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samedi 30 septembre 2006

Antoine Royal, un frère encombrant.
Quatre des huit enfants Royal (de gauche à droite), Marie-Nicole, Antoine, Marie-Ségolène (au centre) et Gérard, en 1962, à la sortie de la messe dominicale en Martinique.

Parmi ces quatre enfants de bourgeois brimés, mais propres sur eux, plusieurs vont faire parler d'eux. En attendant, Gérard, dans le 'post' suivant, c'est Antoine qui retient aujourd'hui notre attention. France 2 ou France-Inter a bien dû vous informer en son temps qu’Antoine Royal, chef d'entreprise dans les Vosges et frère de la candidate à la candidature du PS aux présidentielles de 2007, a été mis en examen vendredi 21 avril 2006 pour escroquerie et abus de biens sociaux par un juge d'instruction de SaintDié... Bien qu’ils aient dû répéter l’information, vous l’avez certainement manquée… Le mal est réparé !
Quoi qu’il en soit, dans son édition de vendredi 21 avril 2006, Le Parisien révélait qu'Antoine Royal était convoqué par la police judiciaire jeudi 20 avril, afin d'être placé en garde à vue. Le quotidien, qui se plaît à souligner qu'Antoine Royal est présumé innocent, comme le veut la loi, comme pour les autres, ce qui ne préjuge de rien, jusqu’à preuve du contraire, indique que ce dernier "devait être entendu dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Saint-Dié le 22 septembre 2004, à la suite d'une plainte de la CPAM des Vosges". Un organisme hautement social, à la hauteur des propos de la candidate à la pré-sélection' socialiste. Or, l'avocat d'Antoine Royal a indiqué au journal ne pas être "au courant de cette convocation et n'a pas souhaité s'expliquer sur ce dossier".
Donc, le chef d'escroquerie fait suite à une plainte de la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) des Vosges qui avait motivé l'ouverture d'une information judiciaire dès septembre 2004 par le parquet de Saint-Dié.
La caisse d'assurance-maladie reproche à Antoine Royal d'avoir perçu indûment des indemnités journalières, ainsi qu'un capital décès à la mort de son épouse, en novembre 2003, alors qu'il était séparé de cette dernière. Or la séparation "de droit ou de fait" constitue une clause de non versement.
Le préjudice occasionné par le Royal escroc s’élèverait à quelque 33.000 euros, soit plus de 21,6 millions de centimes de francs : combien de fois le SMIC, demandez-vous? Il n’y a pas de petit bénéfices, ni de biens mal acquis…
Le frère de Marie-sEGOlène Royal, qui avait été convoqué jeudi à la police judiciaire de Nancy et placé en garde à vue, a été remis en liberté à l'issue de son audition par le juge Didier Gastaldi et placé sous contrôle judiciaire. La justice est égale pour tous.
Selon une source proche de l'enquête, la mise en examen pour abus de biens sociaux concerne la Sefcco, une entreprise de transformation et de commercialisation de bois qui emploie 13 personnes à Granges-sur-Vologne et dont Antoine Royal est le P-DG, ainsi qu'une scierie qu'il dirigeait et qui a fait l'objet d'une liquidation judiciaire en 2004.
La bonne gestion n’est pas le point fort de la famille. En revanche, on n’a pas d’états d’âme…Français, vous voilà prévenus! Gardons le sourire, madame la Maréchale Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue.
Et qu’en pensent les sondés ? Amis sondeurs partisans, pas même un peu troublés?...

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