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mercredi 10 mai 2006

10 mai 2006- Commémoration de l’abolition de l’esclavage.
Pour la première fois en 158 ans, des cérémonies ont été organisées en France, pour commémorer l'abolition de l'esclavage décrétée 27 avril 1848, alors que jusqu'à présent elles se limitaient aux départements d'Outre-mer.
La date du 10 mai a été retenue car elle correspond à l'adoption par le parlement français de la loi reconnaissant la traite et l'esclavage comme un crime contre l'Humanité, le 10 mai 2001.
Jacques Chirac a rappelé "l'infamie" de la traite négrière et invité les Français à regarder leur passé, "sans concession, mais aussi sans rougir".
Il n'est toujours pas politiquement correct de rappeler que, dans le
passé, des Africains participaient parfois à la traite et en tiraient profit. De nos jours encore,, l’esclavage sévit encore : des troupes en conflit achètent ou enlèvent des enfants pour en faire des soldats. Partout dans le monde, hommes, femmes et enfants sont exploités dans le commerce du sexe et les métiers les plus durs.
Pour des milliers de jeunes Africains, qui risquent leur vie chaque année sur des embarcations de survie pour un avenir de travaux pénibles et sous-payés en Europe, la notion d'esclavage semble encore d'actualité.
Reste la question du ‘rôle positif’ de la colonisation, laquelle est souvent présentée comme totalement et exclusivement négative, en particulier dans les manuels scolaires. Le législateur qui désormais légifère sous la pression et en toute démagogie, tente de définir la colonisationce qui outrepasse ses attributions-, de porter des jugements de valeur à l’emporte-pièce, donc sans les nuances que seuls les historiens objectifs, c’est-à-dire non militants, seraient susceptibles d’apporter.
« Il n’y a pas d’aspect qualitatif dans l’alinéa 2 » retiré de la loi sur les rapatriés relatif à l’enseignement du « rôle positif » de la colonisation « car le fait d’évoquer le rôle positif n’est pas exclusif du rôle négatif », explique Christian Vanneste, rédacteur de l’article et signataire de la lettre adressée au Président de la République. On regrettera l'indifférence ostensible de la gauche malfaisante, qui a manifestement d'autres priorités que cette 1° journée du souvenir, et préfère s'abandonner à ses obsessions : déposer une motion de censure et réclamer le départ du Président de la République.

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