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vendredi 22 décembre 2006

Royal épouvante Mexandeau.
Pas de papier cadeau de Noël.
Le livre de Louis Mexandeau (lien Wikipedia, pour le connaître mieux) sur 'François Mitterrand, le militant' est aussi, « à la veille de grandes confrontations nationales », un réquisitoire contre quelques-uns des socialistes de sa connaissance : il sait donc de quoi il parle. Jubilatoire et tellement bien vu !
Rocard ? « Un homme qui a, à peu près, tout raté, mais dont la parole, précipitée et obscure, donnait à croire à ceux qui l'écoutaient qu'ils étaient devenus intelligents. »
Fabius ? « Un abbé de cour plutôt qu'un frère prêcheur ou un moine combattant ». « Il a changé », tempère cependant l'auteur qui se prépare sans-doute à soutenir, faute de mieux, le candidat à la présidentielle.
Marie-sEGOlène Royal ? L'ancien « pape » du socialisme bas-normand excommunie la « Jeanne d'Arc du chabichou » en un chapitre au vitriol. Il y relate ses débuts en politique à Trouville-sur-Mer en 1983 et ses ambitions prématurées -et déçues- pour les législatives de 1986. « Tout ou presque interdit à la favorite des sondages de se réclamer de Mitterrand comme de Blum ou de Jaurès. Et d'abord et surtout, la culture. L'inculture de Ségolène m'a toujours paru prodigieuse. Bushiste. »
Mexandeau se pose en gardien du temple. « Le Parti socialiste est un engagement, un militantisme de tous les instants, un sens du collectif. Une culture aussi. Aux antipodes d'une démarche purement personnelle, d'une addition peu cohérente d'idées vagues et de slogans creux puisés dans le pauvre vivier d'un réformisme sans volonté de réforme, d'une social-démocratie sans socialisme. » Rien à ajouter ?
DSK, bon camarade, conseille Royal ! Mexandeau rapporte les conseils de DSK à Royal : « Il arrive que l'on traverse de mauvaises passes dues à de mauvais sondages ou à des formulations approximatives, mais un candidat à l'élection présidentielle doit savoir ne pas faire porter aux autres la responsabilité de ses propres erreurs ». S'appuyant sur les sondages donnant une érosion de la cote de popularité de Dame Royal, DSK évoqua les accusations de populisme qui ont visé Marie-Ségolène Royal après sa proposition de « jurys de citoyens » et estimait alors que le fait d'être socialiste « n'interdit pas de pointer dans ses propositions certains accents démagogiques. Partir des sondages pour avancer des propositions n'est pas ma conception de la politique », lanca-t-il.
Les militants socialistes ne sont pas plus à l’écoute de l’autre que la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue et restent sourds aux mises en garde du sage Mexandeau ? Les Français(es) auront une meilleure écoute…

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