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jeudi 2 novembre 2006

CNDS de Pierre Truche, arme politique de gauche.
La CNDS ?
Qui connaît ? Après six années d’existence, la Commission nationale de la déontologie de la sécurité n’a retenu l’attention de personne. Les membres de la Commission nationale sont d’illustres inconnus, hormis Pierre Truche, ancien président de la Cour de cassation et actuel président de la CNDS.
Pierre Truche s’était illustré à Lyon, en 1987, en requérant la prison à vie contre Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo à Lyon. Son nom est également attaché à deux grandes affaires : le procès en 1972 de l’incendie du « Cinq-Sept », dancing de Saint-Laurent-du-Pont (Isère), où 146 adolescents avaient trouvé la mort, dans lequel il avait requis avec une grande sévérité et obtenu la condamnation des constructeurs du dancing ; une importante affaire de fausses factures à Lyon en 1974, où il avait requis contre des délinquants « en col blanc » 166 entrepreneurs.
D’autres missions délicates l’attendaient. En particulier, il occupera de droit les fonctions du ministère public à la Haute Cour de justice, dans le cadre de l’affaire du sang contaminé où Laurent Fabius, Georgina Dufoix et Edmond Hervé sont mis en cause. Il présidera également la commission de discipline du parquet et la commission consultative du parquet, qui donnera son avis sur les nominations de magistrats du parquet proposées par le Garde des Sceaux. C’était en 1993 et la date est un indice révélateur…
Qu’est-ce qui fait que cette commission se propulse sur le devant de la scène politique, avec le renfort de l’ensemble des médias ?
Officiellement la CNDS dresse le premier bilan de ses six années d'activité passées à "renforcer" la déontologie de la police, le service de sécurité "le plus mis en cause" devant cette instance indépendante.
En réalité, la CNDS et son président sont en mission officieuse de déstabilisation du gouvernement en général et du Ministre de l’Intérieur en particulier. Comment expliquer qu’un même rapport est publié dès avril 2006, LIRE la dépêche Associated Press/Reuters sur FREE: cliquer sur le lien,
alors qu’il n’est rendu officiellement public que le jeudi 6 mai 2006 .
Pourquoi ce rapport annuel ressort-il six mois plus tard ? Est-il bi-annuel ? La manipulation politique semble flagrante ; sans qu’aucun groupe de presse ne dénonce cette pratique. L’AFP l‘exploite à nouveau en en faisant l’objet d’une dépêche datée du jeudi 2 novembre 2006, sans préciser que le rapport date de mai 2006, six mois avant. Pierre Truche exprime-t-il son indignation ?...
On peut cliquer sur le lien qui suit pour lire la dépêche AFP du 2 novembre 2006.
La gauche prétend que ces organes de presse sont dévoués à la droite, ce qu’infirme la tentative politicienne actuelle d’exploitation d’un rapport annuel, qui ressort tous les six mois, à point nommé. Ce rapport d’une commission soi-disant apolitique sert d’arme politique au moment de l’anniversaire des violences urbaines de l’automne 2005...
L'USM fait-elle partie de la conspiration?

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