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dimanche 4 février 2007

Bruno Rebelle, un citoyen ordinaire?

Le personnage Bruno Rebelle.
Le PS ne peut présenter Bruno Rebelle à la France entière comme un quidam de l'espèce ordinaire. S'il n'était que l'un des nombreux -et efficaces...- conseillers de Miss Boulettes, il ne ferait pas l'objet d'une enquête des RG...
La propagande socialiste est un brin simpliste !
Voici d'abord la note par les RG, modifiée le 15 janvier 2007, telle que la publie NOUVELOBS.COM le 27.01.2007:
Nom REBELLE

Prénom Bruno
Date et lieu de naissance 1er décembre 1958 à Annecy (74)

Filiation/
Nationalité Française

Situation de famille Marié le 9 juin 1984 à Coubon (43) avec XXXXXXX XXXXXXX,
née le 29 juillet 1954 à Sainte-Foy-lès-Lyon (69), médecin spécialiste en pédiatrie.

Adresse XXXXXXXXXXX à Montreuil (93)

Téléphone XXXXXXXXXXX (Portable)

Profession Vétérinaire de formation, diplômé de l'école nationale vétérinaire de Lyon (69) en 1981.

Mouvance - Activités Directeur des programmes à Greenpeace International à Amsterdam (Pays-Bas) depuis août 2003 après avoir été directeur exécutif de Greenpeace France à compter de novembre 1997. A ce titre, il est coordonnateur des campagnes, chargé de la communication et des activités politiques de Greenpeace International partout dans le monde.

Evénements- Antécédents :

Durant son passage à Greenpeace France, ayant succédé à Pénélope Komitès -actuellement adjointe (Verts) au maire de Paris, chargée des personnes handicapées-, il a entrepris une politique de redressement de l'organisation après avoir constaté un certain nombre de carences. Il a notamment redynamisé les groupes locaux, développé le partenariat avec les autres forces écologistes existantes, rétabli la situation financière en assurant une meilleure gestion et lancé un programme de diversifications des campagnes, toutes choses lui ayant valu sa « promotion » actuelle à Greenpeace. Durant son exercice, il a plus que triplé le nombre des salariés du siège -passés de 8 à 27- et doublé le nombre des adhérents donateurs (actuellement au nombre de 57.000). Quant au budget, il l'a tout simplement quadruplé entre 1997 et 2003 (4.8 millions d'euros). Il prétendait «jouer la transparence » sur l'organisation qu'il dirigeait, multipliant les rencontres et les conférences. Selon Yannick Jadot, son collaborateur le plus proche à l'époque, il « était présent dans tous les milieux : industriels, politiques, associatifs et pas seulement écologistes ».
Homme de dossiers « bien ficelés » et de communication, il est capable de nouer un véritable dialogue avec les politiques et les industriels. En politique, il se veut « interlocuteur et non partenaire », de tout élu prêt à s'engager sur les questions environnementales, de Corinne Lepage à Dominique Voynet en passant par François Bayrou. Son expérience de la solidarité internationale l'amène à recentrer les problématiques environnementales « vers davantage d'équité ». Dans ce contexte, il propose de nouveaux rapports nord-sud en matière de questions environnementales.
Concernant l'altermondialisme, bien que s'étant illustré durant le sommet du G7, en juin 1995 à Lyon en animant le « Sommet du contre G7 » au sein du collectif des « Organisations de solidarité internationale » (O.S.I.), il a, plus récemment, exprimé des doutes à l'occasion du 3eme Forum social européen -Londres en octobre 2004-, quant à l'efficacité de telles réunions qu'il verrait plutôt axées sur une thématique bien particulière, à l'exemple du climat ou du protocole de Kyoto.
Membre du Conseil national du développement durable (C.N.D.D.) créé le 13 janvier 2003 par le 2eme gouvernement Raffarin, il n'en devait pas moins dénoncer dans la presse « la politique du gouvernement qui est une politique de renoncement durable ».
Antérieurement, de novembre 1983 à 1995, année de son départ dans le cadre d'un « psychodrame associatif», il a occupé le poste de président puis de directeur général de l'association «Vétérinaires sans frontières », qu'il avait lui-même créé en novembre 1983 à Lyon. Il ouvre sa première clinique vétérinaire sur le plateau du Vercors en 1984.
En 1996, il œuvrait comme consultant privé auprès d'organisations internationales (W.W.F., Care...).
Dans ses premières années militantes, il passait pour un « baroudeur », s'étant notamment rendu en Amérique du Sud, en Afrique, au Népal...
Par ailleurs, dans le cadre d'une mobilisation contre la réouverture du tunnel sous le Mont-Blanc aux poids lourds, il s'est particulièrement « illustré » lors d'une manifestation environnementaliste, le 6 octobre 2001 à Saint-Michel de Maurienne (73), au cours de laquelle avaient eu lieu des dégradations de biens privés ainsi qu'une entrave à la circulation. Ces faits lui ont valu une citation à comparaître, le 20 janvier 2003, devant le tribunal correctionnel d'Albertville (73).

On comprend mieux à cette lecture que ce bon Bayrou -impartial ('impartiel', dirait Dame Royal!)- prenne la défense d'un de ses interlocuteurs en matière d'environnement, en déclarant: "Moi je déteste cette République des fiches", car l'homme de Greenpeace, organisation supra-nationale pourrait devenir le 'ministre' de l'environnement de qui vous savez...
Quand elle nous dit qu'elle va "tout casser", vous pouvez la croire.

Comme Rebelle le dit à la sortie du CNIL, cette fiche et incomplète. On comprend mal que, selon le Canard Enchaîné, qui ne dit pas de bêtises..., comme on le voit, "trois membres des RG auraient ainsi été réquisitionnés pour fouiller le passé de la nouvelle recrue de Royal. Objectif : trouver des informations permettant de le discréditer. " Crédible?... Rebelle avait d'ailleurs laissé échapper dans un entretien avec la presse que tout ce que la journaliste du Canard Enchaîné avait écrit sur lui n'était pas exact... Ce document peut être communiqué à PaSiDupes qui en fera bon usage!

Voici donc enfin l'une des possibles causes de l'enquête des RG.
Car, rien sur l'affaire du mox en route vers le Japon par la France et l'action de Greenpeace qui s’opposa, en vain, à l’acheminement de la cargaison de mixed oxyde fuel (MOX), un combustible composé d’uranium et de plutonium.
Or, c'était au moment où Bruno Rebelle était à la direction de Greenpeace-France... De quoi justifier amplement que les RG s'intéressent au personnage?

Ce site activiste (lien) rend compte des actions Greenpeace d'entraves à répétition.

LIRE l'article de L'Humanité ( paru dans l'édition du 22 juillet 1999)
Wikipedia explique ce qu'est le MOX (lien)

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