juppé ne lui a inspiré ni de la dignité, ni le respect de la sanction des électeurs. « J’y suis, j’y reste ! » Les membres du Bureau national auront du mal à se débarrasser de la squatteuse…
Pendant la campagne présidentielle, "il y a de jeunes militants qui ont mouillé le maillot (...) et on leur dit: ‘le programme que vous avez défendu, la candidate n'y croyait pas’!", a-t-il poursuivi. On demande à les voir ces ‘jeunes militants’ ! Il faisait ainsi allusion aux critiques de Royal, mercredi, sur le SMIC à 1500 euros et la généralisation des 35 heures.


"On a Sarkozy pour cinq ans mais cette même candidate, sa priorité, ce n'est pas comment on va vivre notre opposition et notre force de proposition pendant cinq ans, mais ce qu'elle pourra incarner en 2012", a encore vitupéré le président du MJS. Dans la matinée, Dame Royal avait en effet parlé d'une "probable" candidature en 2012. "Il faut avoir un peu de respect pour les gens", a-t-il poursuivi, exaspéré.
Pour lui, "le Parti socialiste et la candidature de la gauche en 2012 n'appartiennent à personne, si ce n'est aux générations à venir". Place aux jeunes et les quinquas ne le sont pas encore assez pour le MJS… "Ce que je demande à Ségolène Royal, c'est (...) d'avoir un peu plus d'humilité et de respect pour la force collective qui l'a portée, même s'il y avait plein de choses qui n'allaient pas pendant la campagne, y compris certaines qui étaient de (sa) responsabilité personnelle", a-t-il encore accusé.
Dans une tribune adressée vendredi à la presse, Razzye Hammadi a par ailleurs souhaité que le débat de la rentrée soit "dédié aux raisons de la défaite", parlant de "droit d'inventaire" et de "préparation de la refondation de la gauche".
Il se dit aussi favorable à une désignation du candidat socialiste à partir de 2010, faute de quoi elle serait "noyée dans les enjeux d'ego", et à un congrès "après les municipales" pour éviter "la personnalisation des enjeux", comme le souhaite le premier secrétaire François Hollande.


Jeune quadra né en juin 1967, le député européen socialiste Benoît Hamon ne peut plus ‘laisser le temps au temps’ : il s’est positionné et a de son côté jugé vendredi "incohérent politiquement" de dire, alors même que Nicolas Sarkozy refuse un coup de pouce au Smic, que l'augmentation que proposaient les socialistes était "une mauvaise idée". On peut donc le penser, mais ne surtout pas le dire ! La franchise n’est pas ce qui prévaut dans l’analyse du député européen : chacun sa méthode pour anesthésier le peuple. "Je ne trouve pas très adroit, c'est le moins qu'on puisse dire, la semaine où Nicolas Sarkozy annonce qu'il n'y aura pas de coup de pouce au Smic, de dire que l'augmentation du Smic que nous proposions était une mauvaise idée. C'est incohérent politiquement", a-t-il estimé sur BFM. Suggère-t-il que les incohérences du PS soient maquillées? Hamon devrait se recycler dans une casse ! Avec seulement bac plus trois (licence d'histoire), il fut à bonne école : il débuta sa carrière en 1991 comme assistant parlementaire du député PS de la Gironde Pierre Brana ; conseiller pour la jeunesse auprès du premier secrétaire du PS Lionel Jospin de 1995 à 1997, il entre ensuite au cabinet de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, comme conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes (1997-98), puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000). Il a bénéficié d’un parachute doré, comme directeur du planning stratégique de l'institut de sondage IPSOS de 2001 à 2004 : les licenciés de l’Université peuvent-ils espérer le même parcours ?


Les jeunes loups socialistes parlent beaucoup depuis que l’élection présidentielle délie les langues. Il a rappelé que le projet du PS avait été "voté par les militants". Ce qui pose le problème de la formation politique de la base... Des militants sous influence, que les médias ont privés de leur libre-arbitre, sauf à penser que militant socialiste signifie ‘ségogol’. "On ne pourra pas expliquer (s'il faut leur expliquer pour qu'ils comprennent...) que la défaite de l'élection présidentielle est la faute de tous les socialistes sauf une", a-t-il dit, ciblant la candidate Ségolène Royal. C’est en effet ce que Sa Cynique Majesté Royal tente de faire.
Selon le responsable socialiste, "ce serait un très mauvais choix de faire un congrès très vite, qui serait bâclé dans sa préparation et qui finalement se concentrerait sur la seule question du leadership". "Je crains que le PS n'ait pas les épaules pour supporter les conséquences d'un tel débat", a-t-il ajouté redoutant "une division profonde du PS". Le 2° parti français est-il à ce point ébranlé par trois échecs électoraux d’importance, alors même que le PS s’évertue à nous convaincre par ailleurs que la correction du 2° tour des législatives aurait mis du baume au cœur des ses membres ?... Un cautère sur une jambe de bois, donc !

Alors que Marie-sEGOlène Royal a souhaité que "les choses bougent" au PS avant les municipales, M. Hamon a lancé : "vous croyez que cela va aider un candidat aux municipales de savoir qui est le patron et qui veut être candidat" en 2012 ? Est-ce bien la vraie question fondamentale qu’il se posera ou est-ce plutôt un combat de chefs dont il est exclu ?...

Il a aussi jugé "anormal" que le président Nicolas Sarkozy ait reçu trois personnalités socialistes -François Hollande, Laurent Fabius et la Cynique susnommée- avant le sommet de Bruxelles. "Pourquoi le fait-il, pour continuer à nous diviser? Une seule personne aurait dû être reçue", le premier secrétaire François Hollande, a-t-il dit.
Combat de chefs et guerre de clans : pour faire bouger les lignes, les éléphants actuels envoient en première ligne les troisièmes couteaux.

Pas besoin d'ailleurs d'y aller...