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lundi 29 janvier 2007

La démocratie mise à mal par les associations (2).

Les associations peuvent-elles faire tout ce qu’elles veulent ?
Le territoire national français est devenu l’un des champs privilégiés de l’activisme international.

Après leurs actions de force cet été quand un bateau de Greenpeace à Marseille sans autorisation avait été chassé par les vaillants pêcheurs marseillais indignés par la manifestation de l’organisme par ailleurs supra-national, des militants de Greenpeace ont encore une fois enfreint la loi en escaladant aujourd’hui lundi la Tour Eiffel afin d'y déployer deux immenses banderoles visant à alerter les gouvernements sur l'"urgente nécessité d'agir" pour limiter l'ampleur des changements climatiques. Cette action 'festive' a eu lieu quelques heures après l'ouverture de la réunion à Paris du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC).
Pourquoi la France est-elle une cible privilégiée.








Les représentants de l’Etat sont-ils déstabilisés, donc jugés vulnérables en période électorale ? Si cela est vrai, c’est que l’opposition y voit un moyen de déstabilisation du gouvernement, utile à leurs ambitions présidentielles.
L’opposition est-elle hors de cause ? Le fonctionnement démocratique des institutions n’est possible que si tous les élus et responsables divers de l’Etat y contribuent par leur exemple et leurs déclarations. Or, la gauche, dans son ensemble, puisque la candidate socialiste souhaite « tout casser » au même titre que la gauche extrême, la gauche, donc, cautionne et approuve donc ce manquement au respect de la loi et des consciences individuelles.
Encore une action symbolique donc, mais de nature subversive : ce que les citoyens respectueux de l’ordre ne se permettent pas, les associations -et qui plus est ici un organisme supra-national- le peuvent !

Quelles sanctions Greenpeace encourt-elle ? L’impunité serait une sanction de la démocratie.

Marie-sEGOlène Royal, candidate du PS désignée par inadvertance , et son clan, ne sont pourtant pas épargnés, avec cette banderolle qui les désigne implicitement...
On ne peut couler un arc-en-ciel...
Mais elle ne donne pas dans la poésie, toute polarisée qu'elle est sur son désir d'avenir personnel.
Elle veut ‘tout casser’ : ça va commencer…

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